mardi 22 avril 2008

L'avenement - Chapitre 13

Bonjour ami lecteur, pour la première fois et certainement la dernière fois je me permets un petit préambule. Je tenais juste à dire que ce chapitre contient la scène qui m'a fait écrire tout ce texte. Je ne dis pas que c'est le meilleur chapitre que j'ai put écrire mais c'est celui qui est à l'origine de tout...
Bref bonne lecture et merci pour votre attention.




Chapitre 13 :

La dernière danse



Pendant les quelques jours qui suivirent, Sarah et Thsczyikhaar voyagèrent tranquillement, sans hâte et beaucoup plus décontracté. Sarah faisait ses exercices de magie et apprenait à danser avec Thsczyikhaar. Il lui apprit d’abord la valse qu’elle acquit très rapidement grâce à sa nature elfique. Il passa donc ensuite à la vitesse supèrieur et lui apprit d’autres danses plus complèxe que sa première femme lui avait appris.

Sarah profitait de moment de temps libre pour continuer sa poche magique sans fond. Elle refusait catégoriquement de dire à Thsczyikhaar ce qu’elle faisait. Celui-ci la laissait faire et de toute façon, il approuvait qu’elle exerce sa magie. Sarah essayait aussi d’apprendre à son oncle des astuces pour se socialiser. Elle ne voulait pas qu’il se comporte mal pendant la soirée. Thsczyikhaar acceptait les leçons de Sarah avec philosophie et cela lui permettait au moins de savoir ce que la petite fille attendait de la soirée.

C’est donc dans la bonne humeur que les jours passèrent. Quand ils arrivèrent en vue de la ville. Thsczyikhhar les fit s’arréter à proximité d’arbres fruitier et ils installèrent leur campement. Le bal en l’honneur de l’anniversaire de la femme du seigneur local était annoncé pour le lendemain soir. Tous les nobles des alentours seraient présents ainsi que les riches marchands locaux et les représentants de la noblesse de certaines autres races proches. Sarah ne comprenait pas pourquoi il n’allait pas en ville et Thsczyikhaar lui répondit que c’était pour ménager l’effet de surprise de leur arrivée. Ils discutèrent assez longtemps autour du feu puis Thsczyikhaar envoya Sarah au lit pour qu’elle soit en forme pour le lendemain.

Au petit matin, après qu’ils eurent pris leur petit déjeuner. Thsczyikhaar laissa travailler Sarah à son projet secret et il alla préparer ce dont il avait besoin pour la soirée. Sarah avait bien avancé et elle en était aux étapes finales. La petite poche lui permettait de ranger un objet de la taille d’un petit couteau et que celle-ci paraisse toujours vide pour tout autre personne. Sarah était assez fière d’elle mais elle se doutait que sa trame magique ne durerait pas aussi longtemps que celle de Thsczyikhaar. Elle travaila donc à la renforcer et à augmenter sa longévité. Quand Thsczyikhaar revint, il arborait un grand sourire et tenait dans les bras la superbe robe en camaieux de vert que Sarah avait vu dans une boutique plusieurs semaines auparavant.

- Voilà ta tenue de soirée ma puce, va vite l’enfiler dit Thsczyikhaar un petit sourire en coin.

- Mais elle est trop grande pour moi tonton, je vais ressembler à rien avec ça !

- Tu peux quand même l’essayer, pour me faire plaisir.

- D’accord, répondit Sarah en prenant la robe d’un air peu convaincu.

Thsczyikhaar la regarda s’éloigner pour aller se changer derrière un arbre et alors qu’elle lui tournait le dos son sourire s’agrandit encore plus. Sarah enfila comme elle put la robe, elle aimait bien le contct du tissu. Ca lui donnait une sensaton assez bizarre. Une fois qu’elle eut finit de la mettre, elle constata que la robe lui allait plutôt bien, ce qui l’etonna beaucoup. Elle sorti de derrière l’arbre et retourna voir son oncle. La sensation bizarre ne la quittait pas. Elle se plaça devant lui et fit un tour sur elle-même pour montrer la robe.

- C’est vrai qu’elle me va bien, mais c’est bizarre, elle me semblait beaucoup plus grande, constata Sarah d’une voix qui lui semblait étrange.

Elle regarda son oncle qui semblait à la fois ravi et hilare. Elle ne comprenait pas pourquoi et elle voulait savoir.

- Dis Tonton, pourquoi tu rigoles ?

Elle le regarda droit dans les yeux et elle remarqua que pour une fois elle ne le trouvait pas aussi grand que ça. Elle posa ses poings sur ses hanches et demanda à Thsczyikhaar d’une voix toujours relativement bizarre :

- Tu vas me dire ce qu’il se passe !

Thsczyikhaar, un sourire aux lèvres, sortit un grand miroir de son sac et le plaça devant Sarah. Celle-ci ne vit pas une petite elfe mais une charmante elfe d’une vingtaine d’année au corps parfaitement développé. Pendant un instant, elle fut très surprise puis elle se reconnut dans les traits de l’inconnue du miroir. C’était elle mais avec une dizaine d’année de plus, un splendide maquillage et une superbe coiffure. Elle resta bouche bée et s’admira un long moment, tournant sur elle-même pour faire virevolter sa robe. Sarah était aux anges et Thsczyikhaar la regardait en souriant.

- Cela te plait ma puce ? Je me suis dit que pour aller à un bal il te fallait quelques année de plus, du moins en apparence.

- C’est génial tonton, répondit Sarah en esquissant un pas de danse.

Cependant comme elle n’était pas encore bien habituée à son corps elle fit un faux mouvement et manqua de tomber. Heureusement, Thsczyikhaar réussi à la rattraper à temps.

- Il va falloir qu’on s’entraîne un peu, ce serait dommage de tomber devant tout le monde, dit Thsczyikhaar.

- Merci tonton.

- C’est normal ma puce, je serais toujours là pour toi.

Thsczyikhaar et Sarah passèrent le reste de la journée à s’entrainer à danser et à bien se comporter en société.

Alors que le soleil se couchait, ils étaient prêts à partir pour le bal. Thsczyikhaar avait exceptionnellement pris l’apparence d’un elfe à l’apparence noble, à la chevelure flamboyante et aux yeux de bronzes. Il portait une tenue digne d’un roi de couleur or et noir. Sarah était magnifique dans sa robe verte assortie à ses yeux. Thsczyikhaar lui avait donné quelques bijoux pour améliorer encore son apparence.

C’est dans un magnifique carrosse aux lignes fines et complexes de couloir ivoire et turquoise qu’ils se rendirent au bal. Ils entrèrent dans la cité fortifiée sous le regard médusé des gardes. Ils traversèrent toute la ville et entrèrent dans le palais sans encombre.

Des serviteurs vinrent les accueillirent et ils furent subjugués par Sarah quand celle-ci descendit du carrosse. Thsczyikhaar et Sarah avancèrent lentement bras dessus bras dessous en direction de la salle de bal. Ils marchaient tranquillement sur le somptueux tapis laissant bien le temps aux spectateurs de les observer. Ils finirent par entrer dans une très grande salle remplie de personnes de haute naissance.

Les murs de la salle de bal étaient décorés avec de grandes tapisseries et des miroirs richement ornementés. Au plafond, une demi-douzaine d’immense lustre emplissaient la pièce d’une lumière chaude et douce. Un orchestre se tenait dans un coin et les notes sibyllines emplissaient l’espace. Un héraut annonça leur arrivé. La rumeur de l’arrivée de nobles elfiques était déjà arrivée dans la salle et presque tout le monde se tourna pour les voir. Il y eut presque un instant de silence. Thsczyikhaar profita du calme et se dirigea vers le milieu de la piste de danse sans un mot ni aucune considération pour les autres personnes présente.

D’un geste gracieux il invita Sarah à danser avec lui. Celle-ci accepta et dans un mouvement fluide ils commencèrent à danser. La foule était hypnotisée par la perfection des mouvements et la grâce du couple elfique. Pendant toute leur première danse, la salle semblait comme paralysée. Seul Thsczyikhaar et Sarah virevoltaient au milieu de la piste.

Au bout d’un moment, d’autres couples de danseurs vinrent les rejoindre et la salle s’anima à nouveau.

Thsczyikhaar et Sarah dansèrent pendant presque deux heures. L’un comme l’autre ne s’étaient jamais sentit aussi proche et ce moment de communion était un véritable instant de paradis.

Ils finirent par marquer une pause et ils allèrent se rafraîchir. Thsczyikhaar remarque de nombreux jouvenceaux en train d’observer Sarah. Aucun d’eux ne trouvait pour l’instant le courage d’aller l’inviter à danser. Thsczyikhaar fut abordé par quelques membres de la noblesse locale qui lui posèrent plusieurs questions auxquelles il répondit sans vraiment porter attention en prenant un air très dédaigneux et hautain, un air elfique en somme. Toujours est-il que lui et Sarah étaient les attractions de la soirée.

Ils dansèrent encore quelques temps quand un jeune homme vint enfin demander une danse à Sarah. Thsczyikhaar joua la carte du chaperon plein d’attention pendant un court moment avant de laisser partir Sarah. Elle déposa un baiser sur sa joue et lui murmura à l’oreille : « Merci pour cette soirée… »

Il la regarda s’éloigner et aller sur la piste de danse. Son regard fut attiré par une plantureuse femme à la chevelure rousse, vêtue d’une robe noire et argent et portant un loup noir. Elle passa à côté de Sarah et effleura tendrement son épaule avant de venir se présenter à Thsczyikhaar en faisant une courte révérence.

- Bonsoir seigneur elfe, votre fille va briser de nombreux cœur ce soir.

- Ce n’est pas ma fille, répondit distraitement Thsczyikhaar.

- Je sais… m’accorderiez vous une danse ? Je vous promets qu’elle sera inoubliable.

Curieux, Thsczyikhaar regarda la femme droit dans les yeux et découvrit un magnifique regard vert. Intrigué, il accepta et tendit sa main à la femme avant de l’entraîner vers la piste de danse. Il l’attrapa délicatement par la taille et ils commencèrent à danser. Elle dansait très bien faisait preuve de grâce et de délicatesse. C’était une très bonne partenaire. Au bout de quelques minutes de danse la femme se pencha à l’oreille et murmure d’une voix suave :

- Je m’appelle Cyanure, et j’ai été engagée pour te rendre la vie difficile. J’ai empoisonnée ta petite protégée. C’est un poison très complexe. Si dans une heure tu n’as pas fait ce j’ai demandée alors elle mourra. Si tu sors de cette salle, elle mourra. J’ai un ami dans la salle qui s’en occupera. Bref, si tu tiens à sa vie, tu vas m’obéir. Je veux ton sac sans fond et tout ce qu’il contient. Maintenant, c’est à toi de choisir, tu as une heure.

Cyanure sentit Thsczyikhaar se crisper et ça la fit sourire. Elle venait de marquer un point. Alors qu’ils continuaient à danser elle pouvait lire le trouble dans son regard. Cyanure jubilait intérieurement. Elle avait envie de hurler et d’éclater de rire mais elle garda son calme. Soudainement, Thsczyikhaar reprit sa contenance et répondit à son ultimatum :

- Il me reste encore une heure, autant en profiter. Dansons !

- Très bien, l’aiguille tourne, répondit Cyanure menaçante.

Thsczyikhaar se détendit et continua à danser en accélérant un peu le rythme. Cyanure ne comprenait pas le jeu auquel jouait sa proie mais elle n’allait pas le laisser gagner. Thsczyikhaar la fixait droit dans les yeux et elle n’arrivait pas à détacher son regard de celui de son étrange partenaire. Leur danse changea subtilement, elle devint plus sensuel, plus sensible.

Le regard de Thsczyikhaar rappela à Cyanure ses jeunes années. Elle avait grandit dans une famille paysanne d’un royaume totalement classique. Elle n’avait connu que la pauvreté et le dénuement mais elle avait aussi connu l’amour de ses sœurs et de sa mère. Pendant des années, elle était restée insouciante et pure. Jusqu’à cette fameuse journée du début du printemps où tout avait changé. Elle s’en souvenait comme si c’était hier.

Le ciel était gris et le vent frais, Cyanure, Charlotte à l’époque, et deux de ses sœurs étaient sorties faire une promenade dans les bois. Elles avaient pris le temps de faire toutes leurs corvées et c’est sous prétexte d’aller chercher du bois qu’elles passèrent la fin de la journée à se raconter des histoires et vivre dans leur monde de jeune fille. Quand elles rentrèrent à leur chaumière, elles se rendirent tout de suite compte que quelque chose n’allait pas. Leur mère était en train de pleurer sur le seul les vêtements en lambeau. Plusieurs hommes à la mine patibulaire étaient dans la pièce principale et elles pouvaient entendre les cris et les pleurs de leurs autres sœurs venir de leur chambre. Les hommes les regardèrent avec un œil lubrique et les saisirent d’une main ferme.

Pendant des heures, Cyanure et sa famille furent honorées par les brigands. Un à un, ils profanèrent le corps de la jeune fille. Des années plus tard, elle se souvenait encore parfaitement de leur odeur, leur haleine, le poids de leur corps, leur fluide et de tout ce qu’ils lui firent. Elle appela la mort de tout son cœur mais elle ne vint.pas. Elle vit sa famille subir les mêmes outrages. Elle vit ses sœurs mourir une à une. Elle vit sa mère se faire saillir par l’âne de la famille et en mourir. La douleur était insoutenable, elle haïssait les hommes qui étaient en train de lui faire subir tous ces tourments. Mais plus que tout, elle haïssait le destin qui lui faisait subir cela. Elle n’était plus que haine.

Quand un des hommes la força à mettre son membre dans sa bouche, elle mordit violement et arracha tout ce qui était entré dans sa bouche. L’homme hurla de douleur et tous ses amis le vengèrent en battant la jeune fille de toute leur force.

Cyanure se recroquevilla au sol et attendit la mort, sentant à peine les coups qu’on lui donnait. Mais la mort ne venait toujours pas.

La porte de la chaumière s’ouvrit en grand et un immense guerrier en armure de chevalier noir entra dans la pièce et commença à massacrer les brigands avec son épée large. Cyanure entrouvrit les yeux et vit son sauveur. Il ne faisait preuve d’aucune pitié et il massacrait sans faillir. A cet instant, elle le trouva beau. Un des brigands, gravement blessé mais encore vivant, rampa vers Cyanure et demandant de l’aide. Elle s’approcha de lui et sans hésiter un instant, elle plongea ses pouces dans ses yeux et poussa de toutes ses forces jusqu’à ce que le brigand cesse de bouger. Pendant la lente agonie du brigand, Cyanure affichait un large sourire et un air serein sur son visage.

Le chevalier noir se pencha vers elle et lui dit d’une voix grave :

- Tu as le droit à ta vengeance. Le monde est injuste et les innocents en payent souvent le prix. Tu peux mourir maintenant ou choisir de prendre ton destin en main. Avec moi tu abandonneras le chemin des innocents et je te promets une chose. Tu ne seras plus jamais une victime.

Le chevalier avait retiré son heaume en forme de dragon menaçant. Elle plongea son regard dans les yeux bleus aciers de son sauveur. Et ce qu’elle y vit la fit tomber amoureuse. Et c’était le même genre de regard qu’elle voyait maintenant dans les yeux de Thsczyikhaar. Leur danse gagna en intensité. Cyanure se rappela de tout ce qui suivit la rencontre avec le chevalier noir : son apprentissage, ses premières actions, ses premiers massacres.

Elle se rappela la joie et la haine qu’elle éprouvait. Et elle se rappelait son amour pour son maître. Un amour à sens unique, même pire il l’aimait mais comme une fille pas comme une amante. Elle aurait tellement eut besoin d’exorciser ses démons avec de l’amour mais elle n’avait que de la haine. Elle haïssait tous les hommes sans exception sauf son maître. Et celui-ci ne lui donnait pas l’amour qu’elle souhaitait.

Elle retrouvait tout cela dans le regard de Thsczyikhaar. Elle se rapprocha doucement de lui alors qu’ils dansaient. Leurs corps s’effleurèrent. Cyanure sentit des frissons la parcoururent tout le corps. Elle ne devait pas, c’est sa proie.

A ce moment, Thsczyikhaar se rapprocha aussi et leurs corps se touchèrent. Cyanure se retint de pousser un soupir et de s’abandonner dans les bras de sa proie. Thsczyikhaar se pencha et l’embrassa très délicatement dans le cou. Cette fois-ci Cyanure ne put retenir un soupir. Pendant un instant, elle eut l’idée folle de lui échanger l’antidote contre son amour. Elle pensa à l’antidote et à ce moment Thsczyikhaar l’embrassa passionnément. Cyanure s’abandonna entre ses bras et se laissa porter. La musique sembla s’arrêter, elle entendit une voix douce et aimable dans sa tête :

- Il est temps pour toi de connaître la paix. Tu as eut assez de haine dans ta vie. Maintenant repose toi et profite de la vie.

Cyanure se laissa porter par les douces parole et elle s’endormit dans les bras de Thsczyikhaar. Thsczyikhaar porta sa partenaire et la déposa délicatement sur un banc. Un homme très grand, bien habillé avec des tatouages noirs et portant le même genre de loup que Cyanure écarta Thsczyikhaar et emporta Cyanure.

- Tu as eut de la chance Hierarke, la prochaine fois c’est moi que tu affronteras.

Thsczyikhaar regarda l’homme partir. Il était soucieux et inquiet. Thsczyikhaar chercha Sarah du regard. Elle était toujours en train de danser avec le jeune homme mais elle était pale et avait des problèmes d’équilibre. Thsczyikhaar fendit la foule sans aucun ménagement et arriva au côté de Sarah juste à temps pour la rattraper. Il murmura quelques mots à l’oreille et passa sa main sur son front. L’elfe reprit rapidement des couleurs et elle demanda d’une voix fatiguée :

- On peut rentrer tonton, j’ai sommeil.

Et sous les yeux ébahis de la foule, ils disparurent sans un bruit.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

hé hé, un premier danger de passé, la bête est mise en garde, mais je trouve le dénouement un peu facile.

C'est vrai, autant le fait d'en apprendre plus sur Cyanure est d'un réel intéret, on comprends un peu mieux le type de mentalité qu'elle a, mais je trouve qu'il manque un petit quelque chose justement, on en apprend beaucoup, et ca se finit trop vite, à peine commence-t-on à la connaitre que pouf, elle nous claque entre les doigts, du moins, entre les fins doigts d'elfes de TTH.
bon, c'est juste mon opinion, mais je trouve ça un peu dommage que l'intrigue ne soit pas un peu plus profonde avec cette personne. D'autant que pour le coup, TTH s'en débarrasse quand même vachement facilement avec l'antidote. Bon, ok, c'est un gros bill, mais tout de même.

bon, après, c'est vrai qu'il fallait bien montrer que c'était pas une proie simple, et que même sans son trident, elle reste dangeureuse.
Par contre, j'ai un peu peur pour le reste des mercenaires, mis à part le mystérieux chasseur. En effet, désormais TTH est prévenu, il sait qu'on l'attaquera sur son point faible, et à priori, c'est pas un guerrier, même très fort qui pourrait le battre en combat frontal. En revanche, un chasseur, ca guette sa proie, ca attend le moment opportun, et ca tire. Un coup, un seul pour tuer, tu n'as pas de deuxième chance !


arghl, vivement le prochain chapitre, ca risque d'être tendu

P.S. et pendant ce temps, à vera cruz, on ne sait pas ce que font Knives ni le maitre, ce qui n'a rien de bien rassurant.