mercredi 27 juin 2012

Légendes des mythes futures - Sans maîtrise la puissance n’est rien.



                Dans la vie, il y a des petites coïncidences qui changent parfois beaucoup de chose. Laissez-moi-vous raconter cette histoire en guise d’introduction.

                Au début du mois de juin 2012, je suis venu à me demander quel système de jeu j’allais choisir pour une future hypothétique campagne de jdr. J’ai fait un rapide tour de ma bibliothèque avant de porter mon dévolu sur un grand classeur rouge contenant l’une des rares copies d’un jeu de rôle maison connu sous le nom de Légendes des mythes futures (raccourcie à LMF pour la suite).  Comme à chaque fois que je ressors ce classeur, je fais une rapide recherche sur le web pour voir si il existe des traces du jeu sur la toile.

                Et cette fois-ci, je ne suis pas rentré bredouille. En effet, et c’est là qu’intervient la coïncidence, deux jours avant ma recherche une page Facebook LMF venait d’être créée. J’ai cru d’abord à une page homonyme mais la lecture des commentaires présents me confirma que c’était bien le jeu que je connaissais.
                Donc après quelques échanges avec le responsable (tout aussi surpris que moi en découvrant que certaines personnes connaissent encore le jeu), me voilà en train d’écrire un article pour mon blog sur LMF.
                C’est donc grâce a cette petite coïncidence que je suis en train de redonner vie à blog après de long mois d’absences.

                Légendes des mythes futurs est un jeu de rôle maison. Ce qui veut dire qu’il n’est pas commercialisé, ni même distribué. Ma version date d’une dizaine d’année et a été faites en copiant le classeur d’un ami qui était lui-même une copie. Les pages ont été tapés à la machine avec des ratures et des reprises à la main.

                J’ai découvert ce jeu il y a une douzaine d’année à l’occasion d’une soirée chez l’ami d’un ami. Je rencontre des personnes pour la première fois et on me parle de me faire essayer un jeu maison. Pendant le repas j’écoute les anecdotes de chacun et certaines aventures des Forces Delta (ON LES MET A PLAT !!!) et je finis par moi-même créer mon premier personnage. Il s’agira d’un beau bourrin répondant au doux nom de Xeloskorius.
                La partie se passe plutôt bien, je découvre une partie de l’originalité du système de jeu et je ressors de la un peu perdu mais satisfait par ce jeu parfois un peu bancal mais rafraichissant.
                Quelques mois plus tard, je réitère l’expérience avec un nouveau personnage et me lance dans ma vrai première campagne et je finis de tomber sous le charme.

                Assez parlé d’histoire et revenons en au jeu en lui-même. LMF est un jeu qui nous met dans la peau d’une puissance ; une personne qui sort de l’ordinaire et qui possède des atouts faisant de lui un surhomme, un être capable d’entrer dans les légendes.
                Ici quand on parle de puissance, on ne parle pas simplement de pouvoir soulever une voiture ou de courir un cent mètre en moins de 8 secondes. Ici quand on parle de puissance, on parle de détruire des buildings à main nue, de courir suffisamment vite pour rattraper un TGV à la course, d’encaisser une rafale de mitrailleuse comme s’il s’agissait d’une volée de cailloux. Dans LMF, faire une réussite critique devient le quotidien et l’on parle rapidement même des réussites critiques de critiques.
                Et ça ce n’est qu’au commencement.
               
                LMF est un peu un jeu poupée russe. Chaque fois que l’on pense avoir atteint la limite de la progression, on découvre toujours un nouveau monde de possibilité et de pouvoir. Et l’on fini par raser des villes par simple effet secondaire d’un pouvoir et à faire des calculs savants pour savoir le temps que l’on met à faire le tour de la planète.

                Calcul savant, voilà bien un autre mot qui caractérise LMF. Au début on arrive à s’en sortir mais au fil du temps et de l’augmentation du nombre de pouvoirs et de possibilités, il devient indispensable d’écrire les calculs et même de se servir d’une calculatrice. Cela peut sembler effrayant dis comme cela mais cela semble étrangement naturel lorsque l’on progresse depuis le début.

                Le système de jeu est à la fois simple et complexe. Tout ce qui n’est pas en combat se résout à l’aide de jet de dé sous des compétences définit par des pourcentages. Chaque compétence entre dans une catégorie et chaque catégorie possède une base de pourcentage qui est calculé à partir des caractéristiques du personnage.
                Les caractéristiques en elle-même se divisent en deux groupes, physiques et mentales.
Les caracs physique seront souvent largement au dessus de la moyenne humaine. Un humain va de 3 à 18 avec une moyenne à 10 tandis qu’une puissance débutante aura rapidement entre 30 et 40 minimum.  
Les caracs mentales s’étendent sur la même plage pour les humains (3 à 18). Les puissances pourront dépasser le maximum de 18 mais elles commencent à des niveaux beaucoup plus proches de l’humain moyen.
En effet, les puissances que l’on joue sont physiquement supérieur mais mentalement dans la moyenne, ce qui fait d’elles des personnages avec des faiblesses et des travers humain mais avec suffisamment de puissance dans le poing pour déclarer une guerre nucléaire en slip.

                Là où ça se complique c’est pour les combats. Il faut gérer en parallèle sa réserve de puissance, ses points de pouvoirs, ses actions, ses attaques, ses défenses, ses armures, ses champs, ses terrains et tous les autres détails présents durant un affrontement. Au début c’est simple mais ça se complique avec le temps et la multiplicité des choix.

                Les combats dans LMF ont une particularité qui leur donne toute leur saveur. Les puissances frappent très fort, esquivent bien et peuvent faire de bonnes armures mais en général elles ont un nombre de point de vie relativement faible par rapport à la puissance des attaques. En conséquence, le moindre qui porte vraiment est en général suffisant pour être mis hors de combat.
                Un combat dans LMF est un échange d’attaque et de défense entre plusieurs personnages qui se termine en général avec le premier qui se retrouve dans une situation ou il ne peut ni esquiver ni absorber les dégâts d’une attaque. Cela donne des combats très stratégique ou chaque point doit être investit avec justesse et où l’éjaculation précoce de puissance est le fléau des joueurs novices.


                Mais bon, on parle du système et des règles mais qu’en est-il pour l’univers ?
               
                Eh bien, l’univers est multiple et non définie. L’action se déroule dans un multivers ou tout est possible. J’y ai fait de la science fiction, du contemporain, du médiéval fantastique et encore plein d’autres choses. Je pense qu’il y a un univers précis qui existe mais je ne le connais pas et je continue à jouer dans la version que je connais.
                Mais au delà d’un univers bien défini, il existe quand même une patte LMF, une ambiance. Elle se rapproche un peu de manga de type Shonen ou Seinen avec des personnages hauts en couleurs tous plus forts les uns que les autres que les personnages affrontent tour à tour avec pour but de sauver le monde. C’est d’autant plus vrai qu’il n’y a pas de progression par l’expérience mais par l’entrainement. Nous nous sommes très souvent retrouvés face à un adversaire supérieur en puissance. Il nous a alors fallut trouver un maître et partir s’entrainer avant de revenir encore plus fort pour botter le cul du méchant.
                Il y a aussi dans LMF une ambiance un peu folle provenant directement du fait que nos puissances sont capables d’accomplir l’impossible.
Voici quelques exemples qui m’ont marqué :
Les joueurs sont coincés sur une lune… et bien ils vont faire dévier l’orbite de la lune dans le but  que son atmosphère croise celle de la planète et ainsi passer en deltaplane de l’une à l’autre.
               
                Un joueur ne peut suivre le reste du groupe pour aller sur une Ile car il ne vole pas. Il invoque son pouvoir du zéro absolu pour créer un pont de glace à travers les eaux déchainées.
                Deux joueurs creusent une montagne à main nue pendant un an pour trouver une tonne d’or tandis qu’un autre répare une sorte de porte de étoile sans aucun outils…


                Légendes des mythes futures est un jeu que j’apprécie particulièrement mais il a les défauts de ses qualités. Son système de combat complexe va en rebuter plus d’un qui ont déjà du mal avec des systèmes plus simple. Son univers pas vraiment défini inquiète les mj qui ne savent pas forcement quoi faire. Et pour finir le plaisir de la découverte des différents niveaux de pouvoirs ne se produit qu’une fois.

                

1 commentaire:

Maria a dit…

je joue à LMF, avec des amis. on utilise stype et Rolistik pour les parties hors table.
On a un petit forum (tout n'est pas visible), ça doit être possible de nous rejoindre.
http://legendesmythesfuturs.lebonforum.com/
yoj.