mardi 23 décembre 2008

Dark Heresy sur le Warhammer Forum (warfo)

C'est mal, ça fait bien longtemps que j'ai rien posté ici et pourtant j'écris toujours mais pas ici...

Je trompe mon blog avec un forum, quelle honte !!!

Je participe à la section Dark Heresy sur le Warhammer forum et j'ai ouvert quelques sujets qui font débat, je vous donne les liens pour que ce que ça intéresse puisse aller jeter un coup d'oeil.

- Une réflexion sur la progression des personnages.


- L'impact de la règle Tearing notement pour les armes à Bolt.

- Une règle maison que j'applique à ma table

Il y a des discussions intéressantes qui suivent les messages d'origines.

Si des gens lisent encore mon blog et aimerait lancer un sujet de discussion sur Dark Heresy qu'il m'en parle. J'adore faire des théories et des feuilles excell de stats.

vendredi 3 octobre 2008

Vacances

Juste un petit billet pour dire que je serais absent du web les deux prochaines semaines...

Donc rendez vous à partir du 20 octobre pour de nouveaux articles !

jeudi 18 septembre 2008

Centième article - Première partie de la campagne

Après un petit article de mise en ambiance et de présentation du cadre de jeu des joueurs voici enfin un article détaillant la première partie de la campagne. Nous allons donc suivre cette bande de jeunes des quartiers défavorisés pendant leur virée en ville et tout ce que cela va entraîner.

(Mon but est de vous raconter les grandes lignes de la campagne pas de vous faire tout les détails, cela me prendrait beaucoup trop de temps, donc ne soyez pas étonné de certains raccourci et du style qui se veut plus efficace que joli)

Les jeunes partent pour un night club de la ville. Sur la route ils percutent une personne, un cadavre même. Bien que le fait soit étrange, ils continuent leur route, ils montrent pattes blanches au barrages de police sur le pont et ils attirent l'attention d'un policier, Max Douleur. Ils passent le barrage et vont en boîte, là pendant la soirée les choses tournent mal, une bande de motard attaque la boite et semblent visiblement leur en vouloir personnelement. La situation dégénère, deux des jeunes sont blessés et ils rentrent tous en catastrophe chez eux.

Arrivé au barrage, ils sont bloqués. Ils sont inspectés tour à tour par un homme des troupes spéciales et l'un d'entre eux finit par être embarqué sans aucune raison apparente. Finalement, on les laisse retourner chez eux. Pendant ce temps, Max une fois son service terminé essaye de retrouver la bande de jeune. Ils arrivent à la boite trop tard et continue à suivre leur piste. Il finit par retrouver sa soeur et un ami de sa soeur qui sont tout le deux étudiants en médecine. voulant aider les jeunes, ils les prend avec lui et il essaye de les retrouver. Il finit par arriver lui aussi dans la zone pauvre.

Thomas tombe malade suite à une blessure, son état s'aggrave de jour en jour, il refuse d'aller à l'hopital pour ne pas finir comme sa mère. Max retrouve une partie des jeunes, il les aide et décide de rester un peu dans les quartiers pauvres pour donner un coup de main au gens. sa soeur fait de même à l'hopital.

Deux semaines plus tard, l'état de Thomas devient critique, il agresse Suzie et la blesse gravement. Alors qu'elle se dirige vers l'hopital, elle découvre que celui ci est en proie au flamme. A l'interieur Max et sa soeur Julie font de leur mieux pour aider les gens. Certains malade sont très étrange et très agressifs. Suzie arrive a rentrer dans l'hopital. Max, Julie et Suzie se rencontre, ils trouvent refuge dans la chambre d'un vieil homme, celui-ci leur révèle l'existence des zombies et les aide à sortir de l'hôpital.

Le vieil homme leur demande de le racompagner chez lui en Dordogne pour qu'il puisse récupérer un objet très important. Malheureusement, une fois sur place les choses ne se passe pas bien, la maison a été envahie par les morts vivants et un groupe de zombies intelligents et très puissant assiège la maison pour récupérer l'objet que le vieil homme voulait récuperer. Ils finissent par donner l'objet en question (la clé des portes de l'enfer) au chef des zombies.

Le groupe prend son temps pour panser ses plaies. Le vieil homme qui est un puissant animiste prend Suzie sous son aile et lui apprend les bases de la magie animique. Une fois prêt, le groupe retourne sur Bordeaux. Le vieil pense savoir qui est responsable de l'attaque et sait ou trouver des informations sur lui. Il est connu sous le nom de Pénitent.

Une fois à Bordeaux le groupe mène l'enquète dans un lycée abandonné. Le vieil homme se sacrifie pour sauver le groupe. Ils retrouvent la trace du Pénitent et décide de partir du lycée. Un homme rencontré sur place du nom de mickael les aide à s'nfuir mais finit par les trahir et s'avère être le bras droit du Pénitent. Max se fait zombifier. Une partie de groupe se fait emprisonner par la police de Bordeaux et quelques uns réussissent à s'échapper.

Le groupe monte une expédition pour liberer leur camarade. Max cache son statut de mort vivant et il traque le Pénitent finissant par l'abattre. Les prisonniers sont libérés. Max démissionne de la police et se met à son propre compte avec le reste du groupe. Il fond Max et compagnie agence de detective de l'étrange. Ce que le groupe ignore c'est que le Pénitent à pris possession de l'un des membres du groupe et qu'il les infiltre de l'intérieur.

Centième article - Bordeaux 2010

« Depuis 2000, le monde semble être devenu fou. Il n’a y a pas eut de fin du monde, de bug ou encore de météore mais c’est tout comme. En l’espace de dix le monde a changé. L’Europe est devenue un pays fédéral, de nouvelles institutions sont nées et de nouveaux problèmes sont apparut. En dix ans les pauvres et les exclus sont devenus la cible à abattre ce que la police à maintenant le droit de faire.
Depuis les fameuses émeutes de Paris et l’application de la loi Raoul Mercier c’est la police et l’armée qui font la loi. Il y a deux types de personnes, ceux qui acceptent rentre la tête dans les épaules et essayent d’avoir les moyens de s’en sortir, de se payer la milice privé qui va bien et qui essaye de ne pas se faire exclure dans un des ghettos pour pauvre mis en place par le gouvernement et ceux qui ne l’acceptent pas et qui finissent dans le ghetto.
Le gouvernement ne nous laisse plus vraiment le choix, obéis et rend toi utile ou va mourir dans un endroit où tu ne gêneras pas. Depuis qu’être au chômage prive les gens de citoyenneté, personne ne prend le risque de faire des vagues. Le plus terrible dans cette histoire c’est que les gens oublient et ignorent ce qui les aurait fait hurler il y a dix ans. Il faut croire que le gouvernement à bien réussis son coup. Il a réussi à couper les couilles de toute la population.
La question que je me pose c’est pourquoi est ce que le monde est devenu comme ça… pourquoi est ce qu’il faut que l’information soit contrôlé, pourquoi est ce que les gens doivent être pris pour des cons, pourquoi est ce qu’on ne peut plus aller à la campagne sans tomber sur des militaires, pourquoi personne ne dit rien, pourquoi est ce qu’on n’enterre plus les gens, pourquoi est ce que les flics abattent toutes personnes mal fringué avec une attitude bizarre, pourquoi est ce qu’on peut plus voir une seule image un peu trash à la télé ou sur le web… Je veux bien que le terrorisme et l’insécurité augmentent et qu’il faille faire attention mais est ce une raison suffisante.
Mes parents ont quitté le quartier ‘riche’ de Bordeaux, il y a bientôt cinq ans, juste après la disparition de ma sœur. On a déménagé dans le quartier pauvre, rive droite, au début ça allait presque bien, ce n’était pas la gloire et on n’avait pas beaucoup d’argent mais on était presque heureux. Puis Maman est tombée malade, elle est partie à l’hôpital et elle n’est jamais revenu. Ils ont dit qu’elle avait un cancer foudroyant, je ne les crois pas mais qui écoute un garçon de 15 ans.
Dans le quartier pauvre pour s’en sortir il faut être débrouillard et en avoir dans le ventre, il y a pas grand chose de bien et tout le monde le veut alors il faut être prêt à se battre pour le garder. Avec les copains on a formé un groupe, on allait tous donner un coup de main le soir à Paulo le garagiste. On retapé des bagnoles avec lui, il m’a pris en apprentissage. On a fait un max de connerie avec nos bagnoles trafiqués, on avait pas grand-chose d’autres à faire à vrai dire… pas de cinéma, pas de jeux vidéo dernier cris, que des émissions de merde à la TV et à la Radio et tout les soirs avec les hélicos de la police qui tournent. On ne sait pas ce qu’ils cherchent mais ils cherchent dur.
Avec les copains, on va se faire une sortie ce week end, on a réussi à avoir des laissé-passé pour la zone ‘riche’, on a ‘trouvé’ des beaux fringues et j’ai enfin fini de réparer ma bagnole. Ca va être sympa, j’espère que ça plaira à Suzie. »

Dernières pages du journal de Thomas Vinaud

mercredi 17 septembre 2008

Centième article - De l’art de faire des références

Souvent faire des références et reprendre des éléments d’un autre univers est vu comme un signe de fainéantise ou de manque d’inspiration… dans l’univers de Zombie c’est un art. En effet rien qu’à la lecture des différents livres on retrouve un grand nombre de références et de renvoi à toute une génération de film et d’ouvrage. Ainsi par exemple, chaque page des livres est assorti d’une petite citation d’un film d’horreur, souvent dans un but comique. Mais ce n’est pas tout, on retrouve des PNJ officiels fortement inspirés d’autres œuvres (comme X-Files ou Indiana Jones ou encore le mythe Arthurien).

Devant cet esprit, j’ai moi-même avec le temps fait beaucoup de référence. Au début peu voir pas, mais petit à petit alors que je rentrais dans l’univers je m’y suis mis aussi. Là ou je suis satisfait, c’est que j’ai réussi à donner une dimension à ces références, elles ont servi l’histoire, elles n’ont pas écrasé les joueurs et elles les ont même diverties pour celles qu’ils ont vues.

Voici une petite liste des nombreux univers ou je suis allé piocher avec plus ou moins de subtilité :

La saga Resident Evil
Evil Dead
La Chose
Mimic
Le mythe Arthurien
Charly’s Angel
Hellsing
Trigun
Duke Nukem 3D
Hellboy
Terre Champs de bataille
La Belgariade et la Malorée
Cyberpunk
Iron Man
Crying Freeman
Naruto
Warhammer 40 000
Hellraiser
Charmed
Desperado
Le mythe de Siegfried
La momie et le retour de la momie
Indiana Jones
Secret of Mana
Hitman Code 47
Au delà du reel
Le maître des illusions
Kenshin le vagabond
Berserk
Le mythe de Cthulhu
L’Illiade
INS/MV
Selenim et Nephilim
Bang Rajan
Ong Bak
Le transporteur
MASH
Metal Gear Solid
Splinter Cell
Starcraft
Frankenstein
Fight Club
Evangelion
La saga Zombie de Romero
Matrix
Equilibrium
Ca
Ma vraie vie à moi.
Terminator
Max Payne
Le monde des ténèbres

Et j’en ai certainement oublié…

mardi 16 septembre 2008

Centième article - Recette d'une campagne réussi

Recette d’une campagne réussis.

Faire une grosse campagne est une chose mais ce n’est pas pour autant que l’on a de la qualité. On aurait très bien pu faire 2 ans de mauvais PMT a visité des manoirs hantés et à démastiquer du zombie sans aucune réflexion. On peut donc se demander ce qui a fait la qualité de cette campagne et pourquoi elle ressort avant les deux autres que j’ai pu faire jouer.

Comme toutes recettes, cette campagne a des ingrédients de bases identiques aux autres :

- Un univers cohérent maîtrisé par les joueurs.
- Des enjeux sur la durée et motivant les joueurs.
- Une progression constante de l’histoire et des personnages.
- Un impact concret sur l’univers.
- Une histoire intéressante et surprenante.
- Des retournements de situation.
- Un groupe non-manichéen avec des enjeux et des objectifs pour chaque personnage.

On retrouve ces points dans toutes mes campagnes mais cette campagne de Zombie a introduit quelques ingrédients supplémentaires qui lui ont donné cette saveur particulière :

- De nombreux PNJ avec de l’impact, parfois vulnérable et ayant tous un caractère bien précis. (Quand je dis nombreux ça veut dire plus que la dizaine de mes autres campagnes.)

- Une grande implication émotionnelle de la part des joueurs (Durant cette campagne, les joueurs ont rit, ont eut peur, ont été en colère et ont même pleuré en même temps que leur personnage.)

- Une grande implication de la part des joueurs en termes de temps et de motivation. Les joueurs principaux me parlaient presque quotidiennement des actions de leur personnage et de leur projet. Il n’était pas rare de prendre une heure dans une journée pour faire une petite action en Rôle-Play. Et ce de la part de nombreux joueurs !

- Un univers intégralement dans les mains des joueurs et du MJ. Je m’explique, dans tous jdr, il y a un background officiel et des lignes directrices de l’univers. Celles-ci évoluent ou non en même temps que la sortie des suppléments. Dans le cas de zombies le background évoluait en fonction de la sortie des suppléments avec une chronologie mise à jour à chaque nouvelle sortie. Tout allait bien et je me collais à l’univers jusqu’au jour où il y eut l’annonce officiel de l’arrêt de la gamme. Là j’ai du faire un choix, soit je me contentais de continuer à faire vivre ms joueurs dans cette univers en ne touchant pas trop au truc par pas casser mon jouet soit je prenais le risque de prendre l’univers en main et de continuer à écrire l’Histoire (ça c'est un grand h) avec mes joueurs. C’est le second choix que j’ai fait et je suis content de mon pari.

Bref cette campagne a réussi parce que les joueurs et le MJ se sont beaucoup investis. A une époque on vivait Zombie, on mangeait Zombie, on rêvait Zombie…

lundi 15 septembre 2008

Centième article - Dissection d'une campagne

Avant d’entrer dans les détails, je vais commencer par vous présenter l’ensemble de la campagne et faire un rapide tour des personnages principaux. Pour ceux qui voudraient découvrir la campagne avec les articles plus détaillés qui reviendront sur chaque grande phase, je leur conseille de ne pas lire cet article et de découvrir la campagne au fur et à mesure.

Durée dans le temps :

Nous avons joué régulièrement à Zombie entre Août 2002 et Août 2004. Pendant cette période, il faut compte en moyenne une séance d’entre 4h et 6h toutes les deux semaines voir toutes les semaines plus des séances plus longues pendant les vacances scolaires. Sortons nos calculatrices et donnons quelques chiffres… on arrive donc à quelque chose comme entre 260h et 624h de jeu régulier et 200h-400h dans le cadre des vacances… à la grosse ça représente donc entre 500 et 1000h de jeu et je pencherai plutôt pour le second chiffre parce que je suis sur qu’avec le temps j’ai oublié des trucs. On va adopter 1000h sur deux ans. C'est-à-dire à peu près 1h30 par jour pour ceux qui ont tout fait (comme le MJ). En parlant de MJ je pourrais aussi essayer d’estimer le temps que j’ai passé hors scénario pour préparer la campagne mais je ne m’en souviens pas assez pour être précis.

Nombre de joueurs :

Voici une liste des personnes ayant participé à la campagne à un moment ou à un autre, plus ou moins longtemps :

JB, Tony, Sarah, Sandra, Lauren, Joseph, Seb M., Christophe, Cécilie, Nicolas, JP, Umaro, Charles, Arnaud, Francis, Ex-copine de Francis au prénom oublié, Cédric, Ayanlé, Manu et certainement une ou deux autres personnes que j’oublie.

En moyenne les séances se déroulaient avec entre 4 et 5 joueurs. Les joueurs principaux qui ont fait vivre la campagne sont : Sarah, Tony, JB et Sandra. Merci à vous !

Les personnages principaux :

Voici une rapide présentation des personnages des 4 joueurs principaux.

Suzie MacGyver : Jeune fille issu des quartiers défavorisés de Bordeaux, tout commença pour elle après avoir voulut aller faire la fête dans les quartiers riche. De fil en aiguille elle devint l’élève d’un puissant animiste, elle devint membre d’une agence de détective privé de l’occultisme, elle découvrit qu’elle était la réincarnation moderne de Merlin l’Enchanteur, elle assista Arthur dans sa quête, elle participa à la fermeture de la porte des enfers et elle fut l’une des principales actrices de la fin des zombies sur terre. Elle vit désormais en paix avec son mari sur Mana l’arbre de vie.

Maximilien Douleur : Ancien membre des forces de police européenne, il a fondé une agence de détective de l’Occulte après être devenu un zombie. Il passe un pacte avec la Mort pour lui prouver que l’humanité mérite d’être sauvée. Il s’avère être la réincarnation d’Arthur Pendragon avec sa sœur. Il mène une lutte au quotidien contre les Zombies et contre sa propre nature de mort vivant. Il retrouve la vie après avoir trouvé le Graal et devient le président de l’Europe. A partir de là, il n’aura de cesse d’améliorer la vie de humains et il finira par réussir sa mission et fera disparaître les Zombies. A partir de cet instant il quittera le pouvoir et ira vivre tranquillement avec sa famille.

Julie Douleur : Étudiante en médecine et apprenti gemmologiste auprès du maître français dans ce domaine. Elle suivit son frère dans ses aventures et elle découvrit qu’elle était aussi la réincarnation d’Arthur. Elle assista son frère et lutta de toutes ses forces, cependant suite à la mort de son fiancé, sa détermination faiblit et après la fermeture des portes des enfers, elle finit par succomber aux attaques de l’ennemi de son frère. Elle sombra alors dans la folie et n’en fut délivré que bien des années plus tard.

Le Pénitent : Sombre occultiste bordelais. Son seul but dans la vie est d’augmenter son pouvoir et d’atteindre l’immortalité. Suite à un fort traumatisme, il est dénué de tout remords et de toute moral. Il intégra le groupe en masquant son identité car il était à ce moment l’homme à abattre. Plus tard, il révéla son identité et continua à travailler avec le groupe sous prétexte de but commun mais sous la surveillance très proches des autres. Finalement il jouera toutes ses cartes lors de l’épisode des portes de l’Enfer durant lequel il accédera enfin au stade tant espéré de Prince Démon. Dès lors il restera sur Terre et luttera aussi contre les zombies en attendant son heure pour passer à la phase suivante de son plan.

La campagne :

L’action de la campagne se déroule du printemps 2010 à la fin de l’année 2033. On peut découper la campagne en quatre parties de tailles complètement inégales.

Printemps 2010 – Eté 2010
Les personnages se rencontrent, ils découvrent l’existence des zombies, vivent leurs premières aventures et comprennent que le gouvernement n’est pas avec eux et qu’il cache beaucoup de choses.

Eté 2010 – Printemps 2011
Les destins se découvrent, le groupe devient soudé. Les personnages s’affirment et leur force augmente. L’agence de détective de l’occulte est fondé, Max et Cie voit le jour. Les clients arrivent avec la célébrité.

Printemps 2011 – Printemps 2015
Les portes de l’enfer menacent de s’ouvrir seul Max et Cie peut empêcher cela. C’est au terme d’une quête épique où le destin d’Arthur sera révélé que les portes de l’enfer sont définitivement closes.

Printemps 2015 – Fin 2033
Arthur part en croisade pour unir le monde face à la menace zombies.

Les PNJ :

Juste pour information, au cours de la campagne, plus de 150 PNJ ont été nommés et ont participé et interagit avec les joueurs.

jeudi 11 septembre 2008

Centième article - Zombie qu’est ce que c’est ?

C’est un jeu de rôle français sorti début 2000. Le pitch de l’univers est le suivant :

Depuis l’an 2000 les morts ne trouvent plus le repos, la mort semble s’être mise en grève. L’ordre mondial est boulversé, les gouvernements font leur maximum pour endiguer l’épidémie tout en cachant l’existence des morts vivants aux civils.
Nous sommes en 2010, l’Europe est devenu un état ultra militarisé et ultra policé. Les Etats Unis se sont renfermés sur eux même et sont devenu complètement paranoiaques. L’Amérique du sud est en proie à de violentes guerres de la drogue. L’Afrique a décidé de revenir à un mode de vie tribal. La Russie a été rasée par une guerre nucléaire. La Chine est en proie à de violent désordre civil. Le Japon se remet difficilement d’un énorme tremblement de terre. Dans l’histoire seul l’Australie tire son épingle du jeu et semble garder le contrôle.
Mais dans l’ombre les zombies rodents, qu’ils soient d’origine radioactive, occulte, viral ou simplement que leur âme n’ait pas trouvé le repos.

Les joueurs interpretent des humains normaux dans cet univers. Ils peuvent venir de tout horizon et avoir de nombreux métier. Ils vont petit à petit se retrouver confronter à la réalité et à l’existence des zombies. Seront-ils contaminés ou survivront ils ? Les joueurs peuvent aussi jouer des zombies qui n’ont pas perdu leur intelligence et qui essayent de survivre.

J’ai abordé ce jeu en plusieurs étapes :

1) Chouette, je vais pouvoir faire du Resident evil avec des scénars flippant, de la contamination et de l’explosion de crâne à grand coups de fusil à pompe.
2) Super !! On peut aussi jouer des zombies. On va pouvoir faire des groupes de super mort vivant.
3) Mais attend… en fait il y a aussi de la politique… des groupuscules occultes… de la manipulation… des trucs secrets… putain en fait c’est rempli de sous intrigues !
4) Bon et moi dans l’histoire je fais jouer quoi à mes joueurs parce qu’ils ne peuvent pas tout faire….
5) Mon dieu… avec les suppléments, c’est encore pire, il y a encore plus de trucs…. C’est super fouillé comme univers… et dire que je voulais faire du Resident Evil.
6) Faut vraiment que je me décide… bon c’est bon, ils vont commencer comme des mecs de base qui y connaissent rien et ils vont apprendre je verrais bien ou je vais plus tard.

Mon premier scenar de zombie garde pour moi une saveur toute particulière. En effet j’ai caché le plus longtemps possible le nom du jeu aux joueurs. J’avais fais des photocopies des feuilles officielles et j’avais scotché un morceau de papier sur le nom du jeu pour pas qu’ils le voient.
Je me souviens parfaitement du moment de la révélation fatidique… Fin de scénario, Suzie rendait visite à son petit copain, assez gravement blessé et qui était tombé malade en plus de la blessure. Je fais le role play du petit copain, il parle de plus en plus bas. Sarah (la joueuse de Suzie) se rapproche de moi pour mieux entendre. Dans un murmure le petit copain dit « Tu sais ce qui me ferait plaisir ? » puis il articule dans le vide. Sarah/Suzie se rapproche encore et la je me lève en hurlant : « TON CERVEAU !!! ». Cris de panique dans l’assistance, Mission réussi, tout le monde enlève le morceau de papier et ils entrent dans le monde de ZOMBIE !

Bienvenue à toi lecteur !

Centième article - Comment tout a commencé !

Voilà un article un peu spécial. En effet c’est le centième article que j’écris et que je partage avec vous. Au début j’avais pensé faire un article bilan comme j’ai pu déjà en faire où je me gargariserai dans des chiffres et des statistiques mais finalement j’ai décidé de faire autre chose. Ce centième article sera même au final une série d’article, le sujet étant trop vaste pour être traité en une note… ou alors il vous aurait fallut attendre six mois le temps que je le finisse complètement.

Ce centième article (ou plutôt le lot d’articles) sera un hommage à la plus belle campagne que j’ai eut l’occasion de masteriser et aux joueurs merveilleux qui l’ont fait vivre. (oui je sais je fais dans le superlatif mais ça le mérite).

!!! Attention cette série d’article sera à forte contenance en jeu de mots foireux, références obscurs (ou pas) et private joke !!!

Introduction :

Zombie... scène 1, première prise... Action !!!


Eté 2002, mon anniversaire vient juste de passer, j’ai des sous, du temps et une boutique de jdr sous la main. Je fais les rayons et je tombe sur le livre de base de Zombie (Pour des soirées mortelles !). Je l’avais déjà repéré un an auparavant mais je n’avais pas franchit le pas, je prends donc mon temps et voici qu’après une courte lecture je décide de me porter acquéreur dudit objet. Je m’attelle à la lecture de l’ouvrage et tombe sous le charme de l’humour potache, des référence a mes films d’horreur préférés et de l’univers de jeu. Ce même été là je fais une partie test avec JB et je me rends compte que le système tourne bien et que les possibilités sont très intéressantes. Après avoir fait quelques partie avec mes joueurs réguliers, j’adopte le jeu et il devient le jeu phare des deux années à suivre avec en toile de fond la plus grosse campagne que j’ai eut l’occasion de faire.

Voilà pour placer le décor, dans les jours qui suivent je vous ferais des notes sur les personnages principaux, sur l’univers, sur la campagne et sur mes sources d’inspirations. J’essayerai de partager avec vous l’ampleur de la campagne, si jamais vous avez des questions n’hésitez surtout pas à les poser en commentaire, je me ferai un plaisir d’y répondre.

lundi 8 septembre 2008

Lézards et Métiers - Premier Saurus

Voici un article à double usage, le premier vous montrez un peu du projet Lézards et Métiers et le second faire un petit tutoriel de peinture à la demande d'un fidèle lecteur. Je tiens tout de suite à préciser que ce tutoriel ne se veut pas être d'un niveau extrême en terme de peinture, il est surtout là pour donner une idée de comment je fais. Il existe de très bon livre et de très bon site pour ceux qui veulent réellement apprendre à bien peindre. Bref comme le dirait un tres chèr ami : "Mettons fins aux rumeurs, voici les fait !"

Dans toute armée, on a une troupe de base. Le genre de bonhomme qu'on va peindre au moins une quarantaine de fois voir plus. Ici, cette troupe de base, c'est le saurus. C'est le guerrier homme lézards de base et j'en ai 40 à peindre. Voici le premier étape par étape. (N'oubliez pas qu'en cliquant sur l'image elle s'affiche en grand format, j'ai mis 20 min à uploader toutes ses grosses images merci de les regarder ;) )

Etape 0 : Figurine juste sous couché


Les Saurus ont été sous couché à la bombe de peinture blanche pour que la peinture accroche bien. J'ai choisit le blanc comme couleur de base car la teinte globale du sourus est claire.

Etape 1 : Aplat d'Iced Blue


C'est un simple aplat avec de la peinture correctement dilué pour pas être trop pateuse. J'ai mis une seule couche.

Etape 2 : Aplat de Regal Blue
Je finis le lézard avec du bleu plus foncé. Même technique que pour l'étape précédente.
A ce stade, on a la base de la figurinne avec les teintes majeures. Il y a longtemps je m'arrêtais là mais maintenant je vais plus loin.

Etape 3 : Lavis Asurmen blue
Etape simple, j'ai peint tout le lézard avec un lavis bleu, c'est de la peinture trés liquide qui va principalement dans le creux et teinte tout le reste. On peut voir que ça commence à créer un effet de fondu entre les deux bleus de la couche de base.

Etape 4 : Eclaircissement avec de l'iced blue.
Dans cette étape j'ai éclairci les zones clair avec de l'iced blue. Le principe de l'éclaircissement est de peindre les zones saillantes de la figurine pour qu'elles soient plus clair que les creux et donner ainsi du relief (Ex le rebord de la crête les genous, les côtes...). J'ai aussi commencé à éclaircir les écailles pour travailler la transition entre le bleu clair et le bleu foncé.

Etape 5 : Eclaircissement à base d'un mélange iced blue/blanc

Nouvelle étape d'éclaircissement avec une couleur encore plus clair. L'éclaircissement doit être plus fin que le précédent pour ajouter en nuance (c'est à dire qu'il ne faut pas complètement repasser l'éclaircissement précédent.) C'est un travail de précision et c'est là qu'on fait ressortir des détails comme le museau, les doigts. L'idée c'est de donner du relief en gardant les mêmes teintes.
(Sur ces images on peut voir que j'ai commencé à faire le doré, c'est parce que j'ai oublié de prendre la vue intermédiaire.)

Etape 5 : L'arme, les détails et la fin.


Dans cette dernière étape j'ai peint les griffes, les dents, la langue, toutes les parties dorées et l'arme. Sur le principe c'est toujours pareile, couche de base, on assombrit les creux et on fait ressortir les reliefs.

Donc voilà la figurine fini, enfin presque, je ferais le socle en même temps que celui de ses petits camarades une fois que j'aurais mon socle d'armée. Et il manque aussi le bouclier qui lui sera peint quand tout le reste de l'unité sera fini... plus que 39...

Pour info j'ai mis 1 heure à faire ça. Il ne faut pas pour autant se dire qu'il me reste 39 de peintures. Je vais peindre les autres par groupe de 4-5 ce qui devrait me faire gagner du temps.

jeudi 14 août 2008

Projet Mariage - Contre la montre

Qu’est ce donc que ce fameux projet mariage…

Petit retour en arrière pour l’Histoire (avec un grand H) :

En Juillet je me suis marié et, comme pour tout mariage, il a fallut choisir une décoration et faire un plan de table, jusque là rien de bien original. Ma femme discute de la décoration avec notre voisine qui tient une boutique d’art déco (avec plein de joli truc qui se casse) et elles arrivent à faire un modèle de table très joli, jusque là tout va bien. Puis une idée leur a traversé l’esprit, pour distinguer les tables les unes des autres et permettre aux gens de savoir au s’assoir, on allait tendre du fil de pèche au dessus de chaque table et accrocher une figurine dans une boule plexy au dessus de chaque table. Elles essayent avec une de mes figurines, ça rend bien, elles sont toutes contentes et valident le concept.

Le soir je rentre chez moi, Aude me présente le truc, je trouve que c’est une bonne idée et je suis d’accord. Puis moment de réflexion de ma part… Est-ce que j’ai suffisamment de figurines jolies et diversifiés pour décorer les 10 tables ?

Non…

Me voilà donc avec un nouveau projet qui stoppe net mon projet « Lézards et métiers ».

Objectif principal : Trouver 10 figurines dans ma collection ou que je devrais peindre pour distinguer les 10 tables de mon mariage.

Objectif secondaire : En faire 2 de plus pour représenter les mariés sur la table des mariés.

Objectif tertiaire : Trouver des figurines pour les témoins.

Temps pour la réalisation : 7 semaines

Après un rapide inventaire j’avais dans ma collection 5 figurines déjà peintes et de bonne qualité et hop 50% du boulot fait. En regardant encore mieux je trouve dans mon stock 2 figurines pas peintes qui rejoigne le projet. Il me reste donc finalement 3 figurines à acheter plus celle nous représentant Aude et moi et celle pour les témoins. J’en parle avec Aude et nous établissons une liste d’achat pour les figurines manquantes.

Et me voilà donc en ce premier week end de juin avec un projet dans l’état suivant :

Déjà peint :

Autarque Eldar

Genestealer Alpha

Prince Démon

Big Boss Ork

Exo armure Tau Crisis

Acheté mais non peint :

Le Nain blanc (figurine exclusive vendu avec le White Dwarf 100)

Prêtre mage Slann (à la base pour mon armée d’homme lézard)

A acheter et à peindre :

Roi des tombes avec arme lourde

Chevalier Sinople

Officier Space Marines

Khalida la reine des tombes

Graissus dent d’or

Pour l’instant je n’ai pas pensé aux figurines pour les témoins parce que je me dit que ce sera déjà bien si je fais tout ça.

7 semaines – 7 figurines à peindre… c’est jouable.

Dans mes prochains articles vous découvrirez une par une les figurines du projet avec mes commentaires.

Retour de vacances

Bon j’ai pris mes deux mois de vacances estivaux et je reviens donc en ce début (milieu ?) de mois d’aout pour reprendre le blog en main.

Je suis assez satisfait des 6 premiers mois de vie de mon blog à la fois sur la quantité d’article et la qualité. Je vais donc continuer sur cette lignée.

Maintenant que l’Avènement est fini qu’est ce que je vous prépare ? J’ai plusieurs idées de textes en cours (dont la suite de l’Avènement) mais aussi divers projet de peinture comme celui sur mon armée d’HL à partager avec vous, sans oublier des chroniques de lecture des rapport de bataille et les dernière news sur mes loisirs préférés.

Pour commencer je vais vous présenter ce que j’ai appelé le projet Mariage et à travers une série d’article vous montrer tout ce que j’ai fait pour ça.

Merci à tout mes lecteurs pour leur fidélité et j’espère continuer encore un moment avec vous.

lundi 23 juin 2008

Un nouveau défi m'a été lancé, je relève encore le gant !

Je sors de mes vacances de blog (mérité ?) pour répondre à un petit défi que m'a lancé Tabris.

Je recopie ici le sujet du truc :

La règle est la suivante, il s'agit d'ouvrir son livre de chevet actuel ou le dernier en date, à la page 123 et de recopier 4 lignes à partir de la 5ème ligne.

Bon alors, je vais un peu tricher avec deux livres de chevets parce que je les lit en même quantité :

Donc le premier extrait p123 :

"...gives a character a second Reaction that may only be used to Dodge, thus allowing them to make two Dodges in a Turn. Note they may still only attempt a ..."

Alors là moi même je lance un jeu : De quel livre cet extrait peut il bien venir ?

Et maintenant le second Extrait qui lui vient du roman Battle Royal de Koushun Takami et qui est à l'origine du film éponyme et du manga. Je conseille d'ailleurs fortement toutes ses œuvres.

"Mitsuru s'était demandé un instant s'il y avait un prof à l'intérieur. Sauf que celui-ci serait intervenu beaucoup plus tôt. Et puis cette façon de demander le silence d'un ton uni aurait déparé chez un enseignant."

Et voilà : )

A bientot pour la rentrée du blog.

dimanche 1 juin 2008

L'avenement - Epilogue

Epilogue :


'Je sens la fin venir. J'ai bien vécu et je n'ai pas de regret. J'ai eu l'occasion de voir beaucoup de chose et d'étudier de nombreux sujet. Je ne pensais pas arriver à en faire le tour. J'ai aidé mon peuple et je l'ai guidé lors de sa reconstruction. J'ai eu des enfants qui sont maintenant grands et jouent parfaitement leur rôle dans notre société. Je suis devenue Archimage et j'ai participé à la création d'une nouvelle forme de magie.

Je pense sincèrement avoir amélioré le monde dans lequel je vivais. Mais maintenant, je suis lasse. Les choses ne m'émerveillent plus, ma curiosité me quitte et j'entends l'appel de mon départ. Je pense que je vais bientôt partir, dans le calme, sans violence. J'ai réglé toutes affaires. On ne me pleurera pas, c'est l'ordre naturel des choses. On se souviendra de mon nom et de mes actes et mon exemple guidera les générations futures, du moins je l'espère. Je pense être prête au départ.


J'ai mentit sur un point, j'ai un regret.'


Un groupe de jeunes elfes d'une dizaine d'année entra dans la pièce en courant et se jetèrent sur un canapé recouvert de coussins moelleux. La vieille elfe reposa sa plume et ferma le journal de ses derniers jours. A la voir, on lui donnerait à peine une trentaine d'année humaine. Quelques fines rides marquaient le coin de ses yeux et ses cheveux blonds étaient devenus très clairs. Seul son regard trahissait son âge, un millénaire de sagesse et d'expérience vous observait à travers ces deux émeraudes. Elle alla s'assoir face aux enfants dans un grand fauteuil. Elle incanta très doucement un sortilège pour pouvoir illustrer ses paroles.


    • Bonjour les enfants

    • Bonjour tante Sarah, répondirent tous les enfants en même temps.

    • J'ai une histoire à finir de raconter aujourd'hui.

    • Oui tante Sarah.

    • Quelqu'un peut me rappeler où j'en étais ?

    • Les vilains orques avaient brulés et tué les gens de notre village. Le peu qui avait réussi à s'enfuir n'avait plus de maison et les orques s'étaient installés chez nous. Puis ensuite, il y a un gentil qui est arrivé et qui s'apprêtait à aller voir les orques, dit une petite fille d'un seul trait sans reprendre son souffle.

    • Tout à fait, donc je vais reprendre là, le mystérieux mage blanc s'approcha du camp des orques et demanda à voir leur chef. Il leur proposa une solution pacifique. Il avait même trouvé un endroit pour que les orques puissent s'installer. Mais les orques dans leur infinie bêtise refusèrent son offre. Le mage blanc n'eut pas le choix, il leva son armée et attaqua les orques. Aux termes de longs et douloureux combats, les orques furent mis en déroute. Le mage blanc s'assura qu'il ne reviendrait jamais avant de commencer la reconstruction. Il puisa dans sa mémoire et vit ce à quoi ressemblaient le village et la forêt avant la venue des orques. Il concentra tous son pouvoir et très lentement, il recréa le village. Il fit repousser les arbres, il soigna la terre, il fit revenir les animaux, il reconstruisit les maisons, il fit revenir tous les elfes en fuites et il ressuscita toutes les victimes elfes de la guerre. Cet exploit le laissa exsangue. Sans un mot pour les personnes qu'ils venaient de sauver, ni un seul regard en arrière, le mage blanc dispersa son armée et disparut, laissant notre village renaître ses cendres.

    • Et il est jamais revenu ensuite ? demanda un jeune garçon.

    • Non, il disparut à jamais.

    • Il s'appelait comment ?

    • On lui a donné beaucoup de nom au cours de sa vie. Son vrai nom était Thsczyikhaar ThaarZhuh mais il est connu ici sous le nom de Nimrog.

    • Nimrog, le fondateur de l'école de magie, le démon blanc, s'exclama un enfant.

    • Exactement.

    • Alors, il a été ton maître ?

    • Oui, c'est exact, c'est lui qui m'a appris la magie.

    • Mais alors ce n'est pas un elfe le sauveur de notre village.

    • Et bien non les enfants, c'est un démon, un démon repentit. Souvenez-vous bien de cette leçon, le mal et la corruption ne sont pas absolus. L'histoire et la leçon du jour sont finies. La prochaine fois, vous irez voir l'Archimage Baltier pour vos leçons.

    • Merci tante Sarah.


Les enfants se levèrent et sortirent de la pièce en discutant de ce héros mystérieux Nimrog. L'un des enfants avait laissé une pomme pour Sarah. Elle la prit et croqua dedans. Comme à chaque fois qu'elle mangeait une pomme, elle fut prise d'une vague de nostalgie. Sarah soupira et alla se rassoir devant son bureau. Elle rouvrit son journal et prit sa plume :



'Je vais avoir mille ans et pourtant je n'ai passé que quelques semaines avec lui il y a très longtemps. Ce furent les semaines à la fois les plus exceptionnelles et les plus tragiques de ma vie. Je perdis la vie au cours de l'affrontement final contre celui qui lui en voulait temps. Quand je repris conscience, j'étais dans mon village à côté de mes parents, comme si rien ne s'était jamais produit. Pendant longtemps je l'ai cherché, j'ai parcouru le multivers à sa recherche. J'ai même retrouvé sa famille. Mais personne ne pouvait me dire où il était. Donc oui j'ai un regret, je regrette de ne jamais l'avoir revu, au moins pour lui dire au revoir. Thsczyikhaar si jamais un jour tu lis ces lignes sache que je ne t'en veux pas et que je t'ai toujours aimé.'


Sarah referma le journal. Elle resta un moment assise en silence. Elle essuya distraitement une larme qui lui coulait le long de la joue. Elle se leva et alla observa le village par la fenêtre. Comme toujours, il était plein de vie. Une lumière tamisée filtrait à travers la frondaison des arbres majestueux. Les structures graciles des constructions elfiques s'étendaient entre les arbres. On aurait dit une parfaite symbiose entre la nature et la technologie. La nuit était en train de tomber, des lumières flottantes artificielles prirent le relais du soleil et tel de grandes lucioles, elles flottaient de-ci de-là apportant une lumière douce au paisible village. Les elfes se regroupèrent au niveau du sol pour partager un repas et célébrer la fin de la journée. Sarah comprit qu'elle ne verrait pas le jour se lever à nouveau sur le village. Elle accepta son destin avec calme et continua à observer ses semblables.


Une légère odeur d'ozone envahit la pièce. Sarah entendit le son d'une série de pas qui s'approchait. Elle n'eut pas besoin de se retourner pour savoir qui était l'intrus.


    • Bonsoir Thsczyikhaar, je ne pensais plus te revoir, dit Sarah d'une voix neutre.

    • Bonsoir ma puce, répondit Thsczyikhaar.

    • Tu as bien fait de venir ce soir, je crois que c'est la fin pour moi sur ces terres.

    • Je sais, c'est pour ça que je suis là.

    • Ou étais tu passé ? demanda Sarah en se retournant les yeux pleins de larmes, pourquoi est ce que tu ne viens que maintenant ?

    • J'étais ailleurs et je ne viens que maintenant parce que je n'avais pas le choix.

    • Toujours des mystères, tu n'as pas changé.

    • Il faut bien croire que non, déclara Thsczyikhaar.

    • Tu as autre chose à me dire ? demanda Sarah d'un ton fatiguée, je voudrais partir en paix et dans le calme.

    • Oui, je suis venu te chercher.

    • Me chercher ? pour aller où ?

    • Ailleurs, répondit simplement Thsczyikhaar.

    • J'ai grandit Thsczyikhaar, j'ai passé l'âge pour les devinettes. Et je n'ai pas le temps d'aller où que ce soit.

    • Laisse-moi te montrer ou je veux t'emmener. Ce sera plus simple.


Thsczyikhaar se saisit délicatement du poignet de Sarah. Une multitude d'image et de sensations inconnues envahirent l'esprit de Sarah. Elle entrevit des lieux que son imagination pouvait à peine concevoir. Elle vit des choses dont elle n'aurait pu supposer l'existence. Quand Thsczyikhaar lui lâcha le poignet, elle était à bout de souffle.


    • Voilà un aperçu de là où je veux t'emmener, dit Thsczyikhaar, j'appelle ça ailleurs parce qu'il n'y a pas d'autre nom pour ces lieux. Quand tu es revenue à la vie, tu ne pouvais pas m'accompagner, ton essence même aurait était détruite. Je devais partir, pour ta sécurité et la sécurité de beaucoup de personnes. Je ne t'en ai pas parlé parce que je ne voulais pas que tu passes ta vie à m'attendre. Je voulais que tu ais une vraie vie. J'aurais pu venir te chercher il y a presque trois cents ans. Mais à ce moment là, tu avais commencé une nouvelle vie et je voulais te laisser la finir. Maintenant que ta vie sur ce monde est finie, je viens te chercher. J'ai envie de parcourir ces mondes avec l'elfe curieuse de tout que j'ai connue.


Thsczyikhaar tendit la main en arrière. Une brèche dans la réalité s'ouvrit. Sarah n'avait jamais vu cela auparavant et elle avait pourtant fais le tour de la magie. Elle pouvait distinguer des formes étranges et des senteurs inconnues. Thsczyikhaar tendit la main en signe d'invitation.


    • C'est très gentil de ta part, mais j'ai bien peur d'être trop âgée.

Thsczyikhaar esquissa un sourire, le sourire caractéristique qu'il avait chaque fois que les choses se passaient exactement comme il le souhaitait. Il esquissa un geste. Une douce chaleur envahit le corps de Sarah, toute la lassitude et tout le poids de ses années disparurent. Ses cheveux reprirent leur éclat d'antan. Une nouvelle énergie venait de naître dans le cœur de Sarah.


    • Alors, toujours trop vieille ? demanda Thsczyikhaar avec une note de défi.


Sarah ne répondit pas. Elle se contenta de prendre la main qu'il lui tendait. Elle avait retrouvé son sourire de ses jeunes années.


    • Pourquoi es tu revenu ? demanda Sarah.

    • Mais parce que je t'aime ma puce, répondit simplement Thsczyikhaar en l'attirant dans la brèche.

    • Moi aussi tonton, dit Sarah avant de disparaître avec Thsczyikhaar.

La brèche se referma sans un bruit. Un homme sortit des ombres. Gustave avait observé toute la scène en silence une ombre de sourire sur le visage. Pour une fois, il ne savait pas l'impact qu'aurait toute cette histoire. Il avait désobéi à son Patron en permettant à l'elfe de partir avec Thsczyikhaar mais il s'en fichait. Son Patron n'arrivait pas à concevoir cette notion d'Ailleurs et lui-même ne la comprenait pas bien. Ce dont il était sur c'est que Thsczyikhaar ne reviendrait pas dans cette univers et c'était ça le plus important pour ses plans. Donc d'une façon ou d'une autre, cette histoire était terminée… pour le moment.

samedi 31 mai 2008

L'avenement - Chapitre 24

Chapitre 24 :

Résurrection



Thsczyikhaar s'approcha du corps sans vie de Sarah. Sa peau n'aurait pas été aussi pale, il aurait put croire qu'elle dormait. Il s'agenouilla à côté d'elle, des larmes coulaient silencieusement de ses yeux. Il connaissait le sort dont c'était servi Slieg. Il savait ce que cela provoquait et ce que cela impliquait. L'âme de Sarah avait était chassé de son corps et dispersé dans le multivers. Elle était retourné à l'état primordiale de toute chose dans le grand compost de la vie. Il pouvait ranimer le corps mais il ne pouvait pas ramener l'âme. Seul les plus grandes puissances du multivers en était capable.

Il ne pouvais pas baisser les bras. Il devait essayer de faire quelque chose. Il lui avait promis de tout faire. Thsczyikhaar fit le vide en lui même. Il se concentra longuement et fit appel aux forces de la matière. Il tenait ses pouvoirs de prêtres des éléments. Il ne croyait pas en un dieu mais en la force et la puissance des forces qui sous tendent le monde. Il pouvait sentir les flux des éléments et les courants de puissances vibrer autour de lui. Il pouvait apprécier le tissu même de la réalité. Il concentra son énergie et l'énergie de la matière.

Ramener quelqu'un à la vie est une action extrêmement complexe. Il fallait être capable de ramener l'équilibre dans le corps, de ré insuffler la flamme vitale et finalement de faire retourner l'âme dans le corps. Les morts récents sont plus facile à ramener à la vie, leur âme est moins habitué à leur mort. Certains aspirent même ardemment à revenir. Il faut en général avoir le corps et si possible en bon état. Puis il fallait avoir la foi car après tout c'était un miracle.

Thsczyikhaar médita longuement, il n'avait pas invoqué la puissance des éléments depuis longtemps. Cela faisait partie des choses qu'il ne pouvait faire qu'avec son trident. Quand il se senti prêt, il alluma un petit feu à côté de Sarah pour réchauffer son corps, il fit souffler une brise légère pour alléger son fardeau, il posa de la terre sur sa poitrine pour renforcer son cœur et trempa ses pieds dans l'eau pour la nettoyer des impuretés. Il posa ensuite sa main sur son front et lui pris la main avec l'autre. Il se mit à murmurer dans la langue des éléments. Il repensa à tous les instants qu'ils avaient passé ensemble. Depuis leur rencontre dans l'auberge jusqu'à cet instant fatidique où elle s'était courageusement sacrifié pour lui. Il l'appela de tous son cœur. Il chercha à attirer son âme de toutes ses forces. Il continua le rituel aussi longtemps qu'il le put. Il mit sa propre vie en danger pour la faire revenir. Il termina finalement le rituel avec le cercle d'union qui permet d'unir l'âme au corps.

Thsczyikhaar ouvrit lentement les yeux et regarda Sarah. Son teint était toujours cireux et son cœur ne battait pas. Une pointe de désespoir perfora le cœur de Thsczyikhaar. Soudainement, les deux grand yeux verts de Sarah s'ouvrirent et sa bouche s'entrouvrît sur un cri silencieux. Les yeux semblaient aveugles et ils cherchaient un repère :


    • Je suis là Sarah, écoute ma voix ! Sarah ! Ma puce, reste avec moi ! Reviens !

    • Tonton, murmura faiblement Sarah, tu as gagné ?

    • Oui ma puce, je ...

    • Tonton, je peux pas rester, j'ai sommeil, je t'aime, je suis heureuse de t'avoir connu.

    • Non ma puce, ne t'endors pas ! Reste avec moi !

    • ...

    • Non ! Bats toi ! Sarah ! Réveille toi.

    • ...

    • Sarah ! Hurla Thsczyikhaar en pleur, Sarah ! Ne me laisse pas ! Reviens ! Sois forte, n'oublie pas ce que je t'ai appris !


Le corps de l'elfe était à nouveau parfaitement immobile. Ses grands yeux verts fixait le plafond. Thsczyikhaar était effondré à ses côtés. Il lui tenait toujours la main. Après quelques minutes, Thsczyikhaar se remit en position pour recommencer. Ça avait faillit marcher une fois, il pouvait réussir. Il recommença le rituel. Il se concentra et reprit tout à zéro quand une voix grave l'interrompit.


    • Tu vas te tuer si tu recommences et tu ne la ramèneras pas. Tu le sais aussi bien que moi. On a tout les deux déjà essayé.

    • Je ne peux pas la laisser comme ça, je lui ait promis... Je lui ait promis qu'on irait chez elle.

Thsczyikhaar se leva et fixa Gustave qui se trouvait derrière lui. Par prudence, il leva son trident et menaça l'anti-paladin.


    • Encore une fois tu viens après la bagarre pour assister à la curée, fit remarque Thsczyikhaar d'un ton froid.

    • J'ai aussi perdu un disciple dans cette histoire, je te le rappelle.

    • Qu'est ce que tu viens faire ici ? Je connais tes stratagèmes habituels.

    • Je voulais voir comment cette histoire se finissait. Tu as eut de la chance.

    • Non, je n'ai pas eut de chance, j'aurais eut de la chance mon frère et Sarah serait en vie.

    • Tu aurait aussi put mourir et faire tomber dans l'oubli tout ce qu'ils ont fait pour toi. Et puis je pense que tu peux faire revenir ton frère. Thsczyikhaar, je ne suis pas venu pour te narguer ni pour me battre avec toi. Je suis venu te voir pour savoir ce que tu vas faire maintenant.

    • J'ai essayer de changer et on m'a pris ce a quoi je tenais le plus... encore une fois. Je ne vais pas laisser les choses en état. Tu m'as dit que ton Patron était dans cette histoire, je crois que je vais aller lui dire deux mots.

    • C'est bien ce que je pensais. Tu vas refaire comme la dernière fois et tout casser avant de tout reconstruire mais à encore plus grande échelle.

    • Je n'ai plus rien à perdre maintenant.

    • Tu crois réellement que c'est se que voudrai ton frère ou Sarah. Tu crois qu'ils sont morts pour que tu ailles affronter des choses encore plus puissantes. Tu crois qu'ils sont mort pour que tu finissent par te faire tuer. Ils sont morts parce qu'ils t'aimaient et parce qu'ils voulaient que tu vives heureux. Tu sais ce que tu as à faire. Ou plutôt, tu sais très bien que tu n'as plus rien à faire ici


Thsczyikhaar fut pris d'un accès de colère et attrapa violemment Gustave par la gorge.


    • Je sais ce que tu es en train de faire, tu essayes de jouer ton jeu et de me manipuler. Tu essayes de sauver tes billes parce que tu sais très bien ce dont je suis capable. Si je te tuais maintenant ton fameux Patron serait bien emmerdé. Si je reste ici et que je finis par réellement devenir fou et par mettre un vrai bazar, tu crois qu'ils pourront m'arrêter. La seule personne qui pouvait me calmer est morte pour une histoire dont je suis responsable et dont j'aurais dut payer le prix. Seulement voilà, comme tout le monde le dit je suis un sale égoïste mégalomane. Alors je vais pas partir comme ça. Tu vas dire à ton patron que je lui laisse une chance qu'il n'a pas intérêt à refuser. Dis lui que je ne quitterais pas cet univers sans certaines conditions. Dis lui que si il veut à nouveau faire joujou en paix, il va devoir faire ce que je lui demande, dis lui bien que je peux lui rendre la vie infernal.

    • Tu a le don pour négocier, remarqua très calmement Gustave, surtout avec des gens avec lesquels on ne négocie pas habituellement. Tu te rends bien compte d'avec qui tu essayes de négocier.

    • On ne t'a jamais dit que pour moi rien n'était impossible.

    • Si, très bien je vais transmettre le message.


Gustave se concentra un instant et entra en communion avec celui qu'il appelait familièrement son patron mais qui n'était autre que le concept du Mal à l'état pur.


    • Mon patron ne comprend pas très bien tout ce que tu lui dis mais il a été très clair sur un point. Au stade où nous en sommes, j'ai carte blanche à partir du moment ou il n'entend plus parler de toi.

    • C'est tout ?

    • C'est tout ! C'est pas rien, tu essayes de négocier avec un concept moral.

    • Qu'est ce que tu me proposes ?

    • Tu ressuscites tout le monde sauf Slieg évidement. On efface la mémoire à un maximum de gens et on tire un trait sur cette histoire. Tu t'occupes pas d'Iwy, de Simon ou de Knives. Tu quittes cet univers, et à ce moment là uniquement, on fait ce qu'il faut pour que Sarah revienne à la vie.

    • Comment je le saurais qu'elle est en vie ?

    • Tu le sauras.

    • Pourquoi je te ferais confiance ?

    • Toujours pareil, j'ai autant à gagner que toi dans cette histoire.

    • Je dois choisir entre vivre sans elle et la savoir morte ou vivre sans elle et la savoir en vie. Je crois que le choix est simple. D'accord Gustave, on va faire ça comme ça. Mais à la moindre entourloupe et je te fourre dans un chausse pied pour troll.


Gustave esquissa un sourire.


    • Très bien, marché conclut. Je te laisse faire la part de ton boulot. Je ferais la mienne quand tu seras parti. Et une dernière chose, viens me voir tous les ans, que je puisse te dire quand Sarah pourra t'accompagner sans risque.


Thsczyikhaar acquiesça de la tête et rassembla ces pouvoirs. Il allait commencer par faire du rappel à la vie de masse. A coté de ce qu'il avait tenté de faire pour Sarah, c'était un véritable jeu d'enfant. La plupart des âmes en question n'attendait qu'une seule occasion pour revenir dans leur corps.


Tout le long du dernier trajet du Thsczyikhaar, des gens revinrent petit à petit à la vie, souvent à la plus grande surprise de leur proche. Sans distinction, Thsczyikhaar passa presque deux journées à faire revenir tour le monde. Il termina par son frère. Celui-ci se releva brutalement et vérifia par réflexe qu'il était toujours entier. Thsczyikhaar le prit dans ses bras et pour la première fois de sa vie lui dit qu'il l'aimait.


    • S'il vous plait, j'aimerais bien qu'on me rende mon frère, remarqua Hyixsczaah en blaguant, tu me fais peur là.

    • T'inquiète pas petit frère, bientôt je serais plus là pour t'embêter. Je vais prendre des vacances pendant longtemps, très loin et sans personne pour m'embêter.

    • Je pense que ça va faire des vacances à tout le monde. Ou est la fille ?

    • Elle est morte.

    • Pourquoi tu ne la ressuscite pas ?

    • J'ai une dernière chose à finir avant.

    • Quoi ?

    • J'ai promis à Sarah que je retrouverai sa famille et je compte bien le faire. Je pense que je vais avoir une bande d'orcs à déloger au passage et un maximum d'elfe à ressusciter. Tu veux venir ? C'est ma dernière sortie après je partirais très loin sans doute pour toujours.

    • Ça peut être marrant.

    • Alors allons y !


Les deux frères quittèrent la forteresse de la liche et levèrent leurs armées pour une dernière sortie.


Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine ...


Une jeune homme blond accompagné par un androïde de protocole pénétrèrent dans la cantina du spatioport de Mos Esley sur la planète Tatooine. Pour lui qui venait de quitter sa ferme, ce lieu était réellement dépaysant. Des extraterrestres des quatre coins de la galaxie discutait autour de boissons étranges au son d'un étrange orchestre d'homme poulpe soufflant dans des instruments à vent. Le barman refusa qu'il entre avec ses droides. Le jeune homme les renvoya alors et alla rejoindre son vieil ami, Ben Kenobi, qui était en train de discuter avec une gigantesque boule de poil de la race des wookies. Cela devait très certainement être un pilote. Lui et Ben avait besoin de quitter la planète pour se rendre sur Aldorand.

Le jeune homme blond s'installa au bar et commanda un boisson. Il fut pris à partit par un extraterrestre hideux et son associé humain. C'était de dangereux criminels qui cherchaient visiblement la bagarre. La situation dégénéra et le jeune homme cru qu'il allait devoir se battre. Heureusement pour lui, Ben Kenobi s'interposa mais lui non plus ne put empêcher l'affrontement. D'un geste précis, Ben dégaina son sabre laser, arme traditionnel des jedis, et trancha la main de l'extraterrestre. Cela mit fin au combat instantanément. L'ambiance tomba dans la cantina pendant quelques instants avant de reprendre comme s'il ne s'était rien passé.

    • Luke, suis moi, je pense avoir trouvé un pilote, dit Ben Kenobi à Luke Skywalker, le jeune homme blond.

Le wookie, du nom de Chewbacca, mena Ben Kenobi à une table où il rencontrèrent Han Solo, le capitaine du Millénium Falcon, le vaisseau le plus rapide de la galaxie. Ils discutèrent pendant un moment des tarifs pour le voyage quand un homme roux assez grand et très fin s'approcha d'eux.


    • Bonjour, je m'appelle Tim, et je fais du tourisme, j'ai entendu dire que vous alliez à Aldorand. Cela m'intéresserai. J'ai de l'argent en quantité et je ne pose pas de question. Vous m'avez l'air de personne très intéressante.


Dans sa tête Tim, ou plutot Thsczyikhaar, se fit la réflexion suivante :


« Ca c'est la vrai liberté, je pense que je vais pouvoir m'amuser. Après cette histoire de guerre des étoiles j'irai voir et mettre mon nez dans cette histoire d'anneau unique. Tellement de chose à faire et tellement de temps. J'aimerais vraiment que tu vois ça Sarah »

vendredi 30 mai 2008

L'avenement - Chapitre 23

Chapitre 23 :

La lutte prend fin

Slieg regarda Thsczyikhaar venir vers lui. Il appréciait la flamme qu'il pouvait voir dans son regard. Cette fois ci, il avait vraiment poussé Thsczyikhaar à bout. Sa vengeance prenait forme. D'après ses calculs, il ne restait plus d'énergie magique à Thsczyikhaar et presque plus d'énergie psionnique. Il ne lui restait plus que son trident. Slieg se méfiait de cette arme noire veinait de rouge d'autant plus que maintenant Thsczyikhaar n'avait plus aucune raison de retenir ses coups ou de détourner son attention de lui. Slieg leva sa faux qu'il tenait à deux mains et se mit en garde. Lui aussi avait su profiter du temps qu'il avait eut. Il avait appris à manier cette arme comme un guerrier. Il s'était durement entrainé pour pouvoir affronté Thsczyikhaar sur le terrain des armes.

Thsczyikhaar chargea et plaça une magnifique première attaque. Slieg para le coup et riposta avec le manche de son arme. Thsczyikhaar se défendit et prépara son attaque suivante. La liche et le demi-démon s'affrontaient à armes quasi-égales. Les armes virevoltaient, s'entrechoquaient et se repoussaient. Leur vitesse était époustouflante, les coups s'enchainaient sans jamais s'interrompre. Chaque fois que l'un prenait l'avantage, l'autre faisait preuve d'ingéniosité pour reprendre le dessus. Des étincelles d'énergies magiques partaient dans toutes les directions. Thsczyikhaar était plus fort mais la liche plus rapide.

Pendant de longues minutes, ni l'un ni l'autre ne prirent l'avantage. Slieg appréciait se combat. C'était un moyen pour lui de se prouver sa valeur et son talent. Au bout d'un moment quand il fut satisfait de ce qu'il avait vu, il accéléra un peut le rythme. Thsczyikhaar se défendit de son mieux pendant quelques échanges mais fut finalement débordé. Par une série de coup rapide, Slieg blessa Thsczyikhaar aux jambes et aux bras.

Thsczyikhaar fit un bond en arrière en grimaçant de douleur.

- C'est plus calme maintenant tu ne trouves pas. C'est agréable de se retrouver en tête à tête, annonça calmement Slieg.

-

- Plus de remarque subtile ou de sarcasmes ? demanda Slieg.

Thsczyikhaar resta silencieux et continuait à fixer la liche.

- Pourquoi être aussi sérieux ? C'est pourtant toi l'expert du je-m'en-foutisme. Un problème peut être ? Ne me dit pas que c'est la mort de ton frère et de ton elfe de compagnie.

Thsczyikhaar grimaça à la mention de son frère et de Sarah.

- Le grand Thsczyikhaar aurait donc des sentiments. C'est bien surprenant, ironisa Slieg. Tu as eut l'air moins embêté quand tu as détruit ma vie. Ou alors quand tu as détruit le peuple elfe noir. Que ferais tu si je te proposais ta vie contre la leur ?

Thsczyikhaar restait imperturbable.

- Rien, tu n'es pas prêt à te sacrifier pour deux personnes qui sont mortes pour toi ? C'est quand même très égoïste. De toute façon, tu l'as toujours été et je ne vois pas ce qui te ferait changer. Quand nous étions associés, tu m'as fait rêver. Tu m'as fait croire que je pourrais te faire reprendre confiance en la nécromancie. Tu m'as fait croire qu'on irait loin. Tout ce que tu voulais c'était te servir de moi. Tu aurais put au moins me l'expliquer, je l'aurais mal prit mais j'aurais put repartir. La tu as soigneusement détruit toute ma confiance et mon estime en moi-même. C'est l'heure de payer ta dette karmique.

Slieg chargea Thsczyikhaar. Il porta une série de coup extrêmement rapide qui touchèrent et blessèrent Thsczyikhaar à plusieurs reprise.

- Tu sens cette douleur ? Cette arme est faites spécialement pour te blesser te faire souffrir. J'ai mis presque un siècle à la faire. J'ai bien appris mes leçons. Ta plus grande force c'est ta capacité à encaisser les coups.

Slieg commença une nouvelle passe que Thsczyikhaar réussit à parer. Thsczyikhaar prit un peu de recul et fixa Slieg d'un regard haineux.

- J'aime ce regard. C'est celui de l'homme ambitieux qui voulait conquérir le monde, pas celui du tuteur d'une petite trainée elfique.

Thsczyikhaar se jeta sur Slieg. Il enchaîne toute une série de feintes et de coups. Slieg les para tous. Le dernier coup avait faillit passer ses défenses et s'était arrêté à quelques centimètre de son côté droit. Thsczyikhaar vit l'occasion qu'il attendait. Il activa un pouvoir du Malefactor. L'une des âmes de l'arme se libéra en faisant exploser le morceau d'alliage et en libérant la magie à l'état brut. Le côté de Slieg fur lacéré par les fragments et brulé par l'énergie magique. Il se retrouva projeté sur le côté en titubant. Il se ressaisit rapidement et se remis en garde. Il pouvait voir l'âme désormais libre tourner autour de Thsczyikhaar et le tourmenter. Thsczyikhaar faisait un maximum d'effort pour l'ignorer et se concentrer sur Slieg.

- Tu es vraiment complètement fou ! Tu sais ce qu'il se passe quand on détruit des armes magiques. C'est redoutable mais particulièrement crétin. Et regarde toi, les âmes que tu libère viennent te chercher ensuite.

Thsczyikhaar ne l'écouta pas et chargea en criant. Il leva son trident bien haut et l'abattit en direction du crane de la liche. Celle-ci eut juste le temps de lever sa faux pour parer le coup. A l'impact, Thsczyikhaar fit exploser une nouvelle âme. Lacérant et brulant ce qui était le visage de la liche. Il leva et abattit à nouveau son arme, répétant la même opération. A chaque coup, a chaque explosion, les bras de la liche fléchissaient de plus en plus et le trident se rapprochait de plus en plus de la tête de Slieg. De plus en plus d'âmes en colères, hurlantes et gémissantes venaient harceler Thsczyikhaar. Il continuait à frapper inlassablement, le trident commençait à perdre en cohésion par endroit et certaines explosions touchaient aussi Thsczyikhaar.

La tête de Slieg était presque à porté du trident quand Thsczyikhaar finit par tomber à genou. Il posa sa main droite sur son front en tenant le trident de la main gauche. Il se concentra pour essayer de calmer les âmes et de les repousser.

Slieg se redressa. Il arracha rageusement les quelques lambeaux de chairs qui étaient encore accroché à son visage. Il leva sa faux et frappa Thsczyikhaar. Il lui lacéra la poitrine et l'envoya au sol.

Thsczyikhaar se redressa péniblement et regarda Slieg s'approcher. Il avait levé sa faux et s'apprêtait à porter le coup final. Thsczyikhaar puisa dans ses dernières forces et se releva pour repartir à l'assaut. Slieg l'accueillit par une série de coups particulièrement vicieux. Thsczyikhaar exploita toutes les forces qui lui restaient. Il ne cherchait plus à le tuer, il voulait juste déplacer le combat. Petit à petit, ils se rapprochèrent du trône où se trouvait le trident. Thsczyikhaar puisa dans ses réserves au maximum, il ignora toutes les voix des personnes qu'il avait tuées et qui le tourmentaient. Finalement, il arriva là où il le souhaitait au moment où ses dernières forces allaient l'abandonner. Il tomba à genou devant Slieg.

- Je dois reconnaître une chose Natanael, tu as bien progressé.

Slieg arrêta son coup et se contenta de placer le tranchant de sa faux sous la gorge de Thsczyikhaar.

- J'aurais su que tu avais un tel potentiel, je ne t'aurais pas laissé tomber.

- C'est vraiment pitoyable ce que tu es en train de faire. Tu crois vraiment qu'en me flattant, je vais t'épargner ?

- Non, ce n'est pas ce que je crois, répondit Thsczyikhaar, au cours de mon voyage jusqu'ici j'ai appris quelques valeurs, comme l'honnêteté et le fait de reconnaître ses erreurs.

- Tu es vraiment tomber bien bas.

- Peut être mais au moins, il y a des gens qui m'ont aimé.

- Quelle importance l'amour à côté du pouvoir.

- Dis-moi Natanael, demanda Thsczyikhaar en jouant sa dernière carte, ton apprenti Knives, tu l'appréciais ou c'était juste un pion ?

- Knives ? C'était juste un chien fidèle, prêt à tout pour me plaire. Je l'appréciais comme on apprécie un animal de compagnie.

- Tu lui aurais montré la voix pour devenir une liche ?

- Jamais, il n'en avait pas l'étoffe. C'était un nécromancien moyen. Il avait du talent pour apprendre ton école de magie par contre. Mais pourquoi me demandes-tu tous cela ?

- Pour rien, je voulais juste savoir si on était pareil, capable d'exploiter et de sacrifier des gens qui ont confiance en nous.

Une lueur de colère apparut dans les yeux de Slieg, d'un geste sec, il trancha la gorge de Thsczyikhaar qui arborait un sourire narquois. Le sang jaillit à gros bouillon de la blessure. Thsczyikhaar se servit des ses derniers instants pour donner un dernier coup. Il leva son trident et frappa de toutes ses forces et faisant exploser toutes les âmes du trident. Slieg évita le coup mais il ne lui était pas destiné. Malefactor frappa le containeur du trident originel et explosa dans une gigantesque déflagration de métal et de magie. Le choc et le bouleversement de la magie local furent tel que le containeur se brisa. L'explosion emporta le bras gauche de Thsczyikhaar ainsi que la moitié de son visage. Il s'effondra au sol, se vidant de son sang en étant tourmenté par les voix des âmes.

Slieg avait évité le gros de l'explosion. Il n'arrivait pas à comprendre le dernier geste de Thsczyikhaar. Il avait brisé le confinement mais n'était plus en état de ramasser son arme et Slieg avait largement le temps de l'achever. Il leva sa faux et s'apprêta à en finir une bonne fois pour toute. C'était sans compter sur l'âme de Knives qui avait entendu les dernières paroles de son soit disant maître. L'âme de Knives l'agressa de plein fouet et l'empêcha de frapper en paralysant la liche quelques instants.

Slieg voyait le sang s'échapper de la blessure de Thsczyikhaar au rythme des battements de son cœur. Il voulait frapper pour l'achever mais ne pouvait pas bouger. Le sang s'écoulait lentement et s'approchait inexorablement du trident. Slieg devait arrêter cela le plus vite possible. Il ne devait pas perdre, pas maintenant. Il entendit la vois de son apprenti lui murmurer quelques paroles.

- A très bientôt Maître, je vous attendrai de l'autre côté.

Le filet de sang toucha le manche du trident. Une aura magique d'une incroyable puissance éclata dans la salle. L'âme de Knives disparut. Slieg pouvant à nouveau bouger, il frappa le corps de Thsczyikhaar. La lame rebondit sans aucun effet. Slieg incanta et lança tous les sorts qu'il avait en stock sur le corps, sans aucun effet. Sous ses yeux, le corps de Thsczyikhaar se régénérait. Slieg frappait sans cesse mais sans aucun effet. Lorsque le corps fut complètement guéri, une gigantesque paire d'aile de plumes noires jaillirent du dos de Thsczyikhaar. Lentement mais surement Thsczyikhaar se releva. D'un geste, il fit revenir le trident dans sa main. Le trident brillait d'une aura d'une puissance phénoménale. Thsczyikhaar porta une série de coup extrêmement rapide. Il trancha net les bras de Slieg et brisa sa faux en plusieurs morceaux.

Slieg tenta une dernière chose, il se concentra et appela les derniers colosses qui lui restaient. Cinq gigantesques créatures apparurent autour de Thsczyikhaar. Elles le frappèrent de toute leur force avec leurs hachoirs. Thsczyikhaar encaissa les coups sans bouger. Il porta ensuite une série de coup rapide. Les colosses ne résistèrent même pas à un seul malgré leur fantastique endurance. Les corps des colosses volèrent aux quatre coins de la pièce avant d'exploser et de libérer un monstre effrayant aux ordres de Thsczyikhaar ?

Terrifié, Slieg reculait devant le Hierarke tout puissant.

- Tu as faillit gagner Nécromant, dit Thsczyikhaar d'une voix forte, tu t'es bien battu. As-tu une dernière volonté ?

- N'absorbe pas mon âme, je sais que tu n'en feras rien.

- Soit.

Thsczyikhaar fit apparaître un masque dans sa main gauche. Il le porta à son visage. Le masque s'adapta aux formes du visage comme une seconde peau argenté. Suite au port du masque, une lourde et magnifiques armure apparut. C'était une armure se rapprochant d'un harnois plain, finement ouvragé avec des lourdes épaulières reprenant les symboles de Thsczyikhaar, une hydre bicéphale, une tête taillé pour le combat et une taillé pour la magie. Cette armure était étincelante et diffusait une sensation de pouvoir incroyable.

Un orifice oblong se trouvait au niveau de la protection de l'avant bras gauche. Une lame verte veiné de noire en jaillit. Cette arme de pure énergie palpitait comme si elle était vivante.

- Tu as entendu parler du Fléau ? demanda Thsczyikhaar d'une voix inhumaine.

- Oui, acquiesça faiblement Slieg.

- Cette arme était son arme fétiche avant que je ne la lui prenne. Non seulement, Elle tue et détruit tout ce qu'elle touche mais en plus elle détruit définitivement les âmes. Elle les efface de l'existence même du multivers. Voici le sort que je te réserve. Je tai promis de ne pas l'absorber et je tiendrais ma promesse.

Thsczyikhaar métamorphosa la lame d'énergie en un grand fouet et frappa en direction de Slieg. Le fouet fit plusieurs tours autour du corps de la liche avant de se resserrer en la désintégrant. Thsczyikhaar renvoya les créatures qu'il avait créées et retira le masque.

Un silence de mort s'abattit sur les lieux. Les larmes aux yeux, il s'approcha du corps de Sarah.