Côté joueur, c'est joli ! |
Côté MJ, c'est verbeux |
- Ceux qui approuve et qui en général ne font pas lancer beaucoup de dés.
- Ceux qui désapprouve souvent vivement et qui ne jure que par le respect des règles
- Ceux qui sont entre les deux et qui s'adapte en général à la situation.
Derrière s'ensuit plusieurs page de débat et en général la conclusion est tant que tout le monde est d'accord et s'amuse à table alors c'est cool. (On en revient à la notion de contrat social cf mon article sur le sujet)
Dans l'ensemble je suis d'accord avec ça et à mon niveau je me place dans la catégorie de ceux qui s'adaptent.
En fonction du jeu, des joueurs, de l'ambiance et du scénario, il y aura plus ou moins de lancé de dés pour les joueurs. Mes lancés seront tantôt caché tantôt visible.
Ce qui est certain c'est qu'aussi bien pour les joueurs que pour moi même je ne me laisse pas dicter la loi par les dés. Un échec d'une action peut se transformer en réussite avec conséquence. Une réussite peut devenir un échec qui aura des répercutions positives par la suite.
Ce qui est certain ce qu'en général, je ne fais pas lancer de dés si j'estime que le résultat de l'action n'est pas soumise aux aléas du chaos.
Dans le fond, j'accorde pas forcement beaucoup d'importance aux dés en eux mêmes, plus à la probabilité de réussite. Et une belle description de la part d'un joueur l'aidera toujours à aller vers la réussite et à l'inverse le joueur se pénalise si il ne décrit rien :
Exemple d'action de mauvaise qualité :
MJ : Le voyou se dresse devant toi, il tient son coutelas fermement dans la main droite et te regarde dans les yeux prêt à te poignarder. Tu as l'initiative que fais tu ?
PJ : J'attaque "lance le dé" 11... raté.
MJ : Puisque tu le dis... le voyou esquive
Exemple d'action de bonne qualité :
MJ : Le voyou se dresse devant toi, il tient son coutelas fermement dans la main droite et te regarde dans les yeux prêt à te poignarder. Tu as l'initiative que fais tu ?
PJ : Tout en le fixant dans le yeux, j'attrape ma bourse avec ma main gauche et je la lance vers lui, je profite de la distraction pour me fendre et lui porter un coup de la pointe de mon épée dans la poitrine. "Lance le dé" J'ai fait 11 normalement je touche avec 13.
MJ : Ta distraction fonctionne, tu vois le regard du voyou suivre la bourse, ton attaque le surprend mais celle ci reste un poil trop lente, il fait un pas de côté et évite de finir en brochette par contre tu le touches au bras gauche, fais un jet de dégât.
Dans cette scène le MJ peut s'il le souhaite faire un jet pour voir si la distraction fonctionne ou pas faisant ainsi entrer en jeu les caractéristiques mentales de l'adversaire qui sont trop souvent ignorées (encore une idée d'article futur tiens !)
En conclusion, comme tous les autres éléments de jeu, il faut adapter le lancé de dé à la situation en gardant en tête qu'il n'y a pas qu'une solution.
Depuis des années à ma table, mes joueurs font des jets en moyenne minable tandis que moi j'ai tendance à faire des jets plutôt bons. Je jouerais 100% le résultat des dés, ils n'auraient pas fini une campagne.
Du coup on s'adapte ^^.
A demain 19h pour Vendredi des dés !
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