Dans ma vie vidéoludique, Zelda II : The Adventure of Link a été mon premier jeu vidéo sur ma première console, la NES.
Alors trop jeune pour pleinement l'apprécier, j'ai vu mon père et mes cousins se relayer tout un été pour arriver au bout. Je me souviens encore de cette quête désespéré pour le marteau qui était devenue tellement obsédante que tous les hommes, femmes et enfants de la maison familiale savaient qu'on le cherchait et que le jour de sa découverte a été fêté !
Plus tard, j'ai eut l'occasion de jouer et de terminer le premier, puis de me lancer dans le second et c'est finalement avec l'épisode sur Super Nes : A Link to the Past que j'ai vraiment appris à aimer cette saga.
Depuis, cette saga fait partie de mes piliers fondamentaux du jeu vidéo et chaque nouvelle occurrence est pour moi l'occasion de replonger dans son univers.
Avec la sortie de la Switch est arrivé le nouvel épisode de la saga : Breath of the Wild et voici ce que j'en pense.
Link se réveille amnésique d'un long sommeil et se dirige un peu hagard vers la lumière et l'extérieur.
On retrouve vite les bases de jouabilité des Zelda 3D à deux différences prêt qui sont très importantes :
- Link peut sauter et escalader !!!
- Link possède une barre d'endurance qui détermine son temps de course, de nage et d'escalade.
Le monde gagne un nouvel dimension car tout peut être escalader. La seul limite étant la jauge d'endurance.
C'est donc épris de découverte et de liberté de mouvement que l'on commence à parcourir le plateau initial. C'est sur ce terrain de jeu que notre quête commence et sert de tutorial géant pour faire le tour des mécaniques du jeu.
On découvre ainsi que pour se soigner il faut se préparer des plats cuisinés à partir de ce que l'on ramasse.
On meurt de froid la première fois que l'on va dans les montagnes sans gilet.
On pêche à la bombe.
Mais surtout on découvre le principes des sanctuaires. Ce sont des mini-temples dans lesquels on est soumit à une énigme et qui nous récompense d'une emblème du courage. Celle ci serviront par la suite à augmenter notre vie ou notre jauge d'endurance.
Une fois qu'on a fait le tour, on entre dans le grand bain et l'on rend compte que l'espace de jeu qui nous semblait déjà grand n'est qu'une infime partie d'Hyrule et qu'il va falloir beaucoup de temps pour tout explorer.
A partir de là, le jeu nous laisse libre avec quelques indications sur la route à suivre. Alors au début, on est euphorique, on se balade, on se perd, on croise des monstres abominable, on meurt, on grimpe sur tout et n'importe quoi, on rencontre des gens, on explore, on vit...
Puis on avance un peu dans la quête, on découvre de nouveaux environnement, et on s'émerveille devant la richesse de ce monde.
Et l'aventure continue pendant des heures et des heures poussé par la curiosité d'aller voir ce qu'il y a derrière cette colline.
C'est assez évident, mais je suis vraiment sous le charme de ce jeu et pas uniquement parce qu'il s'agit d'un Zelda.
En effet, même si il y a certaines bases d'un Zelda 3D classique, le fond est très différent et apporte beaucoup de changement à la recette "classique" des 20 dernières années.
Breath of the Wild est avant tout un openworld qui offre au joueur la possibilité de se rendre où il veut sans rail, sans barrière artificielle et qui offre surtout la possibilité au joueur d'essayer et de réussir un objectif par plusieurs méthodes.
Pour moi ce Zelda, n'est pas simplement un bon Zelda, c'est un très bon jeu qui réussit à apporter de la fraicheur aussi bien pour la saga que pour le genre de jeu dit "openworld".
Bien sur, il n'est pas parfait, la cuisine par exemple indispensable pour retrouver de la vie, demande parfois de passer beaucoup de temps pour concocter ses petits plats.
Aussi, même si c'est un très bon open world, il souffre de quelques défauts du genre. Même si le monde est riche et rempli certaines zones sont bien vide par exemple et le manque de fil conducteur fort peut déstabiliser.
Pour conclure, mon plus grand plaisir dans ce jeu est au niveau de la cohérence. Le monde vit de manière fluide et logique. Les gens, les animaux, les monstres ont des cycles de vie et des interactions logiques. Les maisons comptent autant de lit qu'il y a d'habitants.
Ça semble rien mais quand on passe des heures dans un monde virtuel c'est le genre de détails qui fait la différence.
Cette cohérence se retrouve aussi dans les possibilités de jeux. Si une solution semble logique alors elle peut marcher, il n'y a pas de solution unique imposé par les développeurs.
Breath of the Wild est un grand jeu, tout le monde le dit et je le confirme.
Bon sur ce, c'est pas tout mais j'ai un ragout de la foret sur le feu.
Hiiiiyaaaaa
Rendez vous lundi 19h pour Lundi c'est permis
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