mercredi 2 avril 2008

L'avenement - Chapitre 10

Chapitre 10 :

Un long voyage



Par monts et par vaux, à travers des plaines et des forêts, traversant villes et villages, Thsczyikhaar et Sarah continuait leur périple. Ils suivaient la piste de Max du mieux qu’ils le pouvaient, récoltant le moindre indice et écoutant l’appel du trident qui devenait perceptible pour Thsczyikhaar. A chaque étape, il essayait de déterminer si il s’approchait de leur cible ou pas et au grand désespoir de Thsczyikhaar, la piste de Max était de moins en moins fraîche. Et ce n’était pas le seul problème, bien qu’au début tout se déroulait bien, la cohabitation entre Sarah et Thsczyikhaar devenait de plus en plus difficile.

Thsczyikhaar était souvent exaspéré par Sarah qui voulait s’arrêter pour observer la moindre chose qui attirait sa curiosité, tandis que Thsczyikhaar voulait imposer un rythme intenable pour une petite elfe, qui refusait par moment d’avancer en guise de protestation. Les discussions étaient difficile et tournaient souvent en défaveur de Thsczyikhaar qui n’arrivait pas à être ferme avec Sarah mais la situation se compliqua quand Sarah voulut de plus en plus souvent s’attarder dans des villes.

Un soir Thsczyikhaar et elle eurent une longue discussion au terme de laquelle ils arrivèrent à plusieurs accords. Sarah demanda de son côté que pour qu’elle ne s’ennui pas et qu’elle demande donc moins à s’arrêter, Thsczyikhaar devrait lui raconter des histoires et lui faire faire des activités et que si elle était trop fatigué pour se déplacer alors ils s’arrêteraient et dormiraient, et si possible la nuit. Thsczyikhaar accepta la plupart de ses demandes auxquels il ajouta qu’il lui apprendrait des choses utiles pour le voyage qui pourrait faire gagner du temps et que quand elle dormirait, il continuerait à voyager en la portant dans son sommeil. Sarah était un peu sceptique de pouvoir dormir tout en étant trimballée mais à sa grande surprise cela se passa très bien et elle dormit même presque mieux que quand ils campaient. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que Thsczyikhaar, pendant qu’elle dormait, lui lançait un sort pour qu’elle dorme plus profondément et qu’il la transportait en la faisant léviter derrière lui.

Rapidement, Thsczyikhaar commença à lui apprendre les bases du tir à l’arc. Chaque jour, il faisait une pause et alors il lui expliquait comment faire, lui faisait réciter ce qu’il lui avait dit la veille et ils finissaient par faire des exercices d’abord sur cibles immobiles puis ils commencèrent à essayer de chasser. Sarah progressait vite et bien. Sa nature elfique lui conférant un talent naturel pour le maniement de l’arc, elle devint rapidement capable de toucher une petite cible à une cinquantaine de mètre. Il lui manquait certes un peu de puissance pour le tir à longue distance mais sa précision compensée. Le plus dur fut de lui faire tirer sur une cible vivante. Elle eut de longue discussion avec Thsczyikhaar qui lui expliquait que tuer pour se nourrir était normal et que ce n’était pas cruel. Tuer restait cependant quelque chose de peu naturel pour la jeune fille et c’est donc souvent Thsczyikhaar qui chassait tout en donnant des conseils à Sarah.

Conformément à la demande de la jeune fille, Thsczyikhaar lui raconta des histoires. Il lui parla des guerres élémentaires sur Athas et du champion des éléments. Il lui raconta comment d’esclave, ce prêtre devint un héros qui sauva son monde, il raconta les épreuves qu’il avait subit, ses joies et ses peines. Sarah était particulièrement réceptive et posait beaucoup de questions sur l’histoire et tout ces personnages. Elle apprécia beaucoup l’image de ce héros qui presque contraint par le destin, s’opposa aux forces maléfiques des rois sorciers. C’était un héros qui n’était pas tout blanc ni tout noir mais qui savait rester fort, même durant les pires des épreuves. Sarah demanda si ce héros était toujours vivant et Thsczyikhaar lui répondit que cette aventure c’était déroulé il y a fort longtemps et que toutes les personnes qui y avait participé était maintenant morte mais que leurs enfants voir leurs petits enfants étaient peut être encore en vie. Sarah se jura alors que quand elle serait plus grande, elle chercherait la famille du héros. Tant de détermination dans une si jeune personne fit sourire Thsczyikhaar mais il savait que si elle en avait les moyens elle tiendrait sa promesse.

Thsczyikhaar lui raconta ensuite l’histoire d’Othon qui lui aussi avait connu un destin particulier. Ce barde, frivole et coureur de jupon, après avoir sauvé le multivers à deux reprises était devenues un dieu suite à l’ascension du Fléau. Othon fit souvent rire Sarah bien qu’elle ne comprenait pas certain détail de l’histoire comme quand il passait ses nuits avec des filles. Thsczyikhaar cacha certains détails à Sarah, principalement que c’était grâce à lui qu’Othon était devenu un dieu. Il ne voulait pas que Sarah se doute de ce qu’il était ou avait été. En effet comment expliquer à une petite elfe innocente qu’on avait été un dieu et que maintenant on marchait de nouveau parmi les mortels. Mais plus ils voyageaient ensemble plus il se rendait compte que Sarah se posait des questions. Et un jour, alors qu’ils venaient de s’arrêter et qu’ils grignotaient un peu, vint la conversation que Thsczyikhaar craignait tant :


  • Dis Tonton, je peux te poser une question ? demanda doucement Sarah.

  • Oui, vas y.

  • Tu es quoi exactement ?

  • Heu, que veux tu dire exactement ? demanda Thsczyikhaar surpris.

  • Et bien, je veux dire que tu as pleins de pouvoirs magiques, que tu fais pas les choses comme les autres.

  • C’est juste parce que je suis un peu excentrique, comme beaucoup de magiciens.

  • Oui, mais pourquoi est ce que tu te tiens à l’écart des humains et que tu ne leur parles pas ?

  • Parce que… parce que je suis timide, répondit Thsczyikhaar incertain qui n’aimait pas le tournant que prenait la conversation.

  • Hum, mais c’est bizarre, je veux dire que j’ai fréquenté beaucoup d’humains, d’elfes et de gens d’autres espèces et aucun ne se comporte comme toi, mange comme toi, parle comme toi.

  • Je dois être unique alors, répondit Thsczyikhaar sur le ton de la plaisanterie mais tout de même surpris par tant de sagacité chez quelqu’un de si jeune.

  • D’accord, mais tu es quoi alors ?

  • Je suis moi, on est tous unique à notre façon.

  • Tonton, s’il te plait répond moi ! demande Sarah de sa petite voix ferme en regardant Thsczyikhaar, tu m’avais promis de m’en dire plus sur toi quand on se connaîtrait mieux et je pense qu’on se connaît assez maintenant.

  • Tu as raison Sarah, je ne suis pas honnête avec toi. Je vais essayer de t’en dire plus mais je ne vais pas encore tout te dire, mais je le ferai je te le promets.


Sarah resta silencieuse et fixait Thsczyikhaar, ce qui le mit assez mal à l’aise. Il n’avait jamais eut à se justifier de toute sa vie et voilà que maintenant cette petite fille le mettait mal à l’aise.


  • Alors, par où commencer… Déjà, à ton avis, j’ai quel âge ?

  • Tu dois être vieux vu tout ce que tu sait, tu dois au moins avoir 30 ans.

  • Non, je suis plus vieux que ça, répondit Thsczyikhaar avec un petit sourire en entendant ce que c’était qu’être vieux pour une jeune fille.

  • Plus vieux ! hum, 40 ans, peut être 50…

  • Non, encore plus…

  • On peut vivre plus vieux ?

  • Oui beaucoup plus…

  • Je ne sais pas alors, je donne ma langue au chat.

  • Je vais avoir 649 ans dans quelques mois.

  • Tu es drôlement vieux, s’étonna Sarah.

  • Certes mais je suis encore jeune dans ma tête.

  • Et tu peux vivre combien de temps ?

  • Je ne sais pas, longtemps, enfin je suppose. Bien, maintenant autre chose que je peux te dire… en plus d’être très vieux, j’ai fait beaucoup de choses dans ma vie, ce qui explique un peu tout les choses étranges que je fait. J’ai été aventurier, mage, roi, prêtre, marchand et certainement d’autres choses que j’oublie pour le moment.

  • C’est tout ou tu penses avoir encore des choses à me dire ? demanda Sarah qui estimait ne pas avoir assez de réponse.

  • Je ne suis pas né sur ce monde, dit simplement Thsczyikhaar.

  • Je ne comprends pas très bien. Il y a d’autre monde ?

  • Oui, ma puce, beaucoup et moi je viens d’un monde très étrange avec plein de gens bizarres, c’est pour ça que mon nom et ceux de toute ma famille sont étranges.

  • Ah, je comprends… et c’est pour ça que tu as du mal à rentrer chez toi ?

  • Tout à fait, acquiesça Thsczyikhaar, et c’est aussi pour ça que l’apparence que j’ai devant toi n’est pas ma vraie apparence. Je prends une forme humaine pour ne pas inquiéter les gens.

  • Et tu ressembles à quoi en vrai alors ? demanda Sarah curieuse mais aussi satisfaite par ce que lui disait Thsczyikhaar.

  • Et bien ça c’est encore un peu trop tôt, je ne voudrais pas te faire peur.

  • D’accord, dit la petite fille visiblement déçue.

  • Je te la montrerai un jour, je te le promets.

  • J’ai encore une question, tu peux changer d’apparence comme tu le désires ?

  • Oui et non, je le fait grâce à la magie.

  • Encore de la magie ! protesta Sarah, dès que c’est bizarre, c’est de la magie. C’est nul.

  • C’est vrai mais c’est la vérité, je ne peux l’expliquer autrement… si il y a peut être une explication qui t’irait, ajouta Thsczyikhaar une lueur de malice dans le regard.

  • Ah bon, dis moi ! s’il te plait !

  • Et bien, pour que tu comprennes ce que je veux dire quand je parle de magie, et bien je pourrais t’apprendre la magie. Est-ce que cela t’intéresse ?

  • Oui mais je ne sais pas si je saurais faire.

  • Si tu m’écoute bien, il ne devrait pas y avoir de problème, fais moi confiance, dit Thsczyikhaar sur de lui, ses yeux pétillants d’idées.

  • Alors d’accord, tonton.

  • On commencera demain matin, après la nuit.

  • Chouette, merci tonton, merci beaucoup.

  • C’est normal, tu avais le droit de savoir. Bien maintenant, il est temps de repartir, j’aimerais qu’on arrive à cette forêt avant la nuit.


Thsczyikhaar rangea les affaires qu’ils avaient sorties pendant la pause. Puis, il reprit la route en tenant par la main une Sarah particulièrement contente. Ils marchèrent encore trois heures ce soir là avant de finalement atteindre une forêt de conifères. Le paysage depuis le début de leur voyage avait changé, ils étaient partis d’une région agricole, relativement vallonnée et maintenant plus ils allaient vers le nord plus la végétation changeait et plus le paysage devenait escarpée. La forêt de grands pins, dans laquelle ils firent une pause pour la nuit, était très agréable, une douce odeur de sève planait dans les airs et les aiguilles de pins formait un tapis uniforme d’où émergeait des fougères, qui l’hiver approchant, jaunissaient. Ce soir là, Thsczyikhaar ne reprit pas la route une fois que Sarah fut endormie. Il réfléchit à comment il allait lui apprendre la magie.

Au petit matin, alors que les rayons du soleil perçaient à travers les branches des pins, Thsczyikhaar alla réveiller délicatement Sarah :


  • Sarah, réveille toi, dit doucement Thsczyikhaar, il est temps de devenir une magicienne.

  • Bonjour tonton, répondit la jeune elfe d’une voix encore endormie, j’ai le temps de manger un peu avant qu’on commence.

  • Oui, bien sur, prend ton temps, il faut être en forme et concentré.

  • D’accord, je me dépêche.


Thsczyikhaar laissa la jeune fille et alla préparer ce dont il avait besoin pour se premier cours. Il fouilla dans son sac et en sortit des feuilles de papier, de quoi écrire, une petite sphère en bois et son grimoire. Puis il attendit que son élève arrive. Sarah prit son petit déjeuner à vitesse grand V et vint rapidement retrouver Thsczyikhaar. Celui-ci l’attendait, visiblement d’humeur joyeuse.


  • Bien, alors je vais t’apprendre la magie, enfin du moins à maîtriser les énergies magiques. La magie est quelque chose qui existe partout, en plus ou moins grande quantité et la plupart du temps elle n’est pas perceptible par nos sens. Ainsi la première chose que je vais t’apprendre va être à voir la magie et ainsi mieux la comprendre.

  • D’accord tonton, dit Sarah captivé.

  • Il faut commencer par faire le vide, ne penser à rien, être calme et serein. Ensuite, tu essayeras de ne plus faire attention à ce que tu ressens, ce que tu entends, ce que tu sens et ce que tu vois. Alors tout en restant concentré tu prononceras une formule avec le bon rythme et les bonnes intonations. Je vais dire la formule et il faut que tu la retiennes par cœur. Compris ?

  • Oui tonton, acquiesça très sérieusement Sarah.

  • Alors écoute moi bien.


Thsczyikhaar commença à réciter une courte formule dans une langue étrange. Sarah essaya de la répéter mais elle n’y arriva pas. La langue dont se servait Thsczyikhaar était très gutturale et sifflante par moment. Le genre de langue qu’une jeune fille à du mal à reproduire. Thsczyikhaar répéta une nouvelle fois la formule, Sarah essaya de répéter. Ils recommencèrent de nombreuses fois avant qu’elle réussisse à prononcer les quelques mots. Une fois qu’elle eut appris la phrase, elle dut la dire avec le bon rythme et les bonnes intonations. Une fois qu’elle enfin réussi a faire tout ça, elle essaya de se concentrer. Thsczyikhaar restait parfaitement silencieux à coté d’elle. C’était la partie la plus difficile. Une fois qu’on savait le faire, on arrivait rapidement à revenir dans cet état mais la première fois était très complexe. Voyant qu’elle luttait et qu’elle y mettait toutes ses forces, Thsczyikhaar lui donna un petit coup de main. Il fit une zone de silence autour d’eux qu’elle n’entende plus rien et guida mentalement la jeune elfe vers l’état voulut. Délicatement, il la conseillait, lui disait quoi faire, où aller. Il avait lié ses sens aux siens pour lui montrer la voie et voir dans quel état elle se trouvait. Après un long moment, bien que ce n’était pas encore parfait, il lui dit de dire la formule. Sarah, tout en restant concentré, récita la formule, sans hésitation. Elle sentit une énergie l’envahir, traverser son corps, parcourir chaque parcelle de son être. Thsczyikhaar ne lui avait pas dit mais en plus du simple sort de détection de la magie, le sortilège qu’elle venait de lancer l’avait pendant un instant baigné dans des flux de magie.

Doucement, Sarah ouvrit les yeux quand la sensation étrange fut finit et là elle découvrit un nouveau monde devant ses yeux. Elle regardait Thsczyikhaar et voyait une aura chatoyante autour de lui, le même genre d’aura irradiait de son sac. Elle regarda ses mains et vit qu’une petite lueur venait d’elle aussi. Elle regarda tout autour d’elle pour voir où se trouvait la magie. Elle était émerveillée devant se spectacle. Soudainement, Thsczyikhaar commença à faire des mouvements avec ses bras dans les airs. Elle l’avait déjà vu faire de nombreuses fois avant de lancer mais là elle vit ce qui se passait dans le domaine magique. Avec ses doigts et ses gestes, Thsczyikhaar traçait des glyphes, des symboles et des mots dans les airs. Ceux-ci restaient devant lui en flottant dans le domaine magique. Il les plaçait de telle manière que chaque élément devenait eux même partie d’un plus grand tout et quand il finissait son incantation et qu’il libérait l’énergie magique, tous les symboles formaient un tout pendant un instant avant de disparaître. Elle vit l’énergie magique venir vers elle, tourner autour d’elle avant de se concentrer sur son épaule. Elle observa la magie prendre petit à petit la forme d’un écureuil, d’abord magique puis réel. Au début, l’écureuil luisait de magie puis il devint normal. A ce moment, le sortilège qu’avait lancé Sarah se dissipa et elle vit à nouveau le monde dans toute sa normalité. L’écureuil apeuré, alla se cacher sous les vêtements de la petite fille. Sarah fut d’abord surprise puis elle éclata de rire alors que le petit animal la chatouillait fort involontairement. L’écureuil finit par sortir des vêtements avant de partir dans un arbre. Sarah se tourna vers Thsczyikhaar et le fixa un moment, un grand sourire sur le visage avant de dire :


  • Moi aussi je veux savoir faire ça tonton !

  • Minute papillon, il va falloir beaucoup travailler avant de pouvoir faire ça. Et pour commencer, pour éviter d’avoir à apprendre par cœur des incantations que je répète, il va falloir apprendre à lire et à écrire.

  • Mais ça prendre du temps… je veux faire de la magie !

  • Ne t’inquiète pas, la magie que je vais t’apprendre n’est pas très orthodoxe, tu pourras faire de la magie avant d’avoir appris à lire et à écrire. As-tu remarqué ce que j’ai fais quand j’ai lancé le sort pour l’écureuil ?

  • Oui, tu as tracé des symboles dans les airs et ils sont restés en magie.

  • Oui, et en fait c’est symbole ont remplacé mon incantation. Je n’ai dit aucune formule, j’ai juste fait des gestes. Cela demande beaucoup de dextérité et beaucoup d’agilité dans les doigts. Mais je pense que tu peux le faire.

  • Tu crois vraiment, tu allais si vite tonton, et cela semblait si précis.

  • Je n’ai jamais dit qu’apprendre la magie serait facile ma puce, c’est un travail que tu dois fournir comme je l’ai fait il y a de nombreuses années.

  • Bien je vais essayer alors.

  • Et je suis sur que tu vas réussir, je te fais confiance.

  • Merci tonton.

  • Bien, regarde bien c’est symbole, dit Thsczyikhaar en ouvrant une page de son grimoire de Sarah, ces symboles permettent si tu les reproduits exactement comme ici de réaliser des petits tours de magie, comme faire un peu de lumière, allumer des bougies.

  • Je pourrais faire pousser des fleurs par exemple ?

  • Oui bien sur.

  • D’accord je vais essayer.


Sarah se pencha sur le livre et commença à essayer de reproduire les symboles. Au bout de plusieurs essais infructueux, elle repoussa le livre et fit une triste mine :


  • J’y arrive pas tonton, c’est trop dur.

  • C’est parce que tu ne te concentres pas assez, apprend les symboles un par un reproduit les et essaie de sentir la magie qui s’en échappe. Regarde, je vais te montrer.


Thsczyikhaar fit les gestes de l’incantation, plus lentement que d’habitude qu’elle puisse bien voir les symboles. Puis, il pointa un doigt vers une de leur gourde. Une mince couche de givre apparut sur la gourde. Sarah regarda cela stupéfaite mais cela lui redonna du courage. Elle s’entraîna longuement tout le reste de la journée. Leur campement fut bientôt remplie de fleur parfois très étranges d’autre fois magnifique. Le soir venu, Sarah réussit enfin à bien maîtriser le sort et elle fit apparaître un petit parterre de fleurs composées à diverse reprise. Thsczyikhaar posa sa main sur son épaule et lui dit d’une voix emplit de fièrté :


  • Maintenant, tu es une magicienne, mais tu vas devoir beaucoup travailler pour progresser. Les jours qui viennent on passera du temps à ça mais il faudra aussi voyager. Je compte sur toi ma puce pour ne pas abandonner. Bien maintenant au lit, demain la route nous attend.

  • Promis tonton et encore merci pour tout, fit Sarah en lui faisant un calin.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

L'attachement entre Sarah et TTH me laisse toujours une impression étrange, en sachant comment les autres personnages le considèrent.
En apprendre plus sur TTH par le biais de Sarah est malin, ça nous donne le point de vue lumineux après le point de vue sombre.