mercredi 27 février 2008

L'avenement - Chapitre 5

Chapitre 5 :

Le poids du remords

Max était épuisé, la chaleur étouffante l’accablait de tout son poids. Il tomba à genoux dans le sable fin. De grosses gouttes de sueurs perlaient sur son front et s’écrasait sur le sol mais ne tardaient pas à s’évaporer. A travers ses vêtements, il pouvait sentir toute la chaleur du sable qui lui avait déjà brûlé les mains. Il fixa l’horizon et n’y vit qu’une mer de sable fin ponctué de dunes. Pas la moindre trace d’ombre ni de source de frais et d‘humidité. Il fixa le ciel et les trois soleils qui semblaient être braqués vers lui et vouloir le brûler. Max savait très bien qu’il ne pouvait y avoir trois soleils et pourtant il ne pouvait s’empêcher de ressentir la morsure de chaque. Il se releva péniblement et reprit sa lente progression dans le désert. Chaque pas était pour lui presque un exploit. Son esprit était depuis longtemps incapable de formuler le moindre raisonnement. A cet instant tout ce à quoi il pensait, était l’ordres des mouvements pour se déplacer dans le sable : lever le pied, avancer le pied devant l’autre, le poser dans le sable, l’enfoncer dans le sable pour être stable, lever le pied et ainsi de suite. Il espérait trouver un abri, une issue, n’importe quoi.

Inexorablement, il continua sa lente progression pendant ce qui lui sembla des heures, mais lentement un espoir renaissait dans son esprit. Les soleils étaient en train de se coucher et bientôt il y aurait un peu de fraîcheur, peu être un peu trop même mais qu’importe du moment que la chaleur cessait dans se désert sans le moindre souffle de vent. L’espoir le revigora un peu et il réussit à accélérer un peu le rythme. Il se déplaçait presque les yeux fermés tellement la réverbération de la lumière sur le sable lui agressait les yeux. Il sentit soudainement la lumière décroître et la chaleur diminuer sensiblement. Il ouvrit les yeux et vit les soleils disparaîtrent derrière l’horizon. Il poussa un soupir de soulagement et fut à deux doigts de pleurer de bonheur.

Il fit quelques pas en avant poussé par la fraîcheur quand soudainement il remarqua une ombre naître à ses pieds et s’étendre devant lui. Une source de lumière située derrière lui faisait naître cette ombre. Il sentit la chaleur revenir. Au bord du désespoir, il se retourna lentement et fixa derrière lui. Un immense soleil était en train de se lever, il remplissait petit à petit l’horizon prenant presque l’intégralité du ciel. Cette gigantesque boule de feu fit s’élever en quelques instants la température d’une dizaine de degrés. Un vent encore plus chaud et sec charriant de minuscules particules abrasives se leva et vint fouetter le visage de Max. Le soleil gargantuesque finit par emplir le ciel en entier plongeant le désert dans un linceul de lumière rougeâtre. Max s’effondra sur le sable, ignorant les brûlures causées par celui-ci. Il se mit doucement à sangloter, des larmes rougies par du sang venant de ses yeux écorchés par le sable coulèrent le long de ses joues. Il leva faiblement le poing en direction du ciel et de la voix la plus forte que pouvait encore produire ses cordes vocales, il s’adressa au soleil :

- Pourquoi est ce que je dois supporter cela ? Qu’ai-je fait pour mériter cela ? N’ai-je pas le droit à une chance ? Est-ce donc cela l’enfer ? Je sais que j’ai mal agis parfois dans ma vie mais j’ai toujours fait cela pour survivre, je n’ai jamais tué personne, je volais seulement les plus riches. Je ne voulais pas faire le mal, je voulais juste avoir une chance, une chance de vivre heureux, d’avoir une famille…

Une voix grondante semblant sortir du sol lui répondit :

- Tu es là parce que tu as volé le bien le plus précieux du père et que tu n’es pas le père. Tu es là parce que tu es en possession d’un objet qui ne t’appartient pas et que tu t’en veux d’avoir cet objet qui a coûté la vie à beaucoup de personne par ta faute.

Le sol se mit doucement à frémir. Le sable tressautait sur place faisant un bruit de friture qui se mua en grondement quand le sable s’ouvrit à une centaine de mètres de Max. Celui-ci vit une gigantesque créature reptilienne jaillir du sol et décrire une courbe dans le ciel droit vers lui. Max se mit sur le ventre et commença à ramper sur le sol essayant de trouver des prises dans le sable fin. Des grains de sables brûlant glissèrent sous ses ongles lui causant d’horribles douleurs. Il avança péniblement de quelques mètres tout en gémissant toujours en larmes :

- Je ne veux pas mourir, je ne veux pas… Je vous en supplie, je ne veux pas mourir.

Ignorant les suppliques du voleur, l’hydre continua sa course plongea droit vers lui. Elle ouvrit sa gueule en entier, dévoilant d’immenses crocs certains plus grands qu’une maison. Max se retourna et fixa l’inéluctable arriver. Quelques instants avant la fin il ferma les yeux et puisa dans toute ses forces la volonté de dire une dernière chose, de hurler une dernière parole :

- Je ne veux pas MOU…

Et les immenses mâchoires de l’hydre se refermèrent sur lui… Et il se réveilla en sursaut se redressant dans son lit continuant son hurlement :

- …RIIIIR !!!!!

Des larmes coulaient sur ses joues, il mit ses mains devant sa bouche pour étouffer ses sanglots et se remit lentement du cauchemar qu’il venait de faire. Il avait encore l’impression d’avoir du sable sous les ongles et de sentir l’atroce chaleur du soleil. Son regard était fixé sur le trident emballé au fond de a chambre qu’il avait loué pour la nuit. Il savait que ce trident était la source de ce cauchemar. C’était le second soir qu’il le faisait et cela faisait deux nuits qu’il avait récupéré cet objet maudit. Hier matin, il avait mit ça sur le compte du stress mais deux fois de suite cela faisait trop pour être une simple coïncidence. Déjà la veille, il avait sentit le trident plus présent. Comme si après s’être déchargé il reprenait des forces. Il avait été obligé de l’empaqueter à nouveau de peur de subir le même sort que Sloane.

Quelqu’un frappa à la porte et Max sursauta et mit du temps avant de pouvoir répondre d’une voix faible et encore fébrile :

- Oui ? Qui est ce ?

- C’est la femme de chambre, Marie. C’est moi qui vous aie montré la chambre hier. Je vous aie entendus crier et je suis venue voir si vous aviez besoin de quelque chose.

- Non rien merci…

- Bon très bien, mais n’hésitez pas, je suis à votre service.

- Attendez, en fait si, je voudrais bien un grand baquet remplit d’eau pour prendre un bain.

- Quel température votre eau monsieur ?

- Froide… oui froide, j’en aie bien besoin.

Max entendit la femme de chambre s’éloigner dans les escaliers. Il s’effondra un instant dans son lit et mit la main sur son front. Il était brûlant, comme s’il avait eut de la fièvre pendant la nuit. Il repensa à la femme de chambre. Elle était tout à fait charmante et en d’autre circonstance il aurait bien tenté d’avoir de la compagnie cette nuit d’autant plus qu’il avait bien remarqué qu’elle ne le laissait pas insensible. Mais en ces temps de fuite, il n’avait pas la tête à folâtrer avec une servante dans une petite ville. Depuis qu’il s’était introduit dans le château, il n’avait cessé de fuir. D’abord à pied, puis il s’était acheter un cheval, il cherchait à mettre le plus de distance entre lui et le lieu du drame. Puis le trident c’était comme réveillé et maintenant, il sentait clairement le trident l’attirer dans une direction et Max mettait toute sa volonté à aller dans la direction opposée. Il ne s’était arrêté que lorsque son cheval fut au bord de l’épuisement et il savait qu’aujourd’hui il allait prendre un autre cheval et refaire la même chose. Par moment il se demandait pourquoi il n’abandonnait pas simplement le trident dans un coin. Mais il ne voulait pas que ce fardeau aille sur les épaules d’un autre. Il avait volé le trident, il en avait donc la charge. Jusqu’où il ne le savait pas. Peut être devrait il fuir le restant de sa vie mais il s’était décidé. Cette fois ci il assumerait pleinement la portée de ses actes et assumerait ce trident jusqu’à la fin de ses jours s’il le fallait.

Max se leva, massa doucement son épaule blessée et se prépara pour son bain. Il avait besoin de fraîcheur et de faire le vide. Marie revint avec un grand baquet qu’elle posa au milieu de la chambre. Elle était suivit par deux jeunes garçons qui portaient tant bien que mal deux lourds seaux remplient d’eau et qui les vidèrent dans le baquet. Max les observa sans rien dire mais remarqua tout de même les coups d’œil rapide que lui jetait Marie régulièrement tandis qu’elle mettait des herbes parfumées dans le bain. Des douces effluves rafraîchissantes et apaisantes emplirent la chambre. Puis finalement les deux garçons finirent de remplir le baquet et Max put enfin chasser tout le monde de sa chambre et enfin prendre le bain auquel il aspirait si ardemment.

L’eau était fraîche comme il l’avait demandé, un peu trop même peut être mais après cet horrible cauchemar il lui fallait bien ça. Il posa sa tête contre le rebord du baquet et profita simplement de cette fraîcheur et de cet instant de repos. Il n’entendit pas Marie pénétrer à nouveau dans la pièce et il sursauta légèrement quand celle-ci s’adressa à lui :

- Vous êtes sur que vous ne voulez pas un peu d’eau chaude monsieur, je ne voudrais pas que vous preniez froid.

- Mais que faites vous ici ? Et non je ne veux pas d’eau chaude, j’ai eut bien assez chaud comme ça, répondit Max rapidement.

- Ah bon ? Vous venez d’un pays chaud ? demanda Marie.

- Non, je suis de la région mais j’ai eut un peut chaud cette nuit, j’ai mit une couverture de trop.

- Ah d’accord… En tout cas si jamais vous avez froid, je veux bien vous réchauffer moi, dit elle d’une voix mutine.

- Très bien, j’y penserais, merci, dit il d’une voix un peu absente.

- Au fait vous connaissez la dernière nouvelle ? demanda Marie d’une voix visiblement déçue.

- Non, dites moi ?

- Et bien, un messager est venu ce matin. Il venait du château et il disait à tout le monde que le Hierarke était de retour.

- Le Hierarke ? demanda Max surprit.

- Oui, enfin moi je n’y crois pas trop, enfin bref, il a dit aussi que de l’autre côté de la vallée, un village avait été brûlé pendant la nuit par le Hierarke justement. Parce qu’il était en colère parce qu’on lui avait volé des objets précieux.

- Vraiment ? Quel genre d’objet ?

- Ca, il l’a pas dit mais à mon avis tout ça c’est qu’un truc de plus de la part du duc pour nous demander plus d’impôts.

- Vous avez certainement raison, répondit sobrement Max avant de sombrer dans un certain mutisme.

Marie trouvant ce silence un peu gênant fit le tour de la chambre en espérant que ce beau et riche client finirait bien par accepter ses avances. Elle remarqua le drôle d’objet emballé dans un coin et s’en approcha tout en demandant :

- Qu’est ce que c’est ça ?

- N’y touchez surtout pas petite sotte ! cria Max en jaillissant littéralement de son bain

Marie s’écarta vivement de l’objet et vit passer un Max nue et trempée devant elle et se saisir de l’objet en question.

- C’est très fragile, dit Max essayant de justifier.

- Oh, j’allais pas vous le voler et puis de toute façon, je m’en vais, on m’attend en cuisine, dit elle d’un ton froid, outré devant la réaction de se client.

Max fut un peu déçu qu’elle parte mais en même temps soulagé, il avait assez d’âme sur la conscience. Il serrait toujours le trident contre lui quand il entendit une voix venir du trident :

- Ce n’est pas comme ça que tu vas la faire venir dans ton lit, dit la voix grave et sifflante.

- Je suis bien d’accord avec toi pour une fois, dit une autre vois tout aussi grave mais plus grondante.

- Tu aurais dut sortir de la baignoire, lui sauter dessus et la prendre comme ça, dit la première voix.

- Où alors lui montrer toute les richesses que tu as volées et la convaincre de devenir ton esclave contre de l’argent, ajouta la seconde.

- Mais ce n’est pas encore trop tard tu peux toujours aller la violer dans la grange.

- Et ensuite la faire virer par son patron.

- Où encore …

- Mais qui êtes vous ? cria Max coupant les deux voix.

- Hu hu hu, tu aimerais bien le savoir, voleur, dit la première voix insistant bien sur le terme voleur.

- Nous sommes les esprits enfermés dans le trident, dit la seconde.

- Oui, de puissants esprits enfermés par celui que tu connais sous le nom de Hierarke pour avoir plus de pouvoir.

- Un esprit pour chaque pointe du trident, ajouta la seconde.

- Mais je n’en entends que deux, dit Max curieux mais inquiet.

- Le troisième est pas très causant dit la première.

- C’est sur mais bon c’est normal pour un Tanarr’i, dit la seconde.

- Répète un peu ça Baatezu de mes deux, dit la première.

- Je le dit et je le réaffirme, les Tanarr’i comme toi et ton compère du milieu n’avez aucune conversation, aucun raffinement, vous êtes des brutes sans cervelles.

- Et vous vous n’êtes que des crétins tellement perdus dans vos intrigues que vous ne savez même plus qui sont vos alliés de vos ennemies.

- Barbares sanguinaires, hontes des plans inférieurs !

- Pourriture de politicards, engoncé dans des procédures aussi débiles qu’affligeantes !

Et les deux voix continuèrent à s’insulter mais passèrent dans une autre langue que Max ne comprenait pas et préférait ne pas comprendre. Il poussa le trident dans un coin de la pièce et commença à s’habiller prêt à reprendre la route. Cependant, il n’arrivait plus à se débarrasser des voix du trident et leurs babils infernaux finissaient par lui donner le mal de crâne.

Il fit rapidement ses affaires et quitta l’auberge. Il fila au temple le plus proche sans vraiment réfléchir. Il avait besoin de soutient moral et un temple lui semblait le meilleur endroit. Il entra en trombe dans le temple, un temple du dieu Othon visiblement d’après les couleurs chatoyantes des tentures. Max aimait bien Othon, s’était un dieu sans prise de tête.

Quand il était petit c’était toujours les fêtes d’Othon que Max préférait, de grandes fêtes, pleines de couleurs, de musiques, de danseurs, d’artistes et surtout de bonheur. Othon était le dieu des festivités, du bonheur et du plaisir. Un dieu profondément bon et humain qui n’imposait rien aux personnes qui le vénéraient avec des préceptes simple comme « Pas de panique » « Prenez la vie du bon côté » et autres maximes simples dans ce genre. Plus tard Max avait découvert qu’Othon était aussi le dieu des plaisirs charnels et que ce n’était pas du tout tabou et il s’était vraiment mis à apprécier ce dieu plein de bonne humeur.

Max arriva devant une statue d’Othon, un grand homme tendant la main un sourire aimable sur le visage, un ocarina dans l’autre main. Max se sentit rassuré devant ce symbole familier et en oublia presque ses problèmes mais les voix insupportables venant du trident se rappelèrent à son esprit. Il alla voir une prêtresse d’Othon, une ‘concubine’ d’Othon pour être exact et lui demanda d’un air suppliant :

- J’ai besoin d’aide, j’ai besoin de soulager mon âme.

- Je t’écoute mon frère, parle moi et il entendra.

- J’ai volé un bien précieux mais je ne peux le rendre car les conséquences seraient encore pires. J’ai décidé de le garder mais je veux être sur que c’est le bon choix.

La prêtresse sembla perdu dans ses pensées quelques instant puis elle reprit la parole d’une voix douce et calme, un ton qui apaisa Max et le fit se sentir plus léger :

- Ton choix est judicieux mais ne laisse pas ta charge te détruire.

- Je vous remercie, dit il d’une faible voix, je souhaiterais faire un don pour un orphelinat.

Il posa un gros sac provenant directement des caisses du duc au pied de la statue d’Othon et partit sans un regard en arrière réconforté dans son choix. La prêtresse le laissa partir tout en murmurant une prière silencieuse pour lui. Que se soit le don, la prière ou autre chose, les voix stoppèrent et Max put reprendre la route et filer tel le vent, à l’opposé de la direction indiqué par le trident.

L'avenement - Chapitre 4

Chapitre 4 :

Sous un chêne

L’air était frais, chargé des douces odeurs d’un petit matin. La vie reprenait doucement tout autour du petit chemin, tandis que le soleil commençait à inonder de sa douce chaleur le paysage. Il allait faire beau aujourd’hui, il n’y avait pas la moindre trace de nuages dans le ciel. Dans ce cadre rural, rien ne rappelait les sinistres évènements de la nuit précédente à part cet homme, seul portant une petite âme sur son épaule. Thsczyikhaar avançait d’un pas régulier, mais plus lent qu’à son départ de la ville. L’état de la jeune elfe s’était stabilisé et depuis il était perdu dans ses pensées.

« Alors, et si on faisait un petit point de la situation : aucune trace de mon trident, ni de mon équipement et sans eux, je ne peux ni rentrer chez moi, ni retrouver ma femme et mes enfants. Qu’est ce que j’ai gagné alors ? Une région contre moi pour avoir massacré presque tout un village. Moi qui voulais être discret, c’est raté. Ensuite, il y a cette gamine… Mais que fait une elfe toute seule dans une région humaine, où est sa famille, sa tribu, son truc quoi, j’y connais pas grand-chose aux elfes a part en cuisine moi ! Qu’est ce que je vais en faire ? La manger ? Hum… non, pas comme ça. L’abandonner ? …non elle se ferait manger par autre chose. La confier à quelqu’un ?... pourquoi pas après tout. Faudrait que je trouve une ferme, ou un bâtiment quelconque. Bon ça c’est dit, dès que je trouve une construction, je la leur confie et je m’en vais. Revenons à mon problème, où retrouver une piste de se fâcheux trident. A priori, il a compris qu’il ne fallait pas trop le toucher, c’est dangereux pour lui. Mais ça m’arrangerait bien quand même, s’il le faisait je saurais tout de suite où il se trouve. Le reste de mon équipement… Je n’ai pas la moindre idée et comme à l’époque pour éviter qu’on puisse me trouver grâce à eux, ils sont tous indétectables par magie. Alors parmi les autres tuiles, en vrac : Je ne sais pas où je suis, enfin si un peu, je suis sur le plan primaire, certainement sur Féerune mais quand par rapport à ma dernière incarnation, ça je ne sais pas. Je pourrais bien essayer de me téléporter à ma vieille tour mais si jamais ça à trop changé je suis bon pour me retrouver coincé dans un objet et puis de toute façon ce que je veux c’est quitter ce monde pas m’y promener. Or je ne suis pas assez puissant pour le déplacement interplanaire sans trident donc sans, je reste bloqué ici. Je dois absolument trouver mon trident si je veux partir… bien cela reste donc mon objectif numéro 1. Parce que à part ça, ce n’est pas que j’ai rien à faire dans le coin mais presque. »

Tandis qu’il songeait à son avenir, Thsczyikhaar s’était approché d’un petit bosquet perdu au milieu des champs. Il y pénétra et s’y enfonça jusqu’au cœur, y trouvant une petite clairière surmonté par un immense et majestueux chêne. Une petite source prenait vie entre deux racines du chêne et descendait à travers le bosquet, puis les champs avant de rejoindre une rivière locale. Thsczyikhaar estima que l’endroit était parfaitement adapté pour se reposer. Il déposa la jeune personne sur un promontoire de mousse et commença à faire un petit feu pour la réchauffer en cette fraîche matinée. Il s’assit ensuite contre le chêne, callé entre deux racines et regarda un moment les flammes danser avant de repartir dans ses pensées.

« Alors visiblement, on avait confié la garde du trident à quelqu’un conformément à mes instructions seulement personne ne s’est assuré que tout ce passait bien donc il y a de forte chance qu’il n’y ait plus personne qui me connaisse sur ce monde. Bien… Je ne sais même pas où se trouve ma famille… J’espère qu’ils vont bien et je me demande si ce grand couillon à enfin trouvé une fille et si j’ai des petits enfants voir petits petits enfants. »

Puis son regard revint sur la jeune elfe endormie.

« Elle ressemble vraiment à Lysel… et ma femme qui me disait qu’elle n’avait pas de sang elfe…ça m’étonnerait…

Si seulement cette guerre n’avait pas eut lieu, elles seraient encore en vie toutes les deux et j’aurais peut être eut le temps de me réconcilier avec ma fille. Des regrets… ça faisait longtemps… ça me manquait pas. La dernière fois qu’elle à vu son ‘gentil’ papa c’était après qu’il ait tué un voleur et comme à mon habitude je n’ai pas été très subtil avec ce genre de personnage et ma petite fille adorée à pris peur. Elle ne voulait plus me parler ni même me voir. Et moi quelques jours plus tard j’allais encore une fois à l’aventure et pour la première fois je me fis tuer et envoyer dans mon trident et quand une dizaine d’année plus tard je revins, c’était la guerre et on me demandait d’y mettre fin et j’appris aussi que ma femme et la dernière de mes filles avaient été assassinées. Ce qui m’a mit un peu en colère et du coup j’ai éclaté les deux factions de cette guerre et établit ma loi… Mais bon il n’empêche que… J’aurais tellement aimé que l’on se quitte en de meilleur terme. »

Thsczyikhaar fut tiré de ses pensées par un léger bruissement. Il leva les yeux vers la jeune elfe et vit qu’elle était en train de se réveiller. Elle ouvrit d’abord doucement les yeux puis elle se rendit compte qu’elle n’était pas dans un endroit qu’elle connaissait. Elle fut prise d’un instant de panique. Elle écarquilla les yeux et regarda tout autour d’elle puis elle vit Thsczyikhaar de l’autre côté de la clairière. Elle se redressa et recula tel un animal apeuré tout en bafouillant :

- Ne me faites pas de mal monsieur s’il vous plait, ne me faites pas de mal.

Son ton était implorant. On aurait dit que sa dernière heure était venue. Thsczyikhaar l’observa avec un mélange de curiosité et de surprise. Puis il s’adressa à elle d’une voix qui se voulait rassurante mais ferme aussi :

- Calme-toi, je ne te ferais rien. Tu étais malade je t’ai emmené avec moi pour te soigner, c’est tout.

- Malade… murmura t elle reprenant un peu son calme

- Oui les fumées du village t’ont rendue malade.

- Vous m’avez soigné monsieur, demanda-t-elle doucement.

- Oui, je t’ai soigné.

- Merci monsieur puis elle demanda d’un ton implorant, je peux partir maintenant monsieur ?

- Où veux-tu aller ? Le village a brûlé.

- Heu… Je ne sais pas, je trouverai bien monsieur.

- Arrête avec tes monsieur s’il te plait.

- D’accord monsieur

- Raaah, bien et si tu restais plutôt ici un petit moment le temps de reprendre des forces et ensuite je t’accompagnerais retrouver ta famille ou quelqu’un que tu connais ou d’autres êtres vivants.

- Je préférerais partir maintenant monsieur dit elle d’une voix basse.

- Pourquoi donc ?

- Vous me faites peur monsieur répondit elle d’une voix à peine audible.

- Je te fais peur et pourquoi donc, je ne suis pas méchant.

- C’est que… Vous êtes… Et…Et ….Et aussi…Enfin vous tuez les voleurs monsieur et moi j’ai déjà volé de la nourriture, et puis tout ce que je voulais voir en fouillant vos poches c’est s’il y avait pas un bonbon ou un peu à manger.

- Ne t’en fais pas pour ça, tu m’as promis d’arrêter et je te crois et puis tu m’as ramené quelque chose d’important donc je te dois un service, répondit Thsczyikhaar attendri par la détresse de cette petite personne.

- Oui mais vous faites toujours peur…

Thsczyikhaar comprit enfin ce qu’elle voulait dire. Il ne s’était pas encore nettoyé de la bataille de cette nuit. Il devait être couvert de sang et autres fluides corporels ainsi que de cendres et ne parlons pas de l’odeur. Il se leva et alla vers la source, il trempa un mouchoir dans l’eau et commença à se débarbouiller. Le mouchoir devint vite très sale et il dut en changer. Il prit un stock de mouchoir et continue sa toilette puis il se dit qu’elle aimerait peut être aussi enlever la cendre de son visage. Thsczyikhaar imbiba un mouchoir d’eau et le posa à côté de lui :

- Tiens, il est pour toi si tu veux te nettoyer.

La jeune elfe encore intimidée hésita longuement avant de venir doucement prendre le mouchoir et une fois qu’elle l’eut elle repartir vite dans son coin se nettoyer. Une fois que Thsczyikhaar eut finit il retourna dans le creux du chêne et observa un instant la jeune elfe se nettoyer avec soin.

- Alors, c’est mieux, je fais moins peur ?

- Oui c’est mieux monsieur dit elle doucement quand son estomac émit un gargouillit bruyant indiquant qu’elle avait faim.

- Tu veux quelque chose à manger ? demanda Thsczyikhaar

- Je veux bien répondit elle timidement.

- Une pomme, des gâteaux, du pain ?… J’ai beaucoup de chose dans mon sac.

- Je veux bien une pomme monsieur.

- D’accord mais à une condition, tu arrêtes de m’appeler monsieur, je m’appelle Thsczyikhaar et certaines personnes m’appellent TTH.

- D’accord monsieur TTH

- Non pas de monsieur, TTH tout court

- D’accord monsieur TTH tout court.

- Non répéta calmement Thsczyikhaar, c’est TTH, pas de monsieur, si tu veux tu peux mettre autre chose mais pas de monsieur.

- Quoi comme autres choses monsieur TTH

- Je ne sais pas moi, euh, gentil, beau, grand, puissant, aimable, tonton…

- Oui j’aime bien ça tonton le coupa t’elle de sa petite voie aigue.

- D’accord alors.

- Je peux avoir une pomme, tonton TTH s’il te plait.

- Oui bien sur ma puce.

Tandis qu’il lui envoyait une pomme qu’il venait de prendre dans son sac il se rendit compte de comme il venait de l’appeler, il appelait Lysel comme ça aussi. La jeune elfe ne sembla pas le remarquer et elle ramassa la pomme, l’essuya et mordit goulûment dedans.

- Au fait comment t’appelles tu ? demanda Thsczyikhaar maintenant qu’il avait un peu la confiance de la jeune fille.

- Je m’appelle Sarah et j’ai 9 ans répondit elle tout en dévorant sa pomme.

- Enchanté Sarah.

-….

- D’où viens-tu ? Et où est ta famille ?

- Je viens d’une grande forêt avec beaucoup d’elfe, mais un jour, il y a des vilains qui sont venus et qui ont fait la guerre. Ma famille a eut peur et elle est partie de la forêt mais les vilains nous ont trouvé et je me suis retrouvé toute seule, alors j’ai essayé de rentrer chez moi mais je me suis perdu et puis j’avais peur des vilains. Alors j’ai continué toute seule à chercher la route de chez moi.

- Moi aussi je veux rentrer chez moi, dit Thsczyikhaar doucement, tu as encore faim ? Tu veux autre chose ? demanda t il voyant qu’elle avait finit sa pomme.

- Oui je veux bien tonton TTH.

- Tu veux un sandwich ?

Elle hocha la tête avec un grand sourire. Thsczyikhaar sortit deux sandwichs d’une partie de son sac faites pour garder les aliments puis il se leva et alla en apporter un à Sarah. Elle hésita un instant puis elle le prit avec un grand sourire et elle commença à le dévorer. Thsczyikhaar alla reprendre sa place et commença aussi son sandwich.

« Elle était vraiment affamé, bien au moins elle ne mourra pas de faim. »

Il savoura son sandwich.

« Ces sandwichs à l’elfe sont toujours un régal… à l’elfe !! Mon dieu… je suis en train de faire manger de l’elfe à une elfe… elle a l’air d’aimer en plus… bon je ne vais rien dire, pas la peine de la traumatiser… j’ai trop l’habitude de mes enfants »

Puis quand elle eut finit son sandwich, elle demanda d’une voix un peu plus confiante :

- C’était quoi comme sandwich ?

- Heu, c’était des sandwiches au… poulet, poulet mayonnaise.

- C’est très bon tonton.

- Merci, c’est moi qui les ai faits, j’élève les poulets moi-même.

Sarah sourit puis elle se frotta les yeux, elle était encore affaiblit des évènements de la nuit précédente. Elle se rallongea sur son lit de mousse et se rendormit se servant de ses petites mains comme d’un oreiller. Thsczyikhaar la regarda un instant puis la fatigue accumulé de la nuit précédente se fit aussi sentir et il finit par s’endormir aussi, calé contre le majestueux chêne.

vendredi 22 février 2008

Deux nouvelles pour ce soir

J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle...

Je commence par la mauvaise :

Suite à l'installation d'un nouveau système de protection à mon boulot je n'ai plus la possibilité d'aller sur blogger pendant mes temps de pause. Ce qui signifie que désormais toutes mes mises à jour se feront soit tard le soir soit tôt le matin et que je ne répondrais plus aussi rapidement aux commentaires.

La bonne nouvelle :

Cet article sur Black Industries qui en gros raconte qu'une boite va reprendre l'activité jdr de Games Workshop à la place de GW. Ce qui signifie qu'on va peut être assister à la résurrections de Dark Heresy. Wait and See.

Dark Heresy - Aide de jeu N°1

Voilà le post d’hier que je n’ai pas put mettre en ligne pour cause de petits problèmes techniques.

Voilà une petite aide de jeu pour Dark Heresy :

Le jeu bien que très sympathique présente le problème assez classique de pas mal de jdr, c'est-à-dire que son système monétaire et de coût de la vie est relativement foireux. Donc voici une petite réflexion sur ce sujet et les quelques adaptations qui en découle.

D’après le tableau des revenus, un ouvrier de base gagne dans les 30 Trônes par mois. Or ce même ouvrier doit manger, en admettant qu’il y ait une cantine à son boulot et qu’il bosse 7j/7, cela représente toujours au minimum 30 repas à sa charge (en admettant qu’il ne mange que deux fois par jour). Un repas de la plus mauvaise qualité coûte 1 Trône, donc notre ouvrier à juste de quoi se nourrir avec sa paye, pas de loisir, pas de logement à lui (certainement un dortoir collectif) et certainement pas de famille.
Bon, admettons que notre ouvrier achète des produits et se fait sa bouffe ; étant donné que le jeu ne donne pas de subdivisions à la monnaie tout lui coûte au minimum 1 Trône... donc c’est pire que manger dans la plus mauvaise gargote.
Admettons qu’en effet cet ouvrier dort dans un dortoir et qu’il est nourri par son usine deux fois par jour, il a donc 30 Trône par mois, maintenant il veut s’acheter un paquet de clope et une bouteille de mauvais alcool… crac 10 Thrônes… 1/3 de sa paie… j’espère que ce n’est pas un gros fumeur parce qu’il en a pas les moyens.

Tout ça pour dire qu’on voit deux problèmes :

1) Il faut pouvoir subdiviser 1 Trône en « centimes » de Trône.

2) Le coût de la vie quotidien est trop élevé. Je pense qu’en divisant par 10 le coût des ressources de bases, on arrive à un résultat plus cohérent. Notre ouvrier pourra donc fumer, boire et manger relativement correctement (du moins en quantité) tout en ayant du mal à acheter des produits de luxe. C’est pour moi plus représentatif de l’univers sombre de 40k, des gens de base qui peuvent se tuer à la tâche tout en trouvant du réconfort dans des produits addictifs mais ayant du mal à acheter une lampe torche de qualité.

Tout ça sert bien évidement si vous avez envie de faire sentir à vos joueurs le coût de la vie avec une gestion précise de leurs revenus. Ca me semble important dans le sens ou une bonne part de la puissance d’un personnage dépend de la qualité de son équipement, donc de ce qu’il peut s’acheter. Et si on commence à aller dans ce sens j’aime bien simuler que les PJ aillent boire un pot et que ça leur coûte des sous.

EDITION DU MESSAGE SUITE AU COMMENTAIRE DE DARWIN

En effet, gérer l'argent des joueurs peu créer une certaine lourdeur,
surtout dans des jeux ou l'argent des joueurs n'a au final que peu
d'impact sur la nature des aventures (Vampire ou INS/MV par exemple,
enfin de mon point de vue). Cependant pour avoir masterisé pendant de
longues années Cyberpunk, je sais que la gestion de l'argent est très
importante dans certains jeux. Les jeux relativement réalistes ou
l'argent donne accès à des services, de l'équipement et des avantages.
A ce niveau Cyberpunk est celui qui demande à mon goût la meilleure
gestion suivi pour l'instant par COPS. Dark Heresy entre pour moi dans
cette catégorie car c'est en jeu d'enquête avec des équipements ayant
de l'impact et un système de combat relativement réaliste, en tant que
tel les joueurs vont être amenés à ce déplacer, à corrompre, à
interroger, à acheter des munitions, à se faire soigner, à acheter des
prothèses cybernétiques et à acheter du nouveau matériel. Tout cela
coûte de l'argent et je pense que c'est au joueur de savoir gérer le
budget de leurs enquêtes. C'est une part intégrante de l'univers de
40k, les joueurs n'ont pas une infinité de moyen.
Pour ce qui est de la limitation de l'équipement (surtout arme) en
terme de niveau, le système de carrière le gère déjà très bien pas la
peine de faire comme le jeu vidéo moyen et de faire soudainement
apparaître du matos de niveau supplémentaire dans les boutiques.

Dark Heresy est pour moi un jeu qui se veut réaliste, ce n'est pas
pour une raison de niveau ou d'avancement dans la campagne que
j'empêcherai un joueur d'économiser pour acheter le pistolet inferno
et l'armure énergétique de ces rêves. Je reprend ton exemple, on
n'est pas dans DD à devoir gérer des facteurs de puissances et autre
truc dans ce genre. Dark Heresy est un jeu d'enquête, tous les scénars
ne se finissent pas en baston et parfois le cœur de l'intrigue peut
être de trouver les fonds pour obtenir ce que l'on souhaite.

On peut faire ce que tu dis mais après par goût j'aime compliquer les
choses pour ce genre de jeu et je n'aime pas trop les jeux ou il n'y a
pas de notion de niveau bloquant. J'aime quand les choses se règlent
avec le roleplay. C'est en grande partie pour ça que je vomi sur DD3.5
et son système de compétence par exemple.

Pour conclure, tu fais ce que tu veux. On peut très bien masteriser
une campagne de Dark Heresy sans notion de gestion d'argent. D'un
point de vue personnel, j'aime bien apporter de la profondeur à
l'univers avec cela, surtout quand ça peut avoir un impact intéressant
en termes de scénario.

mercredi 20 février 2008

L'avenement - Chapitre 3

Chapitre 3 :
Une auberge en flamme


La ville de Thrand était calme en se début de soirée. Cette ville étape sur une route marchande, vivait uniquement des caravanes qui y font halte, cependant ce soir un autre voyageur y fit halte. Thsczyikhaar marchait tranquillement dans les rues à la recherche d’une auberge accueillante. Il avait marché toute la journée. Son apparition avait provoqué une vague de panique dans la capitale et il n’avait put trouver aucune auberge. De plus son apparence semblant effrayer tout le monde, il en choisit une plus passe-partout : un homme roux d’une trentaine d’année de taille moyenne sans signe particulier, vêtu simplement et arborant un simple sac de voyage.
Thsczyikhaar passa devant une auberge du nom de la Fourche dorée, et l’enseigne et forme de fourche à trois pointes lui plut et il se décida pour celle-là. Il entra dans l’auberge et examina l’endroit. La pièce principale était relativement grande avec de nombreuses tables pour petit groupe. Une grande cheminée était allumée propageant une douce chaleur et illuminant une bonne partie de l’auberge. Quelques habitués étaient en train de discuter autour de la cheminée en sirotant une pinte d’alcool. Sur le sol la paille était encore sèche et ne sentait pas encore le moisi, odeur caractéristique des auberges de mauvaises qualités et mal fréquentées. A part le groupe autour de la cheminée, la salle était relativement vide ; aucune caravane n’était en ville pour le moment. Thsczyikhaar fit quelques pas dans la salle quand l’aubergiste, une grosse femme brune dans la force de l’age, l’apostropha :

· Bien le bonjour, ce sera quoi pour toi ?
· Bonsoir, une nuit et un repas, je souhaiterais une chambre individuelle et un repas avec de la viande, s’il vous plait, répondit Thsczyikhaar
· Et il a de quoi payer pour tout ça ? demanda un peu méfiante l’aubergiste
· Bien sur, sinon je ne serais pas entré, dit Thsczyikhaar en jetant une pièce d’or sur le comptoir, je pense que cela devrait suffire ?
· Oh ! bien sur monseigneur, soyez le bienvenu, installe toi, on t’apporte le repas le temps qu’on prépare la chambre, dit elle en fixant la pièce d’or un sourire béat au lèvre puis s’adressant au cuisine, Marcel ! Marcel ! Met un steak à cuire et coupe pas la soupe, on a un gros client.

Thsczyikhaar gloussa légèrement devant cette scène puis alla s’asseoir à une table libre. Il posa son sac à coté de lui tandis que l’aubergiste lui apporta une grosse pinte de bière. Thsczyikhaar lui sourit et fit un signe de tête en guise de remerciement. Il porta la pinte à ses lèvres et but doucement une première gorgée. Il reposa la pinte et fit une légère grimace de dégoût. « Pas assez forte, ni assez de goût » pensa t-il. Il sortit de sa poche une petite fiole et en versant une goutte dans la bière. Celle-ci devint instantanément rouge sombre et des flammèches apparurent à la surface. Thsczyikhaar souffla les petites flammes, dans un souci de discrétion et but une nouvelle gorgée. Cette fois, il reposa la pinte avec un air satisfait faisant tomber une goutte de liquide sur la table. Le bois au contact de la goutte se mit à fumer et en quelques instants un petit trou circulaire d’un centimètre de profondeur était apparu sur la table.




Thsczyikhaar s’appuya sur le dossier et laissa son esprit vagabonder quelques instants, profitant à nouveau de toutes ses sensations bien réelles. Quand il fut soudain tiré de sa rêverie par un petit tintement en provenance de sa poche. Il regarda à coté de lui et vit une petite fille blonde en haillon en train d’essayer d’attraper sa bourse. D’un geste vif, Thsczyikhaar attrapa la main de la petite qui le regarda avec de grands yeux de biche larmoyante. Elle avait le visage et les mains crasseux, ses cheveux blonds étaient tout emmêlés mais cependant elle avait un air innocent, un jolie visage, fin et délicat, et surtout ce qui frappa le plus Thsczyikhaar, une petite paire d’oreilles légèrement pointues. Elle ressemblait incroyablement à l’une de ses filles, la plus jeune, malheureusement décédée très jeune. Mais cette petite n’était pas Lysel, c’était une petite elfe certainement abandonnée ou bien orpheline.

· S’il vous plait monsieur… me faites pas de mal… s’il vous plait, dit elle d’une petite voix ;
· Tu as essayé de me voler, c’est mal, je devrais te punir. Je déteste les voleurs.
· S’il vous plait monsieur… murmura t-elle d’une voix implorante.
· Bien mais à une condition, promet moi de ne plus jamais rien voler.
· Mais je n’ai rien moi monsieur, comment je vais faire pour avoir à manger ?
· Il faudra que tu te débrouilles, que tu deviennes une grande, c’est ça où alors je te punirais ! dit il d’un ton autoritaire
· Bien monsieur, promis alors, fit elle doucement, les larmes aux yeux, des sanglots aux fonds de la voix.
· C’est bien, lui répondit il en la regardant sortir en courant de l’auberge.

Au bout de quelques temps, on lui apporta une assiette de soupe et un grand steak bien saignant. Thsczyikhaar se saisit d’une fourchette et attaqua goulûment le steak, appréciant chaque saveur et la texture de la nourriture. Cette petite elfe l’avait apitoyé mais elle lui avait aussi donné très faim. Cela faisait presque un siècle qu’il n’avait pas mangé d’elfe et cela lui manquait. Il engouffra en quelques instants l’énorme steak et en commanda un autre. Quand celui-ci arriva il prit plus son temps, le temps de savourer. Une fois la seconde assiette finie, il s’appuya lourdement contre le dossier et repartit dans ses pensées en continuant à jouer négligemment avec la fourchette à trois dents qu’on lui avait fourni. Les quelques clients ne pouvaient plus décoller leur regard de cet étrange homme, qui a les moyens de manger de la viande et qui surtout était d’une habileté prodigieuse avec cette fourchette. Celle-ci faisant moult arabesques dans les airs, sautillant sur chacun de ses longs doigts, tournant sur elle-même, sans à coup ni hésitation, restant parfois quelque instants en équilibre sur un doigt tendu. La fourchette semblait se battre contre de petits ennemis voulant assaillir l’assiette de Thsczyikhaar. Pendant ce temps celui-ci pensait : « Bien, alors, je cherche mon trident et je ne sais pas où il est, je ne suis pas encore assez fort pour le localiser. Sinon le reste de mon équipement à disparu ce qui est tout aussi ennuyeux … d’après les souvenirs de mon très chère hôte, c’est un dénommé Max qui est en possession de mon trident, mais je ne sais pas où il a bien put partir… bref j’ai du boulot, mais avant je dois reprendre des forces et surtout, pour une fois ne pas me faire remarquer… »

A cet instant, un groupe d’une dizaine de personne entra dans l’auberge. Ils étaient couvert de poussières et sentait la sueur de cheval. C’était très certainement des voyageurs, mais des voyageurs tous armés et portant de légères armures de cuirs. A leur démarche, leur allure et leur façon d’ausculter les personnes présentes, Thsczyikhaar conclut rapidement que cela devait être une bande de brigand local. Ce que lui confirma l’aubergiste quand elle se dépêcha de ranger ce qui pouvait être précieux. Le groupe s’approcha du comptoir et se fit servir une tournée de bière tout en commençant à discuter bruyamment sans se soucier des autres clients. Thsczyikhaar fit profil bas et but tranquillement sa soupe. Petit à petit les habitués quittèrent l’auberge et rapidement Thsczyikhaar se retrouva seul avec les brigands. Quand l’aubergiste vint le débarrasser, il lui demanda :

· Pourquoi ne faites vous rien ? Vous pourriez les mettre dehors, où appeler la garde ? ils font fuir le client …
· Eh bien, c’est que le chef de c’te bande est le fils d’un grand marchand local qui finance la garde donc rapidement, ils sont intouchables et ils le savent. Vous feriez mieux d’aller dans votre chambre si vous voulez éviter les ennuis…
· Non, répondit Thsczyikhaar d’un ton sec, je ne me suis jamais laissé influencé par une petite bande de brigands.
· Comme vous voulez, moi ce qu’en j’en dit …

Et sur cette dernière phrase, voulant bien dire « Faites ce que vous voulez, vous m’avez payé le reste je m’en fiche », l’aubergiste s’éloigna de la table et retourna en cuisine.
Thsczyikhaar resta quelqu’un instant à sa table sans rien faire, puis pris sa chope, recula un peu sa chaise et posa ses deux pieds sur la table sirota tranquillement sa bière ‘amélioré’.
Inévitablement, un des membres du groupe le remarqua et attira l’attention du reste du groupe sur ce voyageur solitaire et sans défense. Le groupe se déplaça et forma un arc de cercle autour de Thsczyikhaar. Celui-ci feignit de ne rien remarquer et continua à boire sa bière.
Le chef du groupe, un homme d’une trentaine d’année bien coiffé et portant une cote de maille étincelante, s’approcha et s’adressa à Thsczyikhaar :

· Tu voyages souvent tous seul ? Sans défense ? Parce que tu sais, dans le coin c’est dangereux, faut faire attention …
· …
· Et nous, si ça te tentes, on peut te protéger, tu nous donnes quelques pièces et on t’assure que t’auras pas de problème, dit il en posant sa main sur la garde de son épée.
· Non merci, répondit Thsczyikhaar tout en se remettant sur ses pieds, je pense que je saurais éviter les problèmes et puis je n’ai pas d’argent.
· Tu peux nous donner ce que tu veux du moment que cela à de la valeur et puis je t’assure que sans protection tu auras des problèmes, dit le chef en insistant bien sur le mot problème.
· Ah bon ?! Pourquoi ? répondit Thsczyikhaar naïvement tout en versant dans sa choppe le reste de la petite fiole étouffant rapidement les flammes.
· Tu es stupide ou quoi ? Et c’est quoi ce truc bizarre ?
· De la sauce …
· Arrête de te foutre de ma gueule, bien, si tu refuses de payer alors tu va avoir des problème, ajouta t il en faisant un signe à l’un de ses hommes qui se saisit du sac de Thsczyikhaar.
· Rendez moi mon sac, dit celui-ci d’un ton ferme
· Ton sac ? Je ne vois pas de quoi tu parles et puis tu ferais mieux d’aller te coucher, ça vaudrait mieux si tu veux être en forme demain, répondit le chef avec un petit sourire en coin.
· Je vous préviens une dernière fois et je suis bien aimable car tu ne peux pas imaginer à quel point je hais les voleurs, dit il au chef en le regardant droit dans les yeux.

Celui-ci compris que les choses allaient mal tourner, que ça allait se finir dans le sang s’ils ne rendaient pas le sac. Il comprit aussi que l’homme en face d’eux était très dangereux, mais son orgueil de chef le poussa à continuer mais c’est d’une voix plus faible qu’il répondit à Thsczyikhaar :

· Tu es chez nous donc tu obéis et tu ne fais pas de vague.

C’était presque plus une demande qu’un ordre. Thsczyikhaar soupira, regarda son verre, commença à se redresser et soudainement il jeta le contenu de sa choppe au visage du chef et se jeta sur le bandit le plus proche, lui enfonçant sa fourchette dans la gorge. Le reste du groupe dégainèrent leurs armes : couteaux, gourdins, petites épées, dagues, et attaquèrent Thsczyikhaar. Le chef du groupe se mit à se frotter le visage pour ce débarrasser du liquide acide et brûlant, il sentit son visage partir en lambeaux entre ses doigts puis il se rendit compte qu’un de ses yeux venait de tomber et quelques instants plus tard il ne voyait plus du tout. Le liquide s’infiltra au travers de la peau, des muscles et des os et finit par atteindre le cerveau laissant le chef du groupe mort sur le sol, encore agité de spasme, des morceaux de chair encore entre ses doigts. Pendant ce temps la bagarre commençait, les hommes commencèrent par frapper lourdement Thsczyikhaar pour mettre un terme rapidement à ce combat. Mais celui-ci esquivait sans difficulté ces attaques pataudes. Il se saisit du poignet d’un homme qui venait de le frapper, et le lui broya dans un craquement sinistre. De l’autre main il récupéra le gourdin du brigand et dans le même mouvement en frappa un autre à la base du cou. Le brigand s’effondra la tête formant un angle étrange avec le reste du corps. Thsczyikhaar fit un pas de coté, évitant ainsi de se faire perforer par la lame d’une épée puis donna une bourrade dans le dos du brigand qui venait de le frapper. Celui-ci déséquilibré partit en avant et planta son épée courte dans la poitrine d’un de ses camarades. Thsczyikhaar attrapa la lame en s’en saisit d’un geste vif puis se retourna vivement et planta la lame dans la gorge d’un brigand qui cherchait à le frapper de dos. Les cinq brigands survivants marquèrent une pause et formèrent un cercle autour de Thsczyikhaar. Ils regardèrent les corps de leurs amis au sol et se jetèrent à l’unisson sur cet étrange voyageur pensant qu’il ne pourrait esquiver cinq attaques simultanées. Thsczyikhaar fit un pas vers son adversaire le plus proche, l’attrapa par le bras et lui fit faire une volte, se retrouvant ainsi hors du cercle tandis que le brigand se retrouvait en première ligne. Thsczyikhaar, tout en retenant le brigand, regarda les autres et puis les fixant se saisit de la tête du brigand par le menton, un sourire carnassier sur le visage puis il tira violemment la tête en arrière tout en immobilisant le corps de l’autre main. L’homme se mit à hurler jusqu’à ce que dans un bruit sinistre le cou se déchire, projetant du sang sur ses camarades dans un geyser écarlate. La détermination des survivants fléchit devant cet acte immonde et ils décidèrent de rompre le combat. Ils jetèrent leurs armes au sol et partirent en courant vers la sortie. Thsczyikhaar les regarda faire puis avec une expression de dédain incanta rapidement, traçant des signes verts sombre dans les airs. Au moment où ils atteignirent la porte, il tendit la main vers eux et quatre projectiles verts en forme de serpent filèrent droit vers eux et juste avant l’impact deux têtes supplémentaires apparurent sur chaque projectile. Les brigands volèrent sous l’impact et quand ils touchèrent le sol, ils étaient déjà morts :


· Personne ne peut s’échapper, ajouta Thsczyikhaar d’une voix sombre, je hais les voleurs.

Thsczyikhaar alla chercher son sac tout en grignotant de petits morceaux de chairs sur la tête fraîchement séparés de son corps. Il prit son sac, jeta la tête dans un coin puis se dirigea vers la sortie quand une cinquantaine d’hommes en armes entrèrent en formation dans l’auberge et formèrent un grand cercle de plusieurs rang autour de lui. Ils étaient tous en arme et en armure avec un rang d’archers au milieu du cercle. Ils portaient tous les couleurs du village. L’un d’entre pris la parole :

· Veuillez lâcher vos armes et vous rendre sans opposer de résistance, dit il d’une voix ferme.
· Et pourquoi devrais-je faire ceci ? Ai-je fais quelque chose de mal ? demanda Thsczyikhaar d’une voix exaspérée léchant les traces de sang sur ses lèvres.
· Pour le meurtre de Guido Perrino et le vol des biens d’une auberge !
· Ah bon ?! Je croyais pourtant avoir été attaqué et volé et je n’ai rien pris de cette auberge sans l’avoir payé.
· Il y a des témoins veuillez vous rendre, vous serez jugé dès demain, répondit le chef de la garde d’un ton autoritaire, puis reprenant d’une voix plus douce presque dans le ton de la confidence, et entre nous, espèce d’abruti tu as très mal choisit ton endroit pour faire le mariole. Tu as tué le fils du patron et de la personne qui fait la loi. Alors je serais toi je profiterais bien de cette dernière nuit.
· Bien, je comprend vous êtes payés pour faire ça. Cependant, il serait dommage que tant de gens meurent pour une seule personne, dit Thsczyikhaar en désignant tout les gardes présents.
· Saisissez vous de cette homme, il est dangereux mais je le veux vivant !! ordonna le chef à ses hommes.

Une vingtaine d’homme se jeta sur Thsczyikhaar, l’ensevelissant sous une marée humaine. Ils commencèrent à le ruer de coup, finissant par le mettre à genoux. Cependant aucun d’entre eux ne remarqua que Thsczyikhaar était en train de murmurer des paroles étranges dans une langue incompréhensible. Il concentra toute sa colère et toute sa haine dans son cœur et la laissa éclater à l’instant où il finit son incantation. Un flot de flamme verte jaillit de son corps et telle une vague destructrice frappe tous les gardes dans la pièce ainsi que toute les personnes dans l’auberge et même celle des maisons proches. Les flammes ne brûlaient que la chair laissant derrière elles un petit tas de vêtements à peine chaud. Thsczyikhaar hurla de plaisir devant se déchaînement de douleur. Au loin, on pouvait voir cette boule de feu verte gagner en volume et en intensité. Thsczyikhaar fit un effort de volonté pour arrêter les flammes avant que ces sentiments ne s’épuisent et que les flammes le dévorent lui-même.
Il reprit son sac dans un soupir, visiblement peu satisfait des évènements. Il sortit de l’auberge, pensif, le regard vide, se demandant où il allait bien pouvoir dormir. Il regarda autour de lui à la recherche d’un abri et là seulement, il remarqua les gardes en position autour de lui. Visiblement on ne voulait pas le laisser partir. Toute la milice locale était là pour lui, au milieu de cette masse il remarqua deux personnes ; un homme âgé enrobé vêtu d’un manteau pourpre et de vêtements rouges, arborant un nombre impressionnant de bagues et autres bijoux voyant et à côte de lui, un homme massif en armure lourde avec le visage de ceux qui connaissent la guerre.
Thsczyikhaar grimaça et commença à réfléchir à ce qu’il allait faire pour se débarrasser d’eux. « Alors sur les toits, il y a des arbalétriers, bien, je commencerai par eux avec un sort impressionnant pour faire fuir les plus faibles. Ensuite les lanciers si ils osent avancer se verront détruire sans pitié mais avant tout je m’occupe de ce gros porc. » Il regarda droit dans les yeux l’homme au manteau pourpre et se rendit que celui-ci était en train de lui parler. Il n’avait pas entendu le début mais il écouta la fin

· … ce n’est pas parce que je n’appréciais pas mon fils que je dois laisser le premier venu le tuer et s’opposer à ma loi. Comprend bien que je ne t’en veux pas c’est juste une question d’autorité et de respect.
· Tu aimes le pourpre à ce que je vois, dit Thsczyikhaar sans se soucier de ce que l’homme venait de dire.
· Oui en effet répondit celui-ci un peu surpris.
· Et bien qu’il t’étouffe !! cria Thsczyikhaar en tendant la main vers lui.

Une sorte de gelée pourpre se mit à sortir de la bouche de l’homme tandis que le capitaine de la garde sortit son épée en hurlant à ses hommes.

· C’est un magicien, ne lui laissez plus le temps de lancer de sorts, abattez le !! abattez le !!

Les arbalétriers mirent en joue Thsczyikhaar pendant que celui-ci faisait de grand geste avec ses bras, ceux-ci semblant se charger d’électricité. Les arbalétriers eurent presque le temps de tirer mais un instant avant qu’ils ne relâchent leurs carreaux, Thsczyikhaar relâcha sa foudre et deux gigantesques éclairs jaillirent vers eux les foudroyant les uns après les autres, remplissant l’air de fumée, d’odeur de chair carbonisée et de hurlement. La foudre mit le feu à plusieurs toits de chaume et la nuit s’orna d’une parure flamboyante. Le gros homme était maintenant au sol de la gelée pourpre lui sortant de tous les orifices, puis on entendit un craquement sinistre et il s’ouvrit en deux déversant tripes et gelées pourpres. Certains hommes de la garde n’eurent plus le courage d’attaquer et firent demi tour, mais certains furent cependant assez courageux et obéirent à l’ordre de leur capitaine, celui-ci à la tête de l’assaut. Leurs lourd pas de course résonnait dans la rue suivit de leur cri de guerre. Thsczyikhaar se mit à genoux et posa ses deux mains sur le sol incantant dans une langue dur et rauque comme un éboulis de pierre. Le sol sous les pieds des gardes se mit à se ramollir, devenant boue. Engoncé dans leurs armures, ils furent bientôt incapable de courir puis il s’enfoncèrent dans le sol, petit à petit, essayant de se retenir à tous ce qu’il pouvait. Thsczyikhaar les regarda se débattre comme on regarde des fourmis en train de se noyer. Les gardes en dépit de tous leurs efforts furent inexorablement engloutit dans la boue et quand plus un ne restait à la surface Thsczyikhaar leva son sort et le sol redevint dur, offrant une sépulture immédiate à tous ces hommes. Thsczyikhaar s’apprêtait à repartir quand il vit que le capitaine s’en était sortit, seule une de ses jambes était prise dans le sol. Il devait être d’une grande force et avoir une grande volonté pour avoir put se déplacer dans la boue en dépit de son armure. Thsczyikhaar l’ignora et fit demi-tour. Il avait juste fait quelques pas quand il entendit un craquement suivit d’un hurlement. Le capitaine avait réussit à se libérer et maintenant il le chargeait, son épée levé haut en hurlant :

· Pour mes hommes, meurt ignoble pourriture de mage !!!

Thsczyikhaar le regarda charger avec une petite moue de dépit et d’ennui. Le capitaine abattit violement son épée sur Thsczyikhaar, frappant de haut en bas légèrement en diagonale, de quoi couper un homme en deux. Thsczyikhaar arrêta sa lame avec deux doigts à quelques centimètres de son cou puis il se saisit de l’homme par la taille et le projeta en l’air de toutes ses forces. Le capitaine partit à plus d’une dizaine de mètres en l’air. Thsczyikhaar envoya une boule de feu vers lui, le frappant de plein fouet. Le corps enflammé du capitaine retomba sur l’auberge, qui prit feu peu de temps dans de grandes flammes rouges et oranges illuminant le ciel d’une lueur rappelant la mort et l’enfer.
Thsczyikhaar sentit une petite main lui tirer le bas de sa chemise. Il vit la jeune elfe de l’auberge encore plus sale que la dernière fois lui tendre un objet en lui disant d’une petite voix douce et triste :

· Vous aviez oublié ça monsieur, et comme je dois plus voler je vous le rends.
· Merci, merci beaucoup, répondit Thsczyikhaar avec un grand sourire tout en récupérant l’objet.

Le jeune elfe lui rendit son sourire puis s’effondra soudainement. Alors seulement Thsczyikhaar se rendit compte qu’il y avait de la fumée noir partout, et que lui, étant de par sa nature démoniaque insensible à ce genre de détails, n’était pas gêné. Alors que cette jeune elfe ne l’était pas et était en train de mourir. Thsczyikhaar prit la petite fille sur son épaule et s’éloigna à grand pas de la ville. Sur la route, il regarda l’objet que lui avait rendu la petite fille. C’était une broche en argent ayant appartenu à Lysel. C’était un objet de grande valeur aussi bien monétaire que sentimentale et elle lui avait rendu, presque au péril de sa vie… « On verra ça demain, pour l’instant on a tous besoin de repos. »

mardi 19 février 2008

Boucherie : Ork Vs tyranides

Le premier mars, pour ma partie mensuelle de 40k, j'affronte 1500 pts de tyranides avec le scenario Boucherie. Je joue en défense, c'est à dire que c'est moi qui vait devoir survivre à l'assaut soutenue des vilaines bêtes ! Cela veut aussi dire que je n'ai le droit qu'a un choix QG, 2 choix elite, 1 choix attaque rapide et tout le reste normal.

Sans plus attendre voici ma liste :


QG

1 Gros Mek avec Shokk Attack Gun

Elite


8 Pillards dont 3 mekanos

Troupes


30 Pistol Boyz

21 Fling boyz plus 2 lance roket'

16 blind Boyz

1 Dred eud'la mort (pris en troupe grâce au Gros Mek)

Attaque Rapide


5 Motos

Soutien


3 Lobbas

1 Vehiculé volé avec Obuzier et habitak renforcé

7 Frimeurs dont 1 mediko


Mon objectif : Survivre 6 tours

Au sujet de l'armée, on pourra noter que je n'ai pas de classique Nob avec pince pour la simple raison que lorsque l'armée fut construite pour la première fois, cette option n'avait pas de sens. Un jour je ferai peut être des conversion mais en attendant je joue mon armée comme ça.

lundi 18 février 2008

Le domaine de Saladdin

Voici un petit post pour présenter un site qu'il est bien.

Le domaine de Saladdin

C'est drôle, c'est pour les rôliste, c'est mort vivant, c'est bien dommage...

Bref, si tu est rôliste et que tu connais pas, tu as pour mission de tout lire et vite !

Allez pour donner envie, voici un petit extrait de la liste : "Tu sais que que tu es rôliste quand..."


- perdre votre bourse de dés s'avérerait être une sérieuse perte financière.

- vous pourriez tapisser vos toilettes avec vos feuilles de personnage.

- vous pourriez tapisser vos toilettes avec différentes versions d'UN SEUL de vos personnages.

- vous êtes incapable de passer devant le dernier supplément pour AD&D ans le feuilleter, même si vous savez déjà qu'il va être mauvais.

- vous avez plus d'histoires amusantes du style "Nom-merde, là-j'étais-dans-le-jeu" que d'anecdotes sur votre famille.

- vous parlez de vos personnages comme s'ils existaient vraiment.

- vous parlez de vos personnages tantôt à la première personne, tantôt à la troisième personne...

- ... et qu'aucun de vos amis ne perd le fil.

- vous avez déjà passé une partie importante de votre vie à modifier un système de jeu que vous n'aimiez pas... et, dès que le système fonctionnait bien à votre goût, vous ne l'avez plus utilisé.

- vous adorez des idoles de Gary Gygax dans votre sous-sol.

- vous brûlez des effigies de Gary Gygax dans votre jardin.

- vous avez déjà vu la vieille série télé sur AD&D.

- vous êtes encore en train de lire cette liste.

- vous continuez à fréquenter des personnes que vous détestez vraiment, simplement parce qu'elles jouent bien leurs rôles.

- vous avez déjà participé à un concours de hurlements à propos de quelque chose qui s'est passé durant une partie ("Tu es mort !" ? "Je ne suis pas mort !").

- vous avez négligé d'acheter la nouvelle édition de votre jeu préféré parce que vous en possédiez déjà trois exemplaires.

- vous avez plus d'un livret de jeu photocopié dans votre collection.

- vous gardez vos vieux persos juste au cas où quelqu'un referait un jour une partie du jeu pour lesquels ils sont prévus (même si c'est Tunnels & Trolls).

- vous saviez de quoi je parlais en mentionnant Tunnels & Trolls.

- vous avez un doctorat en l'art de manipuler les points de création de personnage dans le but d'en faire un qui soit le meilleur possible, même si vous avez échoué à tous vos examens de géométrie au lycée.


Bonne lecture

Un peu de vocabulaire jdresque volume 2

Et voilà le second volume de vocabulaire jdresque avec aujourd'hui au menu : Fumble et PMT.

Pour commencer, le malheureusement célèbre fumble, ce terme d'origine sportive (clique sur le lien wikipedia c'est bien pour toi !) est arrivé dans le monde du jdr pour parler d'un échec critique.
A l'origine, dans le monde du jdr, il désigne simplement un échec critique qui selon l'inspiration du MJ aura plus ou moins d'impact sur le scenario. Le fumble est le bon gros échec qui tâche et qui transforme une action héroïque en gag de Bip bip et le coyote, bref c'est la merde.

Avec le temps, on peut noter une légère déformation dans l'utilisation du terme qui vient aussi décrire une idée de merde d'un joueur dont il est le seul à ne pas se rendre compte de la stupidité et dont les conséquences seront celle d'un vrai fumble sans la composante aléatoire. Exemple de fumble de base :

PJ1 : Alors là je tire sur le mec qui prend mon meilleur pote en otage (un autre PJ).
*Jet de dé---> échec critique*
MJ : La balle touche ton pote, dommage pour lui. Le méchant est mort de rire.

Fumble d'idée à la con :

PJ1 : Alors là je tire sur le mec qui prend mon meilleur pote en otage (un autre PJ) et pour préserver la surprise, je tire à travers mon pote pour toucher le preneur d'otage.
*Jet de dé---> résultat normal*
MJ : La balle traverse ton pote (ou pas si en plus le PJ fait ça avec un petit calibre) et touche (éventuellement) le méchant... tout le monde est mort... Bravo

Avec le recul ça fait souvent rire mais sur le coup on peut vraiment passer pour un con, d'autant plus que certaines actions restent mémorables (Note pour moi même faire un article sur les meilleurs mauvais idées de joueurs...)

Seconde définition : PMT (Porte Monstre Trésor)

Souvent décrié, souvent raillé, le PMT est un type de scénario de jdr bien particulier qui consiste "en gros" à se balader dans un donjon, ouvrir une porte, tuer des monstres et récolter un trésor. On notera que le côté rôle est faible voir inexistant et surtout n'a que peu d'impact sur le jeu.

Il est important de savoir que ce genre de scénario fut le pionner du jdr. Les premiers jdr sont nés de l'envie de faire des wargames encore plus tactiques et plus simulationniste en se centrant sur un personnage par joueur. Ce n'est que plus tard et certainement pour approfondir le jeu qu'est réellement apparu tout le côté roleplay et interprétation de personnage.

Le terme PMT s'applique maintenant aussi à tout scénario qui consiste à une suite de combat sans liberté scénaristique entre les combats avec une vague récompense au bout. Les joueurs sont sur des rails et doivent "juste" survivre a divers affrontements.

Personnellement, je considère que faire du PMT et du jdr n'est pas vraiment la même chose. On peut faire de très bon scenario PMT, il faut juste savoir que le plaisir n'est pas le même que dans un scénario de jdr avec beaucoup de roleplay. De la même façon on peut faire de très mauvais scénario de jdr sans que ça se rapproche d'un scenario PMT. En fait le problème vient plus d'une mauvaise surprise en cours de partie et de joueurs confrontés à un type de scénario qu'ils n'aiment pas (ce qui arrive rarement dans un groupe qui se connaît).

Pour ma part si je devais faire un classement PMT/JDR voici ce que ça donnerai :

1) Scenario roleplay avec des joueurs impliqués dans leur perso, des évolutions psychologiques, des alliances, des trahisons, des pnj vivants et crédibles, un monde vivant sur lequel on peut agir. Ouverture total
2) Scenario un peu moins ouvert, un peu plus sur rail mais qui conserve une bonne dose de roleplay. (Le bon scénar classique de jdr, celui ou le mj veut raconter son truc mais ou les joueurs peuvent avoir de la liberté.)
3) Un bon PMT avec des énigmes tordues, des combat bien décrits et bien scénarisés.
4) Le scenario de jdr sur rail avec des évènements qui se passent quoique fassent les joueurs, avec des pnj sans relief, tout ça pour mettre en scène une scène final qui au final n'a ni saveur ni intérêt.
5) Le scénar copié/collé d'un livre/film/BD que je connais (sauf si on peut faire ce qu'on veut avec le matériel de base).
6) Le PMT standard
7) Le mauvais PMT avec des descriptions de type "je tape, le monstre tape, je retape ...." sans énigmes avec juste des monstres débiles (et oui la force de certain monstre c'est d'avoir un peu plus que la moyenne en intel !)
8) Jouer avec des gens bourrés/drogués/inattentif
9) Les scénars de n'importe quel type avec le mj qui passe plus de temps à part qu'à la table.
10) WOW (attention petit troll)

La prochaine fois définition de deux concepts personnels : Le Personnage évolué non évolutif, le personnage à évolution mentale.

vendredi 15 février 2008

Making off de l'Avenement - Episode 1

Bon après le prologue et deux chapitre, voici quelques explication sur le texte de l'Avenement :

J'ai commencé à écrire ce texte il y a maintenant presque 3 ans dans un moment d'intense activité créative. A ce moment là, je voulais en faire une courte nouvelle avec quelques scènes bien précises mais avec le temps le sujet c'est étoffé et à pris la forme final. C'est à dire 26 chapitres d'à peu près 5 pages word chacun. Pour l'instant, j'ai écris 11 chapitres. J'avais presque fini le douzième quand un grave plantage informatique me le fit perdre. Le challenge pour moi est de maintenant reprendre l'écriture pour ne pas laisser le lecteur de ce blog avec une histoire pas terminé.
Je rappelle pour ceux qui aurait raté un épisode que je vais publier un chapitre par semaine tout les mercredi. Donc rendez vous dans 10 semaines pour voir si j'ai un chapitre 12 pour vous.

Pour en revenir maintenant un peu plus au texte, j'ai écris ce texte avec un thème bien précis qui est le suivant : Mettre un grain de sable dans le parcours d'une personne en apparence invincible.

Pour cela mon texte présente plusieurs étapes, voici les premières (pour plus de suspens je ne les révèle pas toutes) :

- Créer du mystère autour d'un personnage en apparence invincible et impitoyable. (Prologue et Chapitre 1)
- Le montrer en action et lui donner un but(Chapitre 2 et 3)
- La suite plus tard

Tout ça pour dire que le début du texte est volontairement gros bill et "tro tro dark mytèrieux". D'ailleurs, le prologue a un petit coté parodique, on imagine bien la grosse voix et la musique épique qui accompagne un texte déroulant. Sachez que c'est volontaire et c'est pour mieux traiter le personnage par la suite.

Maintenant si vous avez des questions les commentaires sont à vous !

mercredi 13 février 2008

Dark Heresy - Le bilan

Bon alors déjà, je suis désolé de pas avoir posté de message hier et avant-hier. Pour la peine vous aurez le droit à un post le week end prochain et deux posts aujourd’hui. (Ceci est le second, j’ai posté quelques minutes plus tôt le chapitre de la semaine pour l’avènement)

Sinon après deux semaines de lectures et de relecture de Dark Heresy, voici un petit tour d’horizon et ce que j’en pense. Je vais aborder la chose de la manière suivante. Je vais d’abord parler du système de jeu et de carrière puis ensuite je parlerai du Background.

Le système :

Pour faire simple, c’est un système à base de pourcentage. On jette un D100 et si on fait moins que le score de la caractéristique associé plus ou moins divers bonus et bien on a réussit. Toutes les compétences se basent sur les scores des caractéristiques donc pas chiffre différent partout. Certaines compétences sont dites de Base et permettent de s’en servir sans les connaître et d’autres sont avancés et si on les connait pas on s’en sert pas.

Bref c’est simple et efficace. L’humain moyen à 30 dans une caractéristique et l’humain très entrainé 50. Toute la différence se joue sur le bonus/malus, la qualité de l’équipement plus le système de talent qui permet de se spécialiser dans certains domaines. Personne n’est laissé en plan et on trouve des talents et des compétences aussi bien pour les combattants que pour les intellectuels et il y en a suffisamment pour que les personnages ne soient pas des copiés collés.

Dans cet univers, il y a une forme de magie qui s’appelle les pouvoirs psychiques. Le système pour s’en servir représente bien le concept en termes de background. I
ci, pas de point de magie, pas de nombre de sort par jour, le psyker connait un certains nombres de pouvoirs qu’il connait définitivement et pour s’en servir il doit se concentrer un certain temps pour puiser l’énergie dans le warp et s’en servir. Le risque dans tout cela est que lorsque l’on puise dans le warp, on risque d’attirer l’attention de démons, ce qui n’est vraiment pas sympathique.
Plus on devient puissant plus on peut lancer des pouvoirs puissants mais plus on risque de provoquer des incidents. Bref c’est dans l’esprit, fluide et ce n’est pas un jeu dans le jeu.

Maintenant parlons un peu du système de combat, il est assez simple, rapide et sanglant. Sans protection, deux tirs suffisent en général à mettre quelqu’un au tapis.
Il y a un système d’esquive mais relativement limité qui évite les esquives de balles à la matrix. (Un assassin de haut niveau aura dans les 60% de chances de réussir 2 esquives grands maximum dans le round, le péquin moyen a 15% de chance d’en passer une). Bref c’est un système qui favorise le déplacement à couvert et l’utilisation intelligente de l’environnement. (Le truc super c’est qu’avec quelques fig de 40k et des décors, on peut faire des simulations intéressantes.)

Maintenant du côté MJ on a quelques outils marrants pour en faire baver aux PJ avec tout un système de Santé mentale (spécial dédicace aux fans de Cthulhu) et de corruption par le warp.

Parmi les petits plus intéressants, on peut noter un système d’enquête bien sympa pour simuler les heures de recherches dans la rue ou en bibliothèque.


Un autre grand axe est le système d’expérience et de carrière. Ici point de niveau ni de classe, les joueurs choisissent une des huit carrières et ont accès à un certain nombre de compétences. Avec l’expérience gagné, le joueur achète des compétences et arrivé à un certain stade il change de rang et s’ouvre une nouvelle table de compétence. Arrivé à un certain niveau, la plupart des carrières proposent un embranchement et plusieurs finalités.

Comme je sais que vous êtes curieux voici un petit inventaire des différentes carrières :

- Adept : Ce sont des membres de l’adeptus administratum. Ils ont accès aux banques de données et au savoir de l’imperium. Ils en connaissent aussi les rouages administratifs et l’organisation ainsi que les raccourcis et les astuces. C’est un rôle plutôt d’intellectuel qui peut sembler complètement inintéressant mais il faut bien se rappeler que dans l’univers de 40 le savoir est distribué en petite dose et aux bonnes personnes, quand on est enquêteur faire partie de ses personnes est un plus non négligeable.

- Arbitrator : la police et les juges impériaux. Ils sont la loi impérial et ont les moyens de la faire appliquer.


- Assassins : Ce sont des tueurs, spécialistes de leur art. Ils peuvent tuer sur ordre, par conviction, contre de l’argent. Par contre ils ne sont pas là pour faire la guerre et tenir les affrontements de masse.

- Cleric : ce sont les membres du clergé du culte de l’Empereur Dieu. Au programme, foi à toute épreuve et utilisation du charisme pour avoir de l’impact sur les foules. C’est une carrière sociale.

- Guardsmen : Des soldats entrainés pour faire la guerre et endurer des conditions extrêmes. Cette carrière permet de jouer des personnages très résistant.

- Psyker : Ce sont des psykers assermentés, autorisé et contrôlé par l’Imperium.

- Scum : Des voyous sans état d’âmes qui sont prêt à faire n’importe quoi, surtout le pire.

- Technopriest : Ce sont des prêtres du Dieu Machine. Ils sont les seuls à pouvoir entretenir et réparer la technologie du 41eme millénaire. Leur savoir prend même des allures mystiques et magiques aux yeux des profanes.


Bien maintenant, parlons un peu de Background. L’esprit du 41eme millénaire est bien repris et l’on sent rapidement le côté immense et dictatorial de l’Imperium. L’univers est sombre et le jeu le fait bien sentir.

Dans ce jeu, les joueurs vont être amenés à jouer les acolytes d’inquisiteur. Les inquisiteurs sont des supers enquêteurs d’élite qui luttent contre les trois grandes menaces internes de l’Imperium : le mutant, le xenos et l’hérérique. Comme les inquisiteurs sont peu nombreux, ils ont des homes, triés sur le volet, un petit peu partout dans leur secteur d’activité. Les joueurs vont donc jouer un groupe d’enquête qui tiendra ces missions de l’inquisiteur qui les a recrutés et qui lui feront des rapports réguliers. Cette optique fait des joueurs à la fois des personnages important (bosser pour l’inquisition c’est un peu mieux qu’être l’adjoint de Derrick) tout en les laissant à hauteur du commun des mortels. Eh oui, malheureusement pour les gros bills, on ne peut pas jouer de Space Marine « tro for » ni d’inquisiteur « tro stylé ».

On nous présente dans le livre le sous-secteur Calixis ainsi qu’une bonne quantité des mondes qui le forme. Le conclave de l’Inquisition local est présenté avec ses figures majeures et ses principales préoccupations du moment. Et finalement les opposants classiques de l’Inquisition nous sont présentés en annexe du cultiste au démon en passant par la bête extraterrestre. Pour ceux qui connaissent il est important de noter qu’aucune race Xenos majeure de W40k n’apparaît en termes de règle. (Pas d’ork, ni d’eldar, ni de tyrannide, ni de tau, ni de nécron). Cela se justifie par la position galactique de la zone de jeu.


Pour conclure : Voilà un jeu d’enquête/aventure dans un monde sombre et futuriste avec son lot de mystères et des secrets qui allie un système simple et accessible au background très complet d’un univers que j’adore. Bref voilà un jeu qui a un très bon potentiel. On pourra quand même lui reprocher un background sur certain point un peu trop elliptique et qui demande à être compléter par des ouvrages du jeu de figurines. Cela a peu d’impact pour moi mais un néophyte risque d’avoir besoin d’un petit coup de pouce. Mais bon le jeu reste quand même parfaitement jouable avec uniquement le livre de base (c’est pas comme DD3… Beurk… et son manuel du joueur, guide du maître, et manuel des monstre pour 120€ et garantie sans Background !) (Soyons honnête ADD2 était pas bien mieux dans le même genre…)