lundi 4 février 2008

L'avenement-Prologue

L’AVENEMENT





Prologue :

L’histoire de Féerune est longue et relativement classique. Elle est faite de grands royaumes, d’empires, de tyrans, de périodes sombres et de périodes lumineuses. Splendeur et décadence rythment la vie de cet univers comme celui de nombreux autres, faisant sombrer dans l’oublie du temps les hauts faits et les trahisons. La Chute qui envoya les dieux parmi les mortels resta cependant un des événements les plus marquants de ce monde et de tout le multivers. Tout le monde se souvint de l’époque où la magie devint instable et où les dieux livrèrent bataille sur les terres mortelles. Mais même cet évènement majeur ne réussit pas à marquer son temps plus d’un siècle. Après tout, les dieux sont éternels et ils peuvent faire ce qu’ils désirent.

Il existe cependant des hommes et des femmes que le destin mit inexplicablement en avant. Des personnes qui tel Alexandre le Grand, Léonard de Vinci marquèrent plus que leur époque. Un siècle après la Chute, Féerune vit apparaître un de ses hommes capable de faire ployer le destin sous sa botte et d'accomplir l’inimaginable.

On ne connaît rien de ses origines exactes. Certains disent qu’il venait d’un autre monde, d’autre d’un autre plan d’existence en tout cas tous sont d’accord pour dire qu’il n’était pas normal. Il apparut pour la première fois suite à la chute du duché de Tinarg après le couronnement du nouveau duc dont le nom a depuis été oublié. Un étrange conseiller du nom de hiérarque apparut derrière le trône et guida la main du nouveau duc. A partir de cet instant, l’insignifiant duché se mit à prospérer économiquement et socialement, de brillantes initiatives entrant en vigueur chaque jour. Rapidement l’autorité même du duc décrut, transmise au peuple. A tel point qu’un jour le duc partit et il ne resta plus que le hierarque qui en tant que conseiller continuait de superviser ce nouveau système. La, désormais, république de Tinarg s’ouvrit sur ses voisins et proposa de nombreuses offres de commerces. Rapidement, les plus petits des voisins adoptèrent le système tinargais et se firent assimiler dans la république. En quelques années, le petit duché avait triplé de taille et ne dépendait plus de personne. Inquiet certains voisins belliqueux décidèrent de ramener l’équilibre et se liguèrent contre le duché. Ils apprirent à leur dépend que chaque citoyen était en mesure de se battre comme un soldat et quand vint l’affrontement contre l’armée professionnelle de Tinarg, ce qui restait des alliés se fit battre par une technologie nettement plus avancé, alliant magie et technique. Mais contrairement à l’habitude, Tinarg fut clément et les prisonniers furent libérés, les victimes paysannes furent dédommagées, seuls les nobles, instigateurs de la guerre furent éliminé. Rapidement, l’alliance s’effondra et rejoignit la république. C’est de cette manière que le hiérarque mena sa guerre. Une guerre économique imperceptible et sinon il forçait sa cible à l’agresser. En une trentaine d’année, le hiérarque conquit un territoire jusque là sans équivalent dans un sentiment de parfaite légitimité, offrant un système de vie plus juste et sans verser de sang inutilement. Il créa un système gouvernemental fédéral suffisamment stable pour être efficace mais suffisamment instable pour éviter l’hégémonie d’un groupe. Les seules limites que virent se royaume furent les limites géographiques naturelles. Selon le Hiérarque rien ne sert de gouverner sur des terres qui ne sont pas accessibles. Après la période d’expansion, le hiérarque se concentra à nouveau sur ses terres. Il pourchassa impitoyablement tous les voleurs, démantelant chaque guilde et chaque réseau. Il abolit aussi le droit de pratiquer la nécromancie et créa les écoles de magie pour avoir un contrôle sur l’occulte. Les dieux même tombèrent en désuétude dans ce système où le besoin de prier pour une vie meilleure ne se faisait pas sentir. Puis commença une période plus sombre, moins juste et moins stable, une centaine d’année après le début de son règne, la patience semblait avoir quitter le hiérarque et ses décisions devinrent de plus en plus imprévisible. Finalement son règne prit fin, du jour au lendemain sans explication et sans successeur. Son système périclita lentement et fini par disparaître, mais son souvenir resta éternel et aujourd'hui encore les voleurs murmurent avec crainte son nom.

A l'insu du destin et de l’histoire, voilà l’histoire du dernier voyage du hiérarque en Féerune plus de deux cents ans après sa disparition.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je ne sais pas si c'est moi qui suis particulièrement inculte mais je me demande : c'est quoi l'avenement? Un jeu de role, un livre que tu as lu...A moins que ce soit fait exprès pour garder le suspense?

Scykhe a dit…

Rassure toi, tu n'es pas inculte. J'ai publié aujourd'hui le chapitre 1 après le prologue et je pense que dans la soirée je mettrais un petit article explicatif. Mais bon j'aime bien le supens...