mercredi 30 avril 2008

TTH est **** - Making of de l'avènement 4

Petite modif : Pour ce qui aurait déjà lu l'article, j'ai modifié le titre pour conserver le suspens pour ceux qui auraient pas lu le chapitre 15.

Cette semaine, deux chapitres !

Pourquoi, parce que le chapitre 14 est un long dialogue et que le 15 est une grosse baston et que dans l'ensemble l'action se suit.

Sur le chapitre 14 :
Le dialogue entre TTH et Gustave est parfois un peu confus. A la fois parce que je fait peu de renvoi vers la personne qui parle mais aussi parce que j'aborde des thèmes qui sont propre à ma cosmologie globale de l'univers. Le but n'est pas que le lecteur comprenne tout mais que justement il se pose des questions et que par la suite je puisse y répondre dans d'autres textes. Je pense par exemple à un Spin Of sur la vie de Gustave et son passage du côté du mal. Mon univers est un tout avec ses légendes et ses héros. Je pense un jour esayer d'établier une rapide chronologie des évenements importants et une liste des personages clés de cet univers.

Sur le chapitre 15 :

Un bon gros chapitre de bagarre avec la mort de TTH comme point final. J'espère que ça vous a un peu surpris. En tout cas la question qui se pose maintenant c'est :
Est ce que TTH est bel et bien mort et si oui que va t il se passer ensuite ?
La réponse dans les semaines à venir.

Sinon que dire d'autre... au vue du sondage j'ai une petite trentaine de lecteur. Je tiens à vous remercier de votre participation et je vous invite à poster en commentaire un petit mot qu'on fasse connaissance. Faut pas vous laisser impressioner par Simba et ses commentaires de trois kilomètre, vous pouvez aussi laisser des petits mots.

Toujours au sujet du sondage, la moitié du temps est écoulé et Sarah est toujours en tête mais l'écart se ressère. Le gagnant du sondage aura le droit a un petit texte spécial pour féter ça. Donc n'hésitez pas à voter !

mardi 29 avril 2008

L'avenement - Chapitre 15

Chapitre 15 :

Deux frères

Cinq mort vivants enveloppés dans de grandes capes noires jaillirent des sous bois dans un bond et encerclèrent Thsczyikhaar. Celui-ci les attendait et il les laissa s’approcher. Il se trouvait au milieu d’une clairière, un grand brasier brulant au milieu. Les morts vivants avançaient prudemment, ils semblaient jauger leur proie.

- Vous m’avez l’air d’être plus malin que le cadavre ambulant de base, remarqua Thsczyikhaar sardonique, mais ça ne change rien au fait que je haïs les morts vivants.

Thsczyikhaar libéra une partie de l’énergie magique qu’il avait accumulée et déclencha les pièges explosifs qui se trouvaient sous les pieds des morts vivants. Ceux-ci furent projetés par l’explosion en même temps qu’une grande quantité de terre et de morceau de bois. Une nouvelle vaque se profilait déjà à l’orée du bois. Thsczyikhaar fit sauter une nouvelle salve de piège éparpillant les morts vivants. Alors que le calme revenait, Thsczyikhaar remarqua à sa grande surprise que les morts vivants pris dans les explosions n’avaient pas été détruits.

Les squelettes se relevaient sans une égratignure apparente. Thsczyikhaar remarqua que leur corps était entièrement recouvert de métal ce qui les rendait encore plus résistant. Les squelettes de métal refermèrent leur cercle autour de Thsczyikhaar. Ils fixaient leur proie de leurs yeux rougeoyant. Au même instant, tous les squelettes se saisirent chacun de deux de leurs côtes, une dans chaque main et ils les arrachèrent de leur cage thoracique comme on dégaine une épée de son fourreau.

Thsczyikhaar cherchait une solution. En général contre les squelettes, il fallait privilégier les armes contondantes et éviter la magie du froid. Sauf qu’avec leur peau de métal, il fallait trouver d’autres solutions. Il ne voulait pas se servir de sorts trop dangereux pour ne pas blesser Sarah ou risquer de révéler sa cachette. Il décida donc d’essayer de se servir des propres armes des squelettes.

Il s’approcha du squelette le plus proche et essaya de lui saisir le bras. Le squelette fit une feinte rapide, beaucoup plus rapide que ce qu’avait prévu Thsczyikhaar et il se retrouva que le côté de celui-ci. Il plaça une série de coups de taille rapide vers les flancs de Thsczyikhaar. Une mordit dans la chair de Thsczyikhaar et longea ses côtes. Une douleur fulgurante l’assaillit. Thsczyikhaar avait péché par trop de confiance. Ses adversaires étaient bien préparés, ils avaient des armes en fer forgé à froid. C’était le seul type d’arme capable de le blesser réellement.

Thsczyikhaar frappa le sol du poing qui provoqua une onde de choc et qui propulsa les squelettes loin de lui. Il profita de cet instant de calme pour reprendre son apparence et lancer quelques sorts. L’intégralité de son corps se recouvrit de plusieurs couches d’obsidienne brillante et ses poings formaient maintenant deux grosses masses de pierre.

Son corps noir brillant reflétait les flammes de feu de camp et deux flammes bleu vert jaillissaient à la place de ses yeux.

Entre temps, une nouvelle vague de squelette était arrivée. Thsczyikhaar les chargea férocement. Les squelettes chargèrent aussi. Grace à sa peau de pierre Thsczyikhaar pouvait ignorer une partie des coups mais vu son nombre d’adversaires et leur rapidité, il devait en permanence réalimenter sa protection. Malgré tout certains coups réussissaient à passer et rapidement son corps de pierre se retrouva luisant de sang frais. Pendant ce temps, Thsczyikhaar frappait de ses poings puissants. Il tordait le métal et brisait les os en dessous. Quand il pouvait, il se saisissait des crânes et les broyait dans un déchirement de métal.

Thsczyikhaar commençait à sentir la fatigue et la perte de sang. Il devait finir se combat rapidement. Il remarqua que son sang acide était très efficace pour dissoudre les corps métalliques des squelettes. Il jeta un sort en enroba ses poings d’une aura acide.

A partir de là tout se termina très rapidement. Chaque fois qu’il frappait, l’aura dissolvait le métal et les poings brisaient les os.

En quelques instants, il se retrouva entouré d’un monticule d’os.

Thsczyikhaar était épuisé. Il n’avait pas eut de combat aussi difficile depuis très longtemps et ses adversaires étaient particulièrement bien préparé. Sa peau de pierre tomba de son corps comme la peau d’une orange qu’on épluche. Il examina ses différentes blessures. Aucune n’était réellement dangereuse mais elles l’affaiblissaient quand même. Il mit en place son processus de régénération quand il sentit une nouvelle présence s’approcher de lui.

L’homme tatoué qu’il avait vu au bal entra dans la clairière. Il portait un immense morceau de fer vaguement aiguisé. Il était torse nu, ses muscles puissant jouaient sous son torse alors qui faisait de grands moulinets pour essayer d’impressionner Thsczyikhaar. Iwy avait un masque de rage à la place du visage. Ils se tournèrent autour tel deux prédateur en train de se jauger.

Une voix s’éleva dans le dos de Thsczyikhaar :

- Imbécile, attaque le vite avant qu’il n’ait eut le temps de se régénérer. Il te fait perdre du temps pour reprendre ses forces.

Iwy lança un regard rempli de haine en direction de la voix puis il chargea Thsczyikhaar dans un grand cri de colère. Thsczyikhaar tendit un doit vers l’homme et une petite boule verte en jaillit :

- Je ne vais pas me faire avoir deux fois, déclara calmement Thsczyikhaar.

La petite boule entra en contact de l’arme d’Iwa et éclata projetant de l’acide dans toutes les directions. La lame d’Iwy fondit presque instantanément et une projection d’acide le frappa au visage. Il tomba au sol en se frottant le visage pour essayer d’enlever le maximum d’acide.

Thsczyikhaar considéra cet adversaire hors de combat et se retourna pour essayer de voir la personne qui avait parlé à Iwy.

Alors qu’il cherchait à percer les ténèbres, quelqu’un à la force surhumaine se saisit de Thsczyikhaar. Deux bras puissant lui enserrèrent la taille, le soulevèrent et essayèrent de lui briser les reins. Thsczyikhaar se contorsionna et se retourna pour faire face à son adversaire. C’était Iwy. Il avait la moitié du visage rongé par l’acide, on pouvait voir sa dentition à travers sa joue et ce qu’il restait de son œil pendait mollement depuis son orbite. Un rictus de rage et de douleur déformait la partie intacte du visage d’Iwy. Thsczyikhaar voyait ses muscles saillirent alors qu’il déployait une force capable de broyer un géant.

Malheureusement pour lui, malgré sa force colossale, Iwy n’était pas assez fort pour Thsczyikhaar. Celui-ci, ignorant la prise d’Iwy, entra tranquillement dans l’esprit d’Iwy et appuya sur les bonnes commandes mentales.

En quelques instants, Iwy se retrouva au sol, bavant et tremblant.

Mais Thsczyikhaar n’était pas allé assez vite. Knives qui se tenait en embuscade non loin de là jaillit et plante une lame en fer forgé à froid dans le dos de Thsczyikhaar. Knives c’était servi d’un sort pour parler à Iwy et en même temps faire croire à Thsczyikhaar qu’il se trouvait loin derrière lui. En réalité, il avançait très prudemment et attendait le moment opportun pour frapper. Une fois la lame bien enfoncé, Knives lui fit faire un quart de tour et pressa un petit levier sur le pommeau avant de lâcher l’arme. Celle-ci déploya par magie des ergots en fer forgé à froid le long de sa lame.

Thsczyikhaar hurla de douleur et tomba à genou en crachant du sang. Il sentait sa vie couler par les blessures. Il ne lui restait plus très longtemps à vivre à ce rythme là. Il avait besoin de calme pour se servir des ses talents psychiques pour se soigner. La douleur était trop forte pour pouvoir utiliser de la magie. Il ne pouvait pas se téléporter et il ne pouvait pas abandonner Sarah.

Knives fit quelques pas en arrière et regarda Thsczyikhaar avec un air de dégout mêlé de satisfaction.

- C’est donc ainsi que ce termine ton histoire Hierarke ! cracha Knives haineux, je m’attendais à mieux de ta part. Tu es devenu faible. Tu ne mérite plus de vivre. Mon Maître a déclaré que tu devais mourir et je suis l’instrument de Sa volonté. Tu payes ici le prix de ton arrogance et de ta mégalomanie. Et soit rassuré, Mon Maître prendra grand soin de ton trident. Et moi je prendrais un soin tout particulier pour ta petite protégée.

- Bâtard de fils de nécromant, gargouilla Thsczyikhaar à travers son sang.

- Oh oui je suis un nécromancien et je suis fier de l’être. Il est vraiment dommage pour toi que tu n’ais pas l’occasion de voir renaître l’ère des nécromants.

Knives se tourna vers la forêt et d’une voix plain d’autosatisfaction déclara :

- Tu peux venir l’achever Chasseur. Il est à toi maintenant, amuse toi bien.

Puis il fit quelques pas en arrière et retourna à l’orée de la clairière. Le Chasseur entra dans la clairière. Il semblait visiblement très en colère. Il portait une armure de cuir décorée avec des peaux de créatures sauvages. Il tenait dans chaque main un saï, une arme exotique provenant de lointaine province. Ce sont de longue pointe non tranchante avec une garde particulière permettant de coincer et de briser les épées.

Thsczyikhaar observa son bourreau s’approcher et c’est avec stupeur qu’il le reconnut :

- Toi ! Comment est ce possible ?

- Je ne suis pas celui que tu crois. C’est mon frère que tu as tué, déclara le chasseur une point de colère dans la voix.

- Mais c’était il y a plusieurs siècles !

- Et depuis ce jour funeste, je n’ai cessé de te traquer. Je ne suis humain que d’apparence. Tu as détruit la vie de ma famille. J’ai faillit abandonner quand j’ai appris ta soi disant mort. Puis j’ai entendu parler de ton retour et je me suis remis en chasse. Il est l’heure pour toi de récolter ce que tu as semé !

- On peut dire que tu es patient, répondit Thsczyikhaar en essayant d’être dédaigneux mais ses blessures lui donnaient la voix faible.

- Je suis très patient, et je vais te tuer lentement. Comme tu dois le sentir, tu es déjà condamné. La lame qui est dans ton corps va finir par te tuer et si tu cherches à l’enlever, tu arracheras la moitié de tes organes.

- Et si on en finissait plutôt que de bavasser, dit Thsczyikhaar en se relevant malgré la douleur, j’ai tué ton frère et je compte bien en faire autant avec toi avant de mourir. La seule chose que j’espère c’est que tu ne pleureras pas comme une fillette, pas comme ton frère alors que je venais de lui ouvrir le ventre.

- Dépêche toi Chasseur, intervint Knives, nous avons encore beaucoup de chose à faire.

Mais Le Chasseur n’avait pas besoin de se faire prier. La dernière remarque de Thsczyikhaar l’avait rendu fou de colère. Il se jeta sur lui et avant que Thsczyikhaar n’ai eut le temps de réagir, il le projeta de toutes ses forces dans la forêt.

La force et la rapidité du Chasseur n’avait rien à voir avec celle d’Iwy. Des siècles d’entrainement étaient passés par là. Iwy malgré toute sa force et sa puissance n’était qu’un enfant à côté du Chasseur. Thsczyikhaar percuta plusieurs arbres, la violence de chaque impact brisant net les troncs.

Thsczyikhaar finit par toucher le sol mais le chasseur était déjà là. Il attrapa Thsczyikhaar par les cheveux et le releva à la simple force de son bras. Il regarda pendant un instant le visage fin de Thsczyikhaar avant de lui projeter son front dans le visage.

Le nez de Thsczyikhaar éclata sous l’impact et une gerbe de sang vola. Le Chasseur se retrouva couvert de sang mais visiblement les propriétés acides de celui-ci n’avaient pas d’effet.

Il relâcha Thsczyikhaar qui chancela sur ses pieds. Le Chasseur envoya son genou dans le ventre de Thsczyikhaar qui plia en deux. Le Chasseur l’accueillit avec un splendide uppercut qui fit valdinguer Thsczyikhaar dans les sous bois.

Pendant un instant, le Chasseur perdit la trace de Thsczyikhaar. Il entendit un grand craquement et vit un arbre proche lui tomber dessus. Il se jeta sur le côté et vit un second tronc s’approcher de lui à toute vitesse.

Thsczyikhaar était en train de lui faire tomber la forêt sur le coin de la figure. Le Chasseur esquiva les arbres autant qu’il le put jusqu’à ce que son timing fût trop court et qu’un arbre lui tomba sur une jambe le bloquant pendant un court instant.

Thsczyikhaar en profita pour jaillir et l’attaquer. Il brulait ses dernières forces dans cet affrontement. Il le savait bien mais il n’allait pas se laisser faire.

Thsczyikhaar tenait entre ses bras un tronc d’arbre, qu’il maniait comme une gigantesque massue. Il frappa violemment le chasseur avec son arme improvisé. Celui-ci vit le coup venir et se protégea avec ses bras. Le tronc se brisa net sous l’impact et vola dans une pluie de copeau.

Le Chasseur prit le tend de se dégager et se saisit lui aussi d’un tronc. Il frappa vers Thsczyikhaar juste à temps pour intercepter un nouveau coup de la part de Thsczyikhaar qui avait lui aussi mit la main sur un tronc. Les arbres s’entrechoquèrent et la violence de l’impact projeta en arrière aussi bien le Chasseur que Thsczyikhaar.

La forêt était devenue un véritable champ de ruine. Knives observait le combat avec amusement. Il ne se doutait pas de la haine que portait le Chasseur à Thsczyikhaar. Mais cela ne le surprenait pas. Le Chasseur n’était qu’une des innombrables victimes du Hierarke. Il y avait tellement de monde dans le multivers qui pouvait trouver une raison de haïr le Hierarke.

Pendant un moment, Knives avait pensé chercher les rares survivants de la race des elfes noirs au lieu de recruter des mercenaires. Thsczyikhaar les avait exterminés pas caprice dans le cadre de l’un de ses nombreux délires mégalomaniaque.

Au final Knives ne regrettait pas son choix de recrutement. Par contre il était réellement déçu par la contre performance de Thsczyikhaar. Il avait passé tellement de temps à l’étudier. Il n’avait même pas eut l’occasion de le voir se servir de ses sorts spécifiques. Il n’avait pas eut l’occasion de montrer à Thsczyikhaar que lui aussi connaissait les arcanes secrètes qu’il n’avait jamais révélé à personne.

Il regarda la suite du combat d’un œil distrait. Le Chasseur s’amusait avec Thsczyikhaar comme avec un taureau dans une arène. Knives sentait s’approcher l’heure de la mise à mort. Thsczyikhaar était de plus en plus lent. Il vit à plusieurs reprise des failles dans sa défense que le Chasseur aurait put exploiter.

Knives ne courait aucun risque. Même si le Chasseur venait à perdre et à se faire tuer. Knives avait une botte imparable. Il lui suffisait de faire revenir magiquement le couteau planté dans le dos de Thsczyikhaar pour mettre un terme définitif au combat.

Thsczyikhaar et le Chasseur étaient au corps à corps échangeant des coups capable de briser des rochers. Cependant, les forces de Thsczyikhaar l’abandonnaient inexorablement. Il était moins rapide, moins vif et moins percutant. Dans un dernier sursaut d’énergie, il repoussa le Chasseur de quelques pas et lui envoya une puissante décharge télékinétique qui l’envoya s’encastrer dans un arbre.

Profitant de se moment de répits, Thsczyikhaar se concentra et avec un mouvement sec, il retira le couteau qu’il avait dans le dos. A la grande surprise de Knives, celui-ci n’était plus hérissé de pointes et il n’avait donc pas tué Thsczyikhaar. Knives plongea la main dans son manteau et sorti le couteau jumeau de l’autre et s’avança le plus rapidement possible vers Thsczyikhaar.

Même si ça ne l’avait pas tué, le choc et la douleur avait mis Thsczyikhaar à genou. Il reprenait lentement sa respiration quand le Chasseur lui fit une clé à la gorge. Le Chasseur avait rapidement récupéré du choc et était revenu au niveau de Thsczyikhaar avant Knives. Le Chasseur banda tout ses muscles pour chercher à briser le cou de Thsczyikhaar, il faisait en même temps pression avec son genou sur le dos de Thsczyikhaar pour l’empêcher de bouger.

Thsczyikhaar essaya de se défaire de la prise. Ses doigts tracèrent des sillons sanglants dans les bras du Chasseur mais rien ne semblait l’arrêter. Puis soudainement comme si c’était le geste le plus simple du monde, le cou de Thsczyikhaar céda. Dans un craquement sinistre, le Chasseur fit faire plus de cent quatre vingt degrés à la tête de Thsczyikhaar. Toute la tension dans le corps de Thsczyikhaar se relâcha et il s’effondra comme une poupée de chiffon.

Knives arriva à leur niveau quelques instants plus tard. Il regarda le corps de Thsczyikhaar pendant quelques instants puis par acquis de conscience, il lui perça le cœur, lui trancha la tête et enfonça sa lame à travers l’orbite pour la laisser là. Il vérifia à l’aide de nombreux sortilèges que le corps qu’il avait en face de lui était bien réel. Pendant ce temps, le Chasseur récupéra de ses blessures. Il retira une branche qui le traversait de part en part au niveau de l’abdomen et se remit en place quelques os déplacés.

A la mort de Thsczyikhaar, Iwy avait enfin put se relever. Il s’approcha de la dépouille de Thsczyikhaar et se défoula à coup de pied comme pour exorciser la douleur de son visage ravagé.

Après de longue minute de réflexion et d’étude, Knives sembla enfin se détendre. C’est d’une voix forte qu’il annonça la chose suivante :

- Messieurs, vous avez accomplis ce pourquoi vous avez été engagé. Thsczyikhaar ThaarZhuh aussi connu sous le nom de Hierarke est mort. Toutes mes félicitations.

L'avenement - Chapitre 14

Chapitre 14 :

Retour à la réalité

Thsczyikhaar regardait Sarah dormir. Il avait arrêté le poison à temps pour éviter le pire mais il avait quand même eut le temps de faire des dégâts. Cela faisait presque quarante huit heure qu’elle se reposait. Thsczyikhaar lui avait retiré la robe enchanté et l’avait installé confortablement auprès d’un feu. Elle avait quelques moments de lucidité et il en profitait pour la faire boire un peu pour qu’elle ne se déshydrate pas. Le reste du temps il la regardait dormir en se demandait qui était à l’origine de cette attaque et la raison de celle-ci.

Durant la seconde nuit, alors que Sarah dormait toujours, un homme à cheval s’approcha de leur campement. Thsczyikhaar leva les yeux vers l’inconnu et soupira. D’un geste, il l’invita à s’assoir sur une buche près du feu. L’homme mit pied à terre et accepta l’invitation de Thsczyikhaar. Les deux hommes restèrent silencieux un bout de temps puis Thsczyikhaar prit la parole :

- Je dois t’appeler comment en ce moment ? Gustave ? Ethernium ?

- Appelle moi Gustave… c’est ce qui me convient en ce moment, répondit l’homme un peu mélancolique.

- Tu viens pour quelque chose de précis ou juste pour finir le boulot de tes disciples ?

- Ni l’un ni l’autre, je viens juste discuter un peu avec toi. Tu t’es absenté longtemps. Et pour que les choses soit claires, mes disciples ne font pas ce qu’ils font d’après mes ordres. Ils ont été engagés par une autre personne qui visiblement t’en veut.

- C’est ce que j’avais cru comprendre. Tu connais cette personne ?

- Oui.

- Tu peux me dire qui c'est ?

- Comment est ce que tu as fait ? interrogea Gustave, ignorant volontairement la question de Thsczyikhaar.

- Fait quoi ? demanda Thsczyikhaar, énervé de ne pas avoir de réponse.

- Et bien, déjouer le plan de Cyanure et sauver ta protégée. D’après ce que j’en sais leur plan était plutôt bon.

- C’est vrai, mais ils avaient oubliés un détail, le psionisme et la télépathie qui va avec.

- Ils y avaient pensé mais sans ton trident tu n’as pas les âmes de psionistes, donc pas de pouvoir.

- En théorie c’est vrai, sauf que la première chose que j’ai faites aves leurs capacités ce fut d’ouvrir mon propre esprit au psionisme et ensuite de m’entraîner de mon côté.

- Malin…

- Merci.

- Cependant, Cyanure aurait sentit ta présence, elle aurait changé son plan et elle aurait demandé à Iwy de menacer physiquement ta nièce.

- C’est ce que je me suis dit aussi, c’est pour ça que j’y suis allé très délicatement.

- C’est étonnant de ta part, remarqua Gustave avec une pointe d’humour dans la voix.

- Je sais, j’aime être étonnant.

- Et donc ? Comment as-tu fait ?

- J’ai commencé par la déstabiliser un peu. On était en train de danser, et j’ai sorti le grand jeu, je sais être charmeur quand je veux.

- Certes…

- Et en même temps, j’étais dans son esprit. Je cherchais un point de pression alors j’ai fait remonter ses souvenirs enfouis. Surtout les plus douloureux, c’est en général à ce moment là qu’on trouve de bonne faille psychologique. J’ai donc vu son lourd passé, que tu dois connaître je pense, et j’ai trouvé une faille. Alors j’ai joué dessus.

- Quelle était donc la faille ?

- Sois patient mon bouchon, dit Thsczyikhaar un sourire mauvais aux lèvres, une fois que j’ai eut la faille, tout est allé très vite. Heureusement d’ailleurs puisque l’heure était presque finie. Elle s’est mise à penser à ses poisons et ses méthodes. J’ai finis par trouver ce qu’elle avait fait à Sarah et comment arrêter le processus.

- C’était quelle genre de poison ? Elle en a des très dangereux.

- C’est vrai. C’était ce qu’elle appelle un poison sentimental. Il n’y a aucun antidote physique. Il faut créer un échange sentimental d’une nature bien précise pour arrêter le poison. C’était plutôt bien vu de sa part.

- Pourquoi ?

- Le sentiment en question pour Sarah était l’amour. Cyanure m’a mis face au choix de céder mon sac et ainsi de prouver mon amour et de sauver Sarah, ou encore une fois d’être égoïste et la laisser mourir.

- Mais tu n’as fait ni l’un ni l’autre.

- Et oui, je prends toujours la troisième voie.

- Oui je sais, et même que quand elle n’existe pas tu la crées. Tu m’as déjà dit tout ça.

- C’est vrai. Donc une fois que j’ai compris que l’antidote de Sarah était mon amour, je suis allé lui en donner la preuve.

- C'est-à-dire ?

- Je lui ai dit les mots magiques.

- Donc tu l’aimes vraiment ?

- Faut bien croire que oui puisqu’elle est toujours en vie.

- Tu es vraiment très étonnant, commenta simplement Gustave.

- Merci, mais puisqu’on parle d’amour et qu’on se fait des confidences. Tu es au courant pour les sentiments que Cyanure a pour toi ?

- Oui, répondit Gustave, mais je sais aussi que c’est finit depuis des années. On en a parlé et tout est arrangé.

- J’ai bien peur que ce ne soit pas aussi simple. Elle a dit ça uniquement pour te faire plaisir.

- Tu es sur de toi ? demanda Gustave avant de reprendre, oui tu es sur. Je sais que tu ne me mentirais pas sur ce genre de chose. Merci de l’information.

- De rien, dit Thsczyikhaar sur le ton d’une conversation banale, c’est naturel de s’aider entre singularité de l’univers.

- Singularité de l’univers ? C’est une jolie expression.

Un long silence se fit entre les deux hommes. Cette simple discussion entre ces deux personnes avait quelque chose de très étrange.

- On parle, on discute, on papote, mais si tu as rien d’autre à dire, je crois que je vais aller me reposer. Quelque chose me dit que je ne suis pas prêt d’être tranquille, exposa Thsczyikhaar.

- A ce sujet, il faut que je te dise quelque chose. Je ne suis pas sensé te le dire mais je suis en partie contre ce qu’il se passe en ce moment. C’est d’ailleurs pour cela qu’en ce moment tu peux m’appeler Gustave.

- Je t’écoute, dit Thsczyikhaar soudainement très attentif.

- Ce qui vient de commencer risque d’avoir de très grandes répercussions. Les grandes forces du multivers veulent te faire sortir de l’échiquier et les pieds devant si possible. Les forces du Bien laissent faire les forces du Mal. Et celles-ci mettent le maximum de moyen pour aider la seule personne qui semble être capable de te faire du mal. C’est cette personne qui a ton trident. Et tu ferais bien de te demander ce qu’il compte en faire.

- Mon trident ne m’intéresse plus. Il peut bien en faire ce qu’il veut. Pour l’instant je veux simplement de la tranquillité.

- Thsczyikhaar ! Il faut que tu ouvres les yeux. Ils ne te laisseront pas tranquille, jamais, pas tant que tu seras dans le multivers. Et c’est là que je ne suis pas d’accord avec eux. Ils veulent t’éliminer, te tuer, te détruire. Personnellement, je pense qu’il faudrait te donner une porte de sortie.

- Tu la connais cette porte de sortie ?

- Oui, et toi aussi.

- Tu as raison, mais personne ne peut m’accompagner et à l’heure actuelle ce n’est pas ce que je veux.

- J’ai peut être une solution pour ça. Mais elle risque de prendre du temps, beaucoup de temps.

- Je ne manque pas de temps. Par contre comment te faire confiance ?

- Tu fais parti des rares personnes qui comprennent parfaitement mon travail et qui pourrait presque le faire. Réfléchis bien à la situation et demande-toi quel intérêt j’aurais à te faire rester ici ?

- Tu as quand même tué ma femme et ma fille, pour la confiance on a vu mieux.

- Justement et j’ai vu de quoi tu étais capable après ça. Tu crois que je veux commettre deux fois la même erreur ?

- Ne cherche pas à me flatter, je n’aime pas ça et ça te va mal.

- Ce n’est pas de la flatterie. Réfléchis bien, tu as encore un peu de temps. De mon côté je vais voir ce que je peux faire.

- J’ai quand même un peu de mal à y croire. Après tout, que je parte ou que je meure le résultat est le même.

- Non, pas pour moi. Mais trêve de bavardage, ils seront là dans moins d’une heure. Ils traquent la petite par magie. Je crains qu’il ne te faille les affronter.

- Juste une dernière question, je change de sujet mais c’est pour être sur. C’est toi qui as provoqué ce qui est arrivé à la famille de Cyanure ?

- Oui. Et si tu veux vraiment tout savoir, Cyanure est ma fille. Elle ne le sait pas. C’est pour ça que je ne peux pas l’aimer comme elle l’aimerait.

- Je comprends mieux. J’ai effacé en partie sa mémoire, tu devrais pouvoir repartir à zéro avec elle.

- Merci de ne pas l’avoir tué. Ah oui une dernière chose avant que je parte. Je ne sais pas comment tu fais pour mériter tant de fidélité et d’amour mais je crois qu’une personne de ta famille va venir te donner un coup de main.

- Merci Gustave, je ferais attention, quand à toi, je te conseille de récupérer Cyanure et de profiter de ta mise à pied. Si jamais les choses tournent mal je ferais pas dans la dentelle pour mon baroud d’honneur.

- Bon courage, je reviendrais te voir dès que j’aurais une solution à notre problème.

- A la prochaine Gustave.

Sans un regard en arrière, Gustave remonta sur sa monture et s’éloigna dans l’obscurité. Thsczyikhaar reporta son attention vers Sarah et vit qu’elle était éveillée. Il vit aussi à son regard qu’elle avait entendu une bonne partie de sa petite conversation avec l’anti paladin.

- Tu as des questions ma puce ?

- Tu vas m’abandonner ? demanda Sarah la voix remplie de sanglot.

- Non, pas si je peux faire autrement. Des gens me veulent du mal et ils ont très certainement raison de le vouloir. Et pour me faire du mal, ils veulent te faire du mal à toi. Je ne vais pas les laisser faire. Je te le promets mais il se peut que pour ça je doive te mettre à l’abri et t’éloigner de moi.

- Mais comment tu feras pour me protéger si tu es loin ?

- Je ne sais pas encore. Je croyais sincèrement pouvoir mettre tout cela de côté et vivre tranquillement avec toi Sarah. Mais il faut se faire à la réalité, on ne pourra jamais vivre tranquillement ici.

- C’est pour ça que l’autre monsieur a parlé d’une porte de sortie. Il veut te faire partir.

- Oui, c’est ça.

- Je pourrais venir avec toi ?

- Pas pour le moment, mais Gustave cherche une solution à ça.

- J’ai pas envie tonton.

- Moi non plus ma puce.

- Tu vas partir quand ?

- Je ne sais pas encore, quand tu seras à l’abri et que les méchants qui nous cherchent ne seront plus là.

- Les méchants qui vont bientôt arriver ?

- Oui.

- Ca me fait peur.

- C’est normal mais il va falloir être forte.

- On ne peut pas s’enfuir.

- Si on s’enfuit, ils nous poursuivront toute notre vie. Il faut les arrêter.

- … mais je ne sais pas quoi faire.

- Tu n’as rien à faire, à part faire tout ce que je te demande et rester caché. Il ne faut pas qu’ils t’attrapent.

- Promis, ils ne m’attraperont pas.

- C’est bien ma puce. Au fait, je ne t’ai pas encore donné ton cadeau.

Thsczyikhaar fouilla un peu dans ses poches et en sortit une broche, la même broche que celle que Sarah lui avait rapporté lors de leur première rencontre.

- Tiens, elle a appartenu à une de mes filles. Elle s’appelait Lyselle.

- C’est ta fille qui est morte ?

- Oui.

- C’est Gustave qui l’a tué ?

- Oui.

- Pourquoi tu l’écoutes ?

- Elle est morte en se battant pour une cause. Elle a défendu ses idées jusqu’au bout et Gustave était dans l’autre camp. Des gens ont aussi tué la famille de Gustave. Je n’ai pas le droit de juger Gustave. Je pense que j’aurais fait la même chose à sa place. Et moi aussi, j’ai tué beaucoup de papa, de maman et d’enfants il y a longtemps.

- Mais tu as changé maintenant ? Tu m’as promis !

- C’est vrai… et je pense que Gustave aussi peut changer, d’ailleurs il a déjà changé. C’est pour ça que je l’écoute.

- Je comprends pas bien tonton.

- Je ne comprends pas non plus toujours très bien mais une chose est sure Sarah. Pour te protéger, je suis prêt à tout même à mourir s’il le faut. Tu es la première personne pour qui je suis prêt à faire ça. Beaucoup de gens ont le droit de vouloir me tuer mais aucun n’a le droit de vouloir te faire du mal. Tu te souviens de ce que je t’ai dis à la fin du bal ?

- Oui.

- Et bien si je ne l’avais pas vraiment pensé, tu serais morte à l’heure actuelle.

- Moi aussi je t’aime tonton, dit Sarah en accrochant la broche au niveau de son cœur, merci beaucoup, c’est le plus cadeau que j’ai jamais eut. Et merci aussi pour la soirée, c’était super ! Même si la fin a été un peu bizarre.

- C’est normal, dit Thsczyikhaar en souriant, maintenant il va falloir aller te cacher et quoiqu’il se passe ne sort pas tant que je ne te l’ai pas dit.

- Promis tonton.

Thsczyikhaar prit Sarah dans ses bras et profita de ces quelques instants de calme avant la tempête. Il était presque sur que tout allait changer avant la fin de la nuit. Finalement, ils se séparèrent et Thsczyikhaar prépara un petit comité d’accueil. Il donna une dague magique qu’il transportait dans son sac à Sarah. Puis il étendit les limites de perception de son esprit et il détecta un groupe en approche. Il prépara une cachette pour Sarah qu’il protégea magiquement avant d’attendre les envahisseurs.

A quelques centaines de mètre de là, Knives, les mercenaires et une quarantaine de mort vivants se déplaçaient silencieusement et encerclaient calmement leur proie. Iwy portait Cyanure sur le dos et semblait visiblement très en colère. Le Chasseur coordonnait les actions de la petite troupe et Simon assurait l’arrière garde. Knives observa le plan se mettre en place et un sourire mauvais apparut sur son visage. Il était temps pour lui de prouver sa valeur à son Maître.

Le Chasseur mit en place plusieurs vagues d’assaut avec un timing très précis. Il ne fallait laisser aucune porte de sortie à Thsczyikhaar. Chacun avait un rôle à jouer. Les morts-vivants serviront de force sacrifia blé pour l’affaiblir un peu pendant que Knives assurera un soutien magique. Iwy jouera un rôle de première frappe avant de se replier pour laisser le chasseur finir la proie. Simon quand à lui devait chercher et trouver Sarah. C’était le point de faible de Thsczyikhaar et il fallait absolument mettre la main dessus pour porter le coup de grâce moral.

Bien évidement, tous espérait pouvoir porter le coup de grâce contre Thsczyikhaar. Ils se mirent en position et attendirent le signal du Chasseur avant de passer à l’action.

Dans sa cachette, Sarah serait sa poche sans fond contre elle en sanglotant. Elle n’aimait pas ça du tout. Elle se promit que si tout cela finissait bien, elle finirait la poche et elle la donnerait à son oncle. Mais pour l’instant, elle rangea la dague magique de son oncle dans la poche et se mit à attendre en espérant de tout son cœur que tout finirait bien.

Qui est Max ?



Max aurait du mourir très vite. Finalement, il a tenu jusqu'au chapitre 11 et il s'est même servi du trident.


A la base Max était juste un justificatif pour que TTH n'ai pas son trident et qu'il lui court après. TTH aurait voyagé, rencontré Sarah et eu un certain nombre d'aventure. Avant de finalement retrouver Max et le tuer en claquant des doigts.


Tout ça c'était avant l'arrivée de Knives et de son Maître. Avec l'arrivé des grands méchants, il fallait donc que Max se fasse déposséder du trident. Et pouf, la scène de poursuite est née. Mais je trouvais qu'il manquait quelque chose, ou plutot qu'il y avait un truc en trop. Le truc en trop c'était plein de chapitre sur TTH et Sarah sans break. Je sentais qu'il fallait une coupure pour pas lasser. C'est donc comme ça qu'est arrivée la scène du cauchemar.


Bref j'ai construit le rôle de Max à l'envers.


Que dire d'autre sur le personnage, c'est l'exemple type du voleur au grand coeur. Il vole par nécessité plus que par envie de nuir ou de s'enrichir. Il vole de préférence les riches et ceux qui ne sont pas dans le besoin. Il n'hésite pas à aider les plus faibles. Une sorte de Robin des Bois sans le côté révolutionnaire. C'est un mec bien qui a pas eu une vie facile et qui n'est pas né dans une famille aisée.
Au final, c'est un personnage qui se veut très classique et très humain pour que le lecteur puisse s'identifier à lui. C'est le personnage le plus standard à côté de la galerie des phénomènes comme TTH, Knives et tous les autres.


Graphiquement, Max ressemble à un jeune adulte d'une vingtaine d'année qui inspire confiance et relativement séduisant.
(Hop cette image vient du film donjons et dragons, qui est ma foi un beau nanard, avec un beau voleur au grand coeur en tant que héro, moi c'est pas un héro et il meurt comme une merde na :P)

lundi 28 avril 2008

Qui est Knives ?

C'est des couteaux ! Bon ok elle est mauvaise je sors.


Quand j'ai commencé à écrire le texte je me suis assez rapidement rendu compte que j'avais besoin de méchant, et pas des petits méchants en plus. Des méchants capables de tenir un round ou deux contre TTH.
Les voleurs étant à la base de l'histoire en volant le trident, je considérais qu'ils avaient déjà eut leur rôle. Il restait donc les nécromanciens dans la catégorie grand ennemi de TTH. J'ai donc pensé au Maître de Knives mais pour le suspens et pour ne pas faire s'affronter le grand méchant et TTH au chapitre 4, j'avais besoin d'un homme de main dévoué et redoutable. C'est comme ça qu'a commencé le concept de Knives.
Knives est une jeune homme sociopathe et totalement dévoué à son Maître. C'est un méchant redoutable car il ne fait pas dans les sentiment et dans la gloriole. Il fait son travail et il met tous les moyens pour le faire. il n'a aucun respect pour la vie d'autrui et il vénère la perfection de la non vie.
Pour casser l'image classique du nécromancien sale, vieux et moche, j'ai décidé de faire de Knives une véritable gueule d'ange.
Knives est instrument entre les mains de son Maître. Il a été façonné pour combattre TTH. Il a étudié sa vie, ses actions, ses forces et ses faiblesses. Il connait même l'école de magie spécifique de TTH. La vie de Knives se résume à étudier TTH, inventer de nouvelles armes pour le combattre et les essayer sur des gens qui passent. Tout ça en développant ses talents pour la nécromancie. Bref j'ai voulut créer une véritable menace pour TTH. Niveau graphique a la base on pourrait prendre Legato Bluesummers de l'anime Trigun (qui lui aussi est l'homme de main ultime entre les mains du grand méchant) mais avec le temps je pense qu'on pourrait le mélanger avec une touche de Light Yagami du manga Death Note. Voici deux images de chacun d'entre eux Legato puis Light :




Voilà vous en savez un peu plus sur Knives. J'espère qu'il vous plait comme méchant. Je ne parle pas encore de son Maître car cela révélerait des choses importante sur l'intrigue.